Est-ce qu’une fille en valait la peine ? En méditant sur son sort, Pape Ndiaye ne manquera pas de se poser cette question. Il a été condamné à 6 mois ferme pour coups et blessures volontaires. Il avait donné deux coups de couteau à son ami à cause d’une fille qu’ils convoitaient.
«Il n’y a pas de place pour deux rois sur une même peau.» Cette assertion est aussi valable en matière d’amour. Deux hommes ne peuvent pas se partager une même femme, fussent-ils les meilleurs amis au monde. Pape Ndiaye et Doro Ndiaye ne diront pas le contraire. Pour une même «nymphe» qu’ils convoitent, ces deux amis ont vite oublié les liens d’amitié qui les unissaient. Ils ont fini hier au Tribunal des flagrants délits. Doro Ndiaye a attrait ainsi en justice son ami d’enfance pour coups et blessures volontaires. Il a été condamné à 6 mois ferme.
Les parties s’étaient retrouvées chez la jeune fille le jour des faits. L’un comme l’autre ne pouvait supporter la présence de son rival. Ils ont commencé à se jeter des piques. Au vu de l’ambiance qui commençait à se dégrader, la sœur de la jeune fille a invité les deux amis à surseoir à leur querelle. Mais en quittant les lieux, ils n’avaient fait que changer de cadre. «Je partais quand subitement j’ai reçu deux coups de couteau à l’omoplate et sur le dos. Je me suis retourné et j’ai réussi à esquiver le troisième. Je l’ai saisi et coincé à l’aisselle avant de le désarmer», a narré hier Doro Ndiaye qui ne réclame pas d’intérêts. Le prévenu s’est inscrit en faux contre de telles accusations. Pape Ndiaye déclare que c’est Doro qui l’a empoigné le premier avant d’en venir aux mains. Et pour se dégager de l’empoignade, il a usé du couteau qu’il détenait par-devers lui pour lui administrer des coups. Un geste qu’il a tenté de justifier par l’emprise de Satan en précisant qu’il n’est pas l’initiateur de la bagarre, car il a été rejoint sur les lieux par le plaignant.
La sœur de la fille convoitée qui a comparu hier à titre de simples renseignements raconte que quand ils ont commencé à se chamailler, elle leur a demandé de cesser la bagarre en les invitant à sortir de sa chambre. Mais quelques minutes après leur sortie de la maison, son attention a été attirée par des cris de détresse. «Quand je suis venue aux nouvelles, j’ai vu Pape Ndiaye avec un long couteau un peu corné qu’il tenait par sa main droite et qu’il essayé de redressé avec l’autre», a-t-elle témoigné. La principale concernée a quant à elle refusé de comparaître pour éclairer la lanterne du Tribunal.
Pour ces faits aussi graves, le maître des poursuites pense que le prévenu devait comparaître devant le Tribunal d’instance pour tentative de meurtre et d’assassinat. Selon lui, il y a préméditation. Après la querelle qui a éclaté dans le domicile, remarque-t-il, Pape Ndiaye a suivi Doro Ndiaye pour le poignarder au dos. Pour lui, il y a une volonté manifeste d’attenter à la vie d’autrui. Le procureur s’est même demandé : «Comment on en est arrivé aux coups et blessures volontaires ?» Pour calmer les ardeurs, il a requis à l’encontre du prévenu 6 mois ferme. «Ce n’est pas un acte prémédité», a contesté la défense. Selon l’avocat, c’est une bagarre qui a mal tourné et que son client a mis tout sur le compte de Satan. Il a demandé de lui faire bénéficier des circonstances atténuantes et de lui faire une application bienveillante de la loi. Malheureusement, le juge a suivi les conseils du Parquet.
lequotidien.sn
«Il n’y a pas de place pour deux rois sur une même peau.» Cette assertion est aussi valable en matière d’amour. Deux hommes ne peuvent pas se partager une même femme, fussent-ils les meilleurs amis au monde. Pape Ndiaye et Doro Ndiaye ne diront pas le contraire. Pour une même «nymphe» qu’ils convoitent, ces deux amis ont vite oublié les liens d’amitié qui les unissaient. Ils ont fini hier au Tribunal des flagrants délits. Doro Ndiaye a attrait ainsi en justice son ami d’enfance pour coups et blessures volontaires. Il a été condamné à 6 mois ferme.
Les parties s’étaient retrouvées chez la jeune fille le jour des faits. L’un comme l’autre ne pouvait supporter la présence de son rival. Ils ont commencé à se jeter des piques. Au vu de l’ambiance qui commençait à se dégrader, la sœur de la jeune fille a invité les deux amis à surseoir à leur querelle. Mais en quittant les lieux, ils n’avaient fait que changer de cadre. «Je partais quand subitement j’ai reçu deux coups de couteau à l’omoplate et sur le dos. Je me suis retourné et j’ai réussi à esquiver le troisième. Je l’ai saisi et coincé à l’aisselle avant de le désarmer», a narré hier Doro Ndiaye qui ne réclame pas d’intérêts. Le prévenu s’est inscrit en faux contre de telles accusations. Pape Ndiaye déclare que c’est Doro qui l’a empoigné le premier avant d’en venir aux mains. Et pour se dégager de l’empoignade, il a usé du couteau qu’il détenait par-devers lui pour lui administrer des coups. Un geste qu’il a tenté de justifier par l’emprise de Satan en précisant qu’il n’est pas l’initiateur de la bagarre, car il a été rejoint sur les lieux par le plaignant.
La sœur de la fille convoitée qui a comparu hier à titre de simples renseignements raconte que quand ils ont commencé à se chamailler, elle leur a demandé de cesser la bagarre en les invitant à sortir de sa chambre. Mais quelques minutes après leur sortie de la maison, son attention a été attirée par des cris de détresse. «Quand je suis venue aux nouvelles, j’ai vu Pape Ndiaye avec un long couteau un peu corné qu’il tenait par sa main droite et qu’il essayé de redressé avec l’autre», a-t-elle témoigné. La principale concernée a quant à elle refusé de comparaître pour éclairer la lanterne du Tribunal.
Pour ces faits aussi graves, le maître des poursuites pense que le prévenu devait comparaître devant le Tribunal d’instance pour tentative de meurtre et d’assassinat. Selon lui, il y a préméditation. Après la querelle qui a éclaté dans le domicile, remarque-t-il, Pape Ndiaye a suivi Doro Ndiaye pour le poignarder au dos. Pour lui, il y a une volonté manifeste d’attenter à la vie d’autrui. Le procureur s’est même demandé : «Comment on en est arrivé aux coups et blessures volontaires ?» Pour calmer les ardeurs, il a requis à l’encontre du prévenu 6 mois ferme. «Ce n’est pas un acte prémédité», a contesté la défense. Selon l’avocat, c’est une bagarre qui a mal tourné et que son client a mis tout sur le compte de Satan. Il a demandé de lui faire bénéficier des circonstances atténuantes et de lui faire une application bienveillante de la loi. Malheureusement, le juge a suivi les conseils du Parquet.
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