Agé de 40 ans, Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké, porte-parole du khalife général des mourides, est un homme qui ne s’arrête jamais. Depuis 6 ans, il est la voix de Touba. Depuis 6 ans, il est le visage et la voix de Touba. Il est aussi un médiateur social : Il y a quelques mois, Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du khalife général des mourides, a sauvé la fin de l’année scolaire. C’est cela aussi le job de chef religieux dans un pays où la confiance entre hommes politiques-citoyens s’érode au fil des années. Les Sénégalais ont découvert son visage juvénile et rondouillet lors de la 113ème édition du Magal en 2010.
Il était intronisé coordonnateur général de l’évènement religieux. Il venait de prendre la place de son neveu Fallou Mbacké Galass Kaltom Ibn Serigne Mouhamadou Lamine Bara. Cheikh Bassirou Mbacké était très proche de Serigne Saliou : «C’est d’ailleurs à moi qu’il a confié sa dernière mission sur terre avant de rejoindre l’Au-delà.» Âgé de seulement 40 ans, le fils cadet de l’imam des imans Serigne Abdou Khadre Mbacké est de teint clair et petit de taille (environ 1,60m). Présenté comme un homme rigoureux, qui marche sur des principes, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre est de corpulence moyenne. Il a fait toutes ses études au daara de son oncle paternel Serigne Sonhibou Mbacké à Touba. Ses condisciples disent de lui, qu’il est un homme rigoureux, respectueux des autres et fort de caractère. Toujours emmitouflé dans ses grands boubous, le fils de Sokhna Daba Bousso, coiffé tantôt de bonnet Cabral et de bonnet carré, est marié à trois épouses et père de famille. Comme tout chef religieux, il s’active dans l’agriculture, le commerce et le transport. Très lié au chef de l’Etat, Cheikh Bass, comme l’appellent les intimes, est reconnaissable aux verres correcteurs qu’il porte et qui ne le quittent jamais. Souvent aussi lors des cérémonies religieuses, on le voit arborer de grosses lunettes noires. De nature calme, il s’exprime très difficilement en public.
D’un commerce facile, Cheikh Bachir, appelé affectueusement Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre serait de l’avis de ses proches, «un homme bien qui aide son prochain». Des voisins témoignent : «Il est généreux et très respectueux des autres. Nous ne nous plaignons de rien car, il partage tout avec nous. Lorsque, vous lui soumettez un problème, il le règle facilement.» Le président de la Commission culture et communication du comité d’organisation du Magal, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, lui déroule le tapis rouge : «Il bénéficie de la confiance des khalifes. C’est extrêmement important. Il le mérite par son ouverture et son esprit de conciliation. C’est un rassembleur, puisqu’il a pu réunir toute la communauté mouride et toute la famille de Cheikh Ahmadou Bamba autour de sa personne.
La fonction de porte-parole du Khalife général des Mourides n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’arrivent des élections extrêmement difficiles, comme la présidentielle de février-mars 2012. Marié à trois épouses, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké est ouvert au monde, mais il est ancré dans la tradition mouride.» Laudateur, il s’incline devant sa compétence : «Porte-parole depuis sept années, il n’a jamais été pris en défaut. Il (cheikh Bass) a pu la traverser sans encombre, en déjouant tous les pièges […]. C’est le khalife qui a décidé et il l’a suivi, tout le monde se retrouve dans le comité d’organisation du Magal qu’il a mis en place. Ce n’est pas une mince affaire. Le porte-parole a mérité la confiance du khalife de Touba parce que tout ce qu’il entreprend, il le fait avec la famille de Cheikh Ahmadou Bamba. Il a toute la communauté mouride derrière lui. Il se réfère toujours au khalife, dont il ne travestit jamais la pensée ni les paroles. C’est extrêmement important. C’est aussi un érudit.» Le Porte-parole du khalife général des mourides est manifestement éloquent, à la diction arabe séduisante. Alors que la voix de la mouridya a fait toutes ses humanités à Touba chez son oncle Serigne Sonhibou. Il invoque souvent les philosophes comme Nietzsche pour étayer son argumentaire. Homme jovial pour ceux qui le connaissent avec une mine radieuse et des yeux pétillant d’intelligence, Cheikh Bassirou Mbacké né en 1976 après le retour de son père aux lieux saints de l’islam est décrit par Abdoulaye Bamba Sall, journaliste au quotidien L’Observateur comme «un homme disponible, généreux». Pourquoi ? «Parce qu’il gère des milliers de cas sociaux et cela dans la plus grande discrétion. C’est un éternel incompris de la majorité des habitants de Touba car parfois, on lui fait un mauvais procès sur beaucoup de choses dont il n’est pas mêlé. Diplomate, il gère des dossiers brûlants.» «Discret et efficace» Serigne Bass Abdou Khadre a utilisé ses talents de diplomate et de négociateur chevronnés pour sauver l’année scolaire. Cheikh Bassirou Mbacké au nez fixé délicatement sur son large visage soutenu par des lunettes tantôt blanches, tantôt noires à la barbe rasée et bien entretenue est d’une grande modestie. La valeur n’attendant point le nombre des années pour les âmes bien nées, Serigne Bassirou fait montre d’une érudition à toute épreuve. Dans ce domaine, il est un seigneur sans nuance apparemment blasé en tout. Sa taille physique ne souffre d’aucune insuffisance, Cheikh Bassirou Mbacké réussit là où beaucoup de personnes échouent. On pourrait dire de lui eu égard à son dévouement aux préceptes du Coran, dire qu’il vit 24h sur 24 dans la transparence de Dieu qu’il est un talibé inconditionnel de Serigne Touba. Abdoulaye Bamba Sall : «Il n’existe pas de cérémonie organisée au Sénégal ou bien à l’étranger par la communauté mouride à laquelle, il ne participe pas. Cet homme patient, posé, super doué, reçoit en audience chez lui toutes les couches de la société et pour chacun il a un mot gentil. Pendant ce mois de ramadan, il reçoit jusqu’à 03heures du matin.» Ami des hommes politiques Caractériel, il sait dire non, il ne cède pas aux chantages.
Cheikh Mbacké Sakho, ministre conseiller du chef de l’Etat en charge des Affaires religieuses, salue un homme cérébral : «Il est très endurant. Il est très proche de Dieu et il aime beaucoup Serigne Touba. Il lit le Coran et les xassaides du petit matin jusqu’à midi. Il ne dit jamais du mal de quelqu’un et n’est pas rancunier. C’est un fervent défenseur de la confrérie mouride. Homme de consensus, il cultive une proximité et une complicité avec Serigne Abdoul Aziz Al Amine avec qui il s’entretient sur beaucoup de sujets. Le président de la République le consulte sur beaucoup de sujets. Lui aussi en retour s’entretient sur plusieurs questions avec Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine.» Ami du Président Sall avec qui, il entretient une relation née du temps où le chef de l’Etat était encore employé à Pétrosen. Cheikh Bass refuse d’ériger des frontières entre lui et les politiques.
Il dit : «Allez-y demander à Moustapha Niasse, Ousmane Tanor ou Idrissa Seck, j’entretiens avec eux d’excellents rapports pour ne pas dire que nous sommes même complices. Je suis équidistant de toutes les chapelles politiques.» Crédité d’une emprise réelle sur le chef de l’Etat jusqu’à interférer dans la nomination de certains ministres ou directeurs nationaux, Cheikh Bassirou Mbacké balaie d’un revers de la main : «Je n’ai jamais voulu interférer dans les affaires politiques. C’est un cercle vicieux. Ce sont les journalistes qui me donnent trop de pouvoirs. Mais, je vous assure que je ne suis jamais intervenu pour qui que ce soit.» L’homme est discret. N’eût été lui, un haut fonctionnaire dans la région allait être muté. Ayant eu vent de son affectation, le concerné a obtenu du chef de l’Etat qu’il revienne sur sa décision.
avec Lequotidien
Il était intronisé coordonnateur général de l’évènement religieux. Il venait de prendre la place de son neveu Fallou Mbacké Galass Kaltom Ibn Serigne Mouhamadou Lamine Bara. Cheikh Bassirou Mbacké était très proche de Serigne Saliou : «C’est d’ailleurs à moi qu’il a confié sa dernière mission sur terre avant de rejoindre l’Au-delà.» Âgé de seulement 40 ans, le fils cadet de l’imam des imans Serigne Abdou Khadre Mbacké est de teint clair et petit de taille (environ 1,60m). Présenté comme un homme rigoureux, qui marche sur des principes, Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre est de corpulence moyenne. Il a fait toutes ses études au daara de son oncle paternel Serigne Sonhibou Mbacké à Touba. Ses condisciples disent de lui, qu’il est un homme rigoureux, respectueux des autres et fort de caractère. Toujours emmitouflé dans ses grands boubous, le fils de Sokhna Daba Bousso, coiffé tantôt de bonnet Cabral et de bonnet carré, est marié à trois épouses et père de famille. Comme tout chef religieux, il s’active dans l’agriculture, le commerce et le transport. Très lié au chef de l’Etat, Cheikh Bass, comme l’appellent les intimes, est reconnaissable aux verres correcteurs qu’il porte et qui ne le quittent jamais. Souvent aussi lors des cérémonies religieuses, on le voit arborer de grosses lunettes noires. De nature calme, il s’exprime très difficilement en public.
D’un commerce facile, Cheikh Bachir, appelé affectueusement Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre serait de l’avis de ses proches, «un homme bien qui aide son prochain». Des voisins témoignent : «Il est généreux et très respectueux des autres. Nous ne nous plaignons de rien car, il partage tout avec nous. Lorsque, vous lui soumettez un problème, il le règle facilement.» Le président de la Commission culture et communication du comité d’organisation du Magal, Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, lui déroule le tapis rouge : «Il bénéficie de la confiance des khalifes. C’est extrêmement important. Il le mérite par son ouverture et son esprit de conciliation. C’est un rassembleur, puisqu’il a pu réunir toute la communauté mouride et toute la famille de Cheikh Ahmadou Bamba autour de sa personne.
La fonction de porte-parole du Khalife général des Mourides n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’arrivent des élections extrêmement difficiles, comme la présidentielle de février-mars 2012. Marié à trois épouses, Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké est ouvert au monde, mais il est ancré dans la tradition mouride.» Laudateur, il s’incline devant sa compétence : «Porte-parole depuis sept années, il n’a jamais été pris en défaut. Il (cheikh Bass) a pu la traverser sans encombre, en déjouant tous les pièges […]. C’est le khalife qui a décidé et il l’a suivi, tout le monde se retrouve dans le comité d’organisation du Magal qu’il a mis en place. Ce n’est pas une mince affaire. Le porte-parole a mérité la confiance du khalife de Touba parce que tout ce qu’il entreprend, il le fait avec la famille de Cheikh Ahmadou Bamba. Il a toute la communauté mouride derrière lui. Il se réfère toujours au khalife, dont il ne travestit jamais la pensée ni les paroles. C’est extrêmement important. C’est aussi un érudit.» Le Porte-parole du khalife général des mourides est manifestement éloquent, à la diction arabe séduisante. Alors que la voix de la mouridya a fait toutes ses humanités à Touba chez son oncle Serigne Sonhibou. Il invoque souvent les philosophes comme Nietzsche pour étayer son argumentaire. Homme jovial pour ceux qui le connaissent avec une mine radieuse et des yeux pétillant d’intelligence, Cheikh Bassirou Mbacké né en 1976 après le retour de son père aux lieux saints de l’islam est décrit par Abdoulaye Bamba Sall, journaliste au quotidien L’Observateur comme «un homme disponible, généreux». Pourquoi ? «Parce qu’il gère des milliers de cas sociaux et cela dans la plus grande discrétion. C’est un éternel incompris de la majorité des habitants de Touba car parfois, on lui fait un mauvais procès sur beaucoup de choses dont il n’est pas mêlé. Diplomate, il gère des dossiers brûlants.» «Discret et efficace» Serigne Bass Abdou Khadre a utilisé ses talents de diplomate et de négociateur chevronnés pour sauver l’année scolaire. Cheikh Bassirou Mbacké au nez fixé délicatement sur son large visage soutenu par des lunettes tantôt blanches, tantôt noires à la barbe rasée et bien entretenue est d’une grande modestie. La valeur n’attendant point le nombre des années pour les âmes bien nées, Serigne Bassirou fait montre d’une érudition à toute épreuve. Dans ce domaine, il est un seigneur sans nuance apparemment blasé en tout. Sa taille physique ne souffre d’aucune insuffisance, Cheikh Bassirou Mbacké réussit là où beaucoup de personnes échouent. On pourrait dire de lui eu égard à son dévouement aux préceptes du Coran, dire qu’il vit 24h sur 24 dans la transparence de Dieu qu’il est un talibé inconditionnel de Serigne Touba. Abdoulaye Bamba Sall : «Il n’existe pas de cérémonie organisée au Sénégal ou bien à l’étranger par la communauté mouride à laquelle, il ne participe pas. Cet homme patient, posé, super doué, reçoit en audience chez lui toutes les couches de la société et pour chacun il a un mot gentil. Pendant ce mois de ramadan, il reçoit jusqu’à 03heures du matin.» Ami des hommes politiques Caractériel, il sait dire non, il ne cède pas aux chantages.
Cheikh Mbacké Sakho, ministre conseiller du chef de l’Etat en charge des Affaires religieuses, salue un homme cérébral : «Il est très endurant. Il est très proche de Dieu et il aime beaucoup Serigne Touba. Il lit le Coran et les xassaides du petit matin jusqu’à midi. Il ne dit jamais du mal de quelqu’un et n’est pas rancunier. C’est un fervent défenseur de la confrérie mouride. Homme de consensus, il cultive une proximité et une complicité avec Serigne Abdoul Aziz Al Amine avec qui il s’entretient sur beaucoup de sujets. Le président de la République le consulte sur beaucoup de sujets. Lui aussi en retour s’entretient sur plusieurs questions avec Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine.» Ami du Président Sall avec qui, il entretient une relation née du temps où le chef de l’Etat était encore employé à Pétrosen. Cheikh Bass refuse d’ériger des frontières entre lui et les politiques.
Il dit : «Allez-y demander à Moustapha Niasse, Ousmane Tanor ou Idrissa Seck, j’entretiens avec eux d’excellents rapports pour ne pas dire que nous sommes même complices. Je suis équidistant de toutes les chapelles politiques.» Crédité d’une emprise réelle sur le chef de l’Etat jusqu’à interférer dans la nomination de certains ministres ou directeurs nationaux, Cheikh Bassirou Mbacké balaie d’un revers de la main : «Je n’ai jamais voulu interférer dans les affaires politiques. C’est un cercle vicieux. Ce sont les journalistes qui me donnent trop de pouvoirs. Mais, je vous assure que je ne suis jamais intervenu pour qui que ce soit.» L’homme est discret. N’eût été lui, un haut fonctionnaire dans la région allait être muté. Ayant eu vent de son affectation, le concerné a obtenu du chef de l’Etat qu’il revienne sur sa décision.
avec Lequotidien