Dimanche, au neuvième jour du conflit, l'armée de l'air israélienne a bombardé sans relâche des cibles dans la bande de Gaza, alors que les combattants du Hamas ont continué de tirer des roquettes en direction d'Israël. L'armée israélienne a mené des dizaines de frappes contre les quartiers de Tal al-Hawa et Sheikh Radwan ainsi que des raids aériens contre des immeubles de Khan Younès, de Rafah et du camp de Nuseirat, selon le ministère de l'Intérieur gazaoui.
Face aux frappes aériennes et après les appels de l'armée à évacuer le nord de la bande de Gaza, plus d'un million de personnes ont été déplacées en une semaine dans ce territoire de 362 km2, qui compte au total 2,4 millions d'habitants, selon l'ONU.
L'armée israélienne a confirmé qu'elle se préparait à une "prochaine étape" de son opération de représailles contre le Hamas, responsable de l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël, se disant dans l'attente d'une "décision politique".
Ces préparatifs inquiètent au plus haut point la communauté internationale, qui redoute que le conflit embrase la région.
Au Caire, Anthony Blinken, le secrétaire d'Etat américain a assuré que les alliés arabes des Etats-Unis ne voulaient pas de débordement du conflit.
"Risque très grave"
"Personne ne doit jeter de l'huile sur le feu ailleurs", a-t-il dit, ajoutant que les différentes capitales arabes visitées, dont Ryad, utilisaient "leurs propres canaux pour s'assurer que cela n'arrive pas". Un appel au calme réitéré par Joe Biden, qui a averti aussi qu'une nouvelle occupation par Israël de la bande de Gaza serait une "grave erreur" lors d'une interview sur CBS.
Les Etats-Unis ont également enjoint à l'Iran, un allié du Hamas et du Hezbollah libanais, de ne pas étendre le conflit. L'Iran a prévenu que "nul ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit" si Israël envahit Gaza.
La tension monte dangereusement à la frontière entre le Liban et Israël, où les accrochages meurtriers se multiplient entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Dimanche, un civil israélien a été tué et plusieurs autres blessés à Shtula, dans le nord d'Israël, par un tir de missile du Hezbollah. L'armée israélienne a riposté en frappant des infrastructures militaires du mouvement chiite libanais.
"Catastrophe humanitaire"
Outre les milliers de morts israéliens, quelque 155 personnes ont été enlevées par le Hamas, selon Israël qui a annoncé avoir retrouvé lors d'incursions à Gaza "des cadavres" d'otages. Le Hamas a fait état de 22 otages tués dans les raids israéliens.
Dans l'attente d'une opération terrestre à Gaza où il a juré d'en finir avec le Hamas, Israël n'a cessé depuis vendredi d'exhorter les Gazaouis à fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud. L'armée affirme cibler la ville de Gaza, dans le nord de l'enclave, pour y détruire le centre des opérations du mouvement palestinien, classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Elle a annoncé dimanche la mort dans des frappes d'un troisième chef militaire du Hamas, responsables selon elle de l'attaque du 7 octobre.
A Gaza, une "catastrophe humanitaire inédite" est en cours, a affirmé l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). "Pas une goutte d'eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n'a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours", a affirmé Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa.
La coordonnatrice humanitaire de l'ONU pour le Territoire palestinien occupé, Lynn Hastings, a regretté qu'Israël "associe l'aide humanitaire à Gaza à la libération des otages". "Ils (Israël, NDLR) ont dit qu'ils voulaient détruire le Hamas, mais leur trajectoire actuelle va détruire Gaza", s'est-elle alarmée.
Seule lueur d'espoir, l'eau est revenue dans certaines localités du sud du territoire palestinien où s'entassent des dizaines de milliers de personnes.
Toutefois, la situation y reste très difficile pour ces milliers de réfugiés. Le président palestinien Mahmoud Abbas a assimilé le "déplacement" en cours à l'exode de quelque 760 000 Palestiniens à la création en 1948 de l'Etat d'Israël, l'Egypte et la Jordanie s'opposant pour leur part à toute nouvelle dispersion de Palestiniens hors de leurs terres.
Face aux frappes aériennes et après les appels de l'armée à évacuer le nord de la bande de Gaza, plus d'un million de personnes ont été déplacées en une semaine dans ce territoire de 362 km2, qui compte au total 2,4 millions d'habitants, selon l'ONU.
L'armée israélienne a confirmé qu'elle se préparait à une "prochaine étape" de son opération de représailles contre le Hamas, responsable de l'attaque la plus meurtrière depuis la création d'Israël, se disant dans l'attente d'une "décision politique".
Ces préparatifs inquiètent au plus haut point la communauté internationale, qui redoute que le conflit embrase la région.
Au Caire, Anthony Blinken, le secrétaire d'Etat américain a assuré que les alliés arabes des Etats-Unis ne voulaient pas de débordement du conflit.
"Risque très grave"
"Personne ne doit jeter de l'huile sur le feu ailleurs", a-t-il dit, ajoutant que les différentes capitales arabes visitées, dont Ryad, utilisaient "leurs propres canaux pour s'assurer que cela n'arrive pas". Un appel au calme réitéré par Joe Biden, qui a averti aussi qu'une nouvelle occupation par Israël de la bande de Gaza serait une "grave erreur" lors d'une interview sur CBS.
Les Etats-Unis ont également enjoint à l'Iran, un allié du Hamas et du Hezbollah libanais, de ne pas étendre le conflit. L'Iran a prévenu que "nul ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d'un élargissement du conflit" si Israël envahit Gaza.
La tension monte dangereusement à la frontière entre le Liban et Israël, où les accrochages meurtriers se multiplient entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Dimanche, un civil israélien a été tué et plusieurs autres blessés à Shtula, dans le nord d'Israël, par un tir de missile du Hezbollah. L'armée israélienne a riposté en frappant des infrastructures militaires du mouvement chiite libanais.
"Catastrophe humanitaire"
Outre les milliers de morts israéliens, quelque 155 personnes ont été enlevées par le Hamas, selon Israël qui a annoncé avoir retrouvé lors d'incursions à Gaza "des cadavres" d'otages. Le Hamas a fait état de 22 otages tués dans les raids israéliens.
Dans l'attente d'une opération terrestre à Gaza où il a juré d'en finir avec le Hamas, Israël n'a cessé depuis vendredi d'exhorter les Gazaouis à fuir le nord de la bande de Gaza vers le sud. L'armée affirme cibler la ville de Gaza, dans le nord de l'enclave, pour y détruire le centre des opérations du mouvement palestinien, classé organisation "terroriste" par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Elle a annoncé dimanche la mort dans des frappes d'un troisième chef militaire du Hamas, responsables selon elle de l'attaque du 7 octobre.
A Gaza, une "catastrophe humanitaire inédite" est en cours, a affirmé l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa). "Pas une goutte d'eau, pas un grain de blé, pas un litre de carburant n'a été autorisé à entrer à Gaza ces huit derniers jours", a affirmé Philippe Lazzarini, le chef de l'Unrwa.
La coordonnatrice humanitaire de l'ONU pour le Territoire palestinien occupé, Lynn Hastings, a regretté qu'Israël "associe l'aide humanitaire à Gaza à la libération des otages". "Ils (Israël, NDLR) ont dit qu'ils voulaient détruire le Hamas, mais leur trajectoire actuelle va détruire Gaza", s'est-elle alarmée.
Seule lueur d'espoir, l'eau est revenue dans certaines localités du sud du territoire palestinien où s'entassent des dizaines de milliers de personnes.
Toutefois, la situation y reste très difficile pour ces milliers de réfugiés. Le président palestinien Mahmoud Abbas a assimilé le "déplacement" en cours à l'exode de quelque 760 000 Palestiniens à la création en 1948 de l'Etat d'Israël, l'Egypte et la Jordanie s'opposant pour leur part à toute nouvelle dispersion de Palestiniens hors de leurs terres.