L'automobiliste d'un Renault Espace 5 qui aurait démarré tout seul, avant de dévaler une pente dans la station de la Plagne, a décidé d'assigner Renault en justice . Il réclame le remboursement de sa voiture et des dommages et intérêts, soit 60 000 €.
Le 13 juillet dernier, François Jarrige, originaire de la région parisienne, gare sa voiture, achetée en juin, sur un parking de la Plagne.
Il arrête le moteur, descend du véhicule avec sa famille, son épouse et ses deux fils. La petite dernière, Lila, 8 ans, installée à l'arrière de l'automobile , s'apprête à faire de même lorsque l'accident survient : « Nous avons entendu notre fille crier. Nous nous sommes retournés. Nous avons alors vu la voiture s'avancer tout doucement et basculer dans le ravin », explique François Jarrige. « On s'est mis à courir pour descendre la pente. En arrivant en bas, on a constaté que la voiture avait heurté la route par l'avant, traversé un autre parking pour s'arrêter en équilibre au sommet d'un talus. Ma fille était toute tremblante, mais saine et sauve. On a échappé à un drame, car le véhicule aurait pu faire des tonneaux et descendre encore plus bas. Or ma fille n'avait plus sa ceinture de sécurité. Elle aurait pu être grièvement blessée, voire pire. Aujourd'hui encore, elle reste choquée par ce qui s'est passé. »
Pour le propriétaire du Renault Espace 5, la voiture a forcément redémarré toute seule : « J'avais arrêté le moteur et j'étais descendu du véhicule avec la carte-clé de démarrage. Le frein de parking électrique doit donc dans ce cas-là s'enclencher automatiquement. Et même en cas de défaillance de ce frein, la voiture aurait dû repartir en arrière sur le parking, car il y avait une légère contre-pente qui l'aurait empêchée de dévaler en contrebas. Le véhicule a donc redémarré tout seul. Et j'aimerais bien savoir pourquoi », confie François Jarrige.
Renault conteste tout dysfonctionnement
Le propriétaire de la voiture a écrit au PDG de Renault pour lui demander que « les Renault Espace 5 automatiques comme [le sien] fassent immédiatement l'objet d'un rappel de sécurité. Les Français doivent être informés du risque », estime-t-il. Faute de réponse favorable de Renault, il a décidé de médiatiser l'affaire et d'assigner le constructeur, au civil, devant le tribunal de Nanterre. « Nous demandons l'annulation de la vente de la voiture pour vice caché », précise Me Jean-Paul Carminati, l'avocat du plaignant. Contacté, Renault affirme que les premières expertises du véhicule n'ont fait apparaître aucun dysfonctionnement.
C'est donc désormais à la justice de trancher dans ce dossier.
Le 13 juillet dernier, François Jarrige, originaire de la région parisienne, gare sa voiture, achetée en juin, sur un parking de la Plagne.
Il arrête le moteur, descend du véhicule avec sa famille, son épouse et ses deux fils. La petite dernière, Lila, 8 ans, installée à l'arrière de l'automobile , s'apprête à faire de même lorsque l'accident survient : « Nous avons entendu notre fille crier. Nous nous sommes retournés. Nous avons alors vu la voiture s'avancer tout doucement et basculer dans le ravin », explique François Jarrige. « On s'est mis à courir pour descendre la pente. En arrivant en bas, on a constaté que la voiture avait heurté la route par l'avant, traversé un autre parking pour s'arrêter en équilibre au sommet d'un talus. Ma fille était toute tremblante, mais saine et sauve. On a échappé à un drame, car le véhicule aurait pu faire des tonneaux et descendre encore plus bas. Or ma fille n'avait plus sa ceinture de sécurité. Elle aurait pu être grièvement blessée, voire pire. Aujourd'hui encore, elle reste choquée par ce qui s'est passé. »
Pour le propriétaire du Renault Espace 5, la voiture a forcément redémarré toute seule : « J'avais arrêté le moteur et j'étais descendu du véhicule avec la carte-clé de démarrage. Le frein de parking électrique doit donc dans ce cas-là s'enclencher automatiquement. Et même en cas de défaillance de ce frein, la voiture aurait dû repartir en arrière sur le parking, car il y avait une légère contre-pente qui l'aurait empêchée de dévaler en contrebas. Le véhicule a donc redémarré tout seul. Et j'aimerais bien savoir pourquoi », confie François Jarrige.
Renault conteste tout dysfonctionnement
Le propriétaire de la voiture a écrit au PDG de Renault pour lui demander que « les Renault Espace 5 automatiques comme [le sien] fassent immédiatement l'objet d'un rappel de sécurité. Les Français doivent être informés du risque », estime-t-il. Faute de réponse favorable de Renault, il a décidé de médiatiser l'affaire et d'assigner le constructeur, au civil, devant le tribunal de Nanterre. « Nous demandons l'annulation de la vente de la voiture pour vice caché », précise Me Jean-Paul Carminati, l'avocat du plaignant. Contacté, Renault affirme que les premières expertises du véhicule n'ont fait apparaître aucun dysfonctionnement.
C'est donc désormais à la justice de trancher dans ce dossier.