La mort du taximan Ibrahima Samb exécuté froidement par Ousseynou Diop a fait resurgir le débat sur l’application de la peine capitale au Sénégal. L’insécurité galopante dans certaines zones du pays et le sentiment d’injustice face à des actes criminels, poussent plusieurs Sénégalais à demander le retour de la loi abrogée en 2004, par l’ancien président Abdoulaye Wade.
Toutefois, l’application à nouveau de la peine de mort ne saurait être garantie de sécurité et de justice pour tous. Pour rappel, au Sénégal, les deux condamnations à mort concernent un meurtre et une tentative de meurtre impliquant des hommes d’Etat.
1967, Moustapha lô, arabisant et secrétaire d’ambassade condamné à mort sous Senghor pour avoir tenté d’assassiner le premier président du Sénégal. La même année, Abdou ndafakhé faye est condamné à la peine capitale par le tribunal spécial de Dakar pour avoir assassiné Demba Diop, président du groupe parlementaire de l’union progressiste socialiste (Ups).
Depuis, malgré le nombre de meurtres commit chaque année dans ce pays, aucun des assassins n’a été condamné à mort. Ce qui, amène à croire que même si la peine de mort est appliquée à nouveau, peu de meurtriers passeraient à la guillotine ou du moins pas pour avoir assassiné un simple citoyen.
Toutefois, l’application à nouveau de la peine de mort ne saurait être garantie de sécurité et de justice pour tous. Pour rappel, au Sénégal, les deux condamnations à mort concernent un meurtre et une tentative de meurtre impliquant des hommes d’Etat.
1967, Moustapha lô, arabisant et secrétaire d’ambassade condamné à mort sous Senghor pour avoir tenté d’assassiner le premier président du Sénégal. La même année, Abdou ndafakhé faye est condamné à la peine capitale par le tribunal spécial de Dakar pour avoir assassiné Demba Diop, président du groupe parlementaire de l’union progressiste socialiste (Ups).
Depuis, malgré le nombre de meurtres commit chaque année dans ce pays, aucun des assassins n’a été condamné à mort. Ce qui, amène à croire que même si la peine de mort est appliquée à nouveau, peu de meurtriers passeraient à la guillotine ou du moins pas pour avoir assassiné un simple citoyen.