Parfum de remaniement...Le peu que nous en savons...Ismaela Madior Fall, Birame Faye,... annoncés dans l'ossature gouvernementale... La vérité sur le "cas Ousmane Ngom"...

Rédigé par Dakarposte le Lundi 28 Mars 2016 à 17:49

Nous vous disions quarante huit heures après le contesté vote référendaire que bien des observateurs de la réalité politique du Sénégal, mais davantage encore les animateurs de la très large opposition dans sa configuration actuelle, se sont montrés scandalisés par le fait que le Président Macky Sall ait décidé de soumettre ses réformes constitutionnelles au peuple en passant par un scrutin référendaire, alors qu’il avait d’autres options qui n’auraient coûté un sou à l’Etat.

En vérité, ce choix contestable et très contesté n’avait rien de gratuit, puisque le chef de l’Etat tenait à s’en servir comme baromètre pour avoir une idée de ce que peut peser chacun des leaders politiques et affidés qui gravitent autour de son pouvoir. 

Le référendum était donc un terrain d’entraînement pour pouvoir procéder à la meilleure sélection politique en vue de bien préparer le match capital que sont les élections législatives devant se tenir, si rien ne change d’ici là, dans le courant de l’année 2017 puis l'autre match (la Présidentielle) de ... 2019. Et il faut oser avouer que le poids des résultats tombés dans l’escarcelle de son parti dans les milliers de centres du pays donnent au président Macky Sall l’entière latitude de se faire une religion, d’élever en grade certains, de défenestrer d’autres, d’offrir des strapontins par-ci ou, en revanche, d’infliger de sévères punitions par-là.  

Nous tenons de sources sûres que c’est comme cela que les choses vont se passer dans les tout prochains jours, puisque le  "Macky" ne semble pas prêt à courir le risque de garder à ses côtés des  "loosers" de classe exceptionnelle ou d’exposer à l’appétit de son opposition des caciques du landerneau politique qui ont su prouver avec maestria leur capacité à donner une forme aboutie à leur mentalité de gagneurs.  

L'ex Premier Ministre, Mme Aminata Touré mérite à n'en point douter une récompense suite à sa revanche sur l'édile de Dakar, Khalifa Sall. Son retour dans l'attelage gouvernemental est annoncée dans un ministère de souveraineté.  D'aucuns se diront que c'est quasi impossible  eu égard au fait qu'elle a été chef de l'ossature gouvernementale , mais ce n'est pas une Mimi  Touré qui va cracher sur un maroquin ministériel d'autant que son poste d'envoyée spéciale n'en demeure pas moins une coquille vide. Aussi,  faudrait-il rappeler l'Histoire, autrement dit le cas Jean Marc Ayrault et/ou Laurent Fabius qui ont été Pm avant de revenir aux affaires pour accepter des postes de ministre des affaires étrangères.  
Qui plus est, le "come back" de Mimi serait vu comme une réparation (compte tenu de la représentativité de la bonne dame) 


Autre exemple dans l'APR,  on peut citer le "cas du jeune Cheikh Mbacké Ndiaye", décrit "jeune loup aux dents longues", qui a réussi à rallier à la cause de son parti des votants dans son fief de Yeumbeul.

Biram Faye est également annoncé dans le prochain gouvernement.

Le sieur Modou Diagne Fada occupera inévitablement une place exceptionnelle dans ce lot, vu l’acuité de la déroute qu’il a encore infligée à ses adversaires dans son fief de Darou Mouhty. Un clin d’œil aussi intéressant va aussi concerner le maire de Dakar Plateau Alioune Ndoye qui, après avoir quitté le navire de la dissidence socialiste in extremis, est parvenu à réaliser un bel exploit en s’arrogeant le gros des suffrages dans son périmètre. Des indiscrétions affirment qu’il y a de fortes chances que ce brave garçon se retrouve dans le prochain attelage gouvernemental.  

Des récompenses, il y’en aura aussi à la volée pour nombre de responsables appartenant à des partis alliés (dans le cadre de Benno) victorieux dans les localités où ils s’étaient engagés dans la bataille référendaire. Et à ce sujet, il y a de bonnes raisons de s’attendre à ce que l’AFP, le PS  et même "la bonne graine du PDS" (vous n'avez pas la berlue!) aient des parts royales. 
De sources sûres, le " Macky", qui veut coute que coute rempiler à la magistrature suprême, va les renforcer en termes de privilèges jusqu’à ce qu’ils sentent que le pouvoir central est absolument satisfait de leurs prouesses.  
Au volet des sanctions, la liste punitive déborde aussi de têtes à couper. A ce sujet, attendons-nous à ce que Thiès fasse partie des localités les mieux servies, puisqu’on y retrouve nombre de responsables "apéristes" loquaces et pleins d’aplomb, mais qui se sont, avec ce scrutin, révélés être des tonneaux vides, puisqu’ils n’ayant été pilotes que du navire de la CAPITALE (qui) DERAILLE.  
Qu’on se le tienne donc pour dit : Macky ne va guère tarder à brandir d’une main un gros bâton, et de l’autre une énorme carotte. Le maniement de chacun de ces symboles aura un sens et une portée politiques au double plan du renforcement de son aura présidentielle et de la préparation des prochaines échéances électorales. Un remaniement ministériel devra être le premier acte de cette recomposition inévitable et qui va, d’après nos sources, consacrer le départ d’au moins une bonne dizaine de ministres de l’actuel attelage. 

                                       Quid du cas Me Ousmane Ngom?

Certes, celui qui tient les manettes du pouvoir Exécutif est décrit assez imprévisible à l'image de son Maitre, mais nous tenons cependant de sources au fait de ce qui se trame dans les plus hautes sphères de l'Etat que Macky Sall ne séjourne pas au royaume Chérifien pour se prélasser. Loin de là. Il cogite. Revoit les choses, certes si loin, mais de très près. De nos informateurs, dakarposte tient que le champ d'intentions et de réformes qui s'ouvre désormais dans ce qu'on peut appeler prosaïquement la 
 dernière ligne droite qui mène aux élections législatives puis Présidentielles est à la fois vaste et étroit. Macky a donc décidé de faire le ménage dans l’armée mexicaine qui compose l’organigramme de l’APR.
En somme,  Macky, qui s'est recroquevillé quelque part chez Mohamed VI, "veut un remaniement en profondeur".

Il nous revient que dans un souci permanent de mettre sur pied les grandes réformes annoncées,  le Pr  Ismaela Madior Fall pourrait occuper le maroquin de garde des sceaux, ministre de la Justice.   En fait, le choix sur  ce conseiller juridique du Pr Macky Sall obéit à l'impératif d'expliquer, de mettre sur orbite les grandes réformes à entreprendre. Et, selon nos sources, Ismaela Madior Fall, qui, en bon bretteur sur N plateaux, entre autres organes de presse, a défendu bec et ongles le "Macky" sur ces réformes annoncées,  "est donc en pôle position".


Aussi, avons-nous pu glaner que, contrairement à ce qui a été annoncé depuis quelque temps,  Me Ousmane Ngom pourrait se faire "bombarder"... ministre d'Etat auprès du Président. 
A la question de savoir ce que peut bien cacher ce retournement de veste du dernier ministre de l'intérieur du Président Abdoulaye Wade?  Une préoccupation de bien d'observateurs avertis bref de l'opinion compte tenu du fait que rien ne laissait présageait un rapprochement de Me Ngom avec le "Macky", il nous revient qu'il y'a d'abord cette nécessité de lancement du projet de la nouvelle carte d'identité nationale.
Et, choix ne peut être plus judicieux que l'ancien ministre de Wade. Qu'on le porte dans son coeur ou pas, Me Ousmane Ngom, qui a blanchi sous le harnais aux basques de son ancien mentor, a déjà eu une expérience dans ce sens.
Ce projet  dit de la numérisation aussi bien de la carte nationale d'identité qui servira sous peu de carte d'électeur a été couplé au projet des permis de conduire numérisés.
 
Des projets qui semblent être une épine au pied pour l'actuel pouvoir qui a donc  besoin de l'expertise d'hommes expérimentés de la trempe de Me Ousmane Ngom. Lequel, faut-il le rappeler, avait lancé le projet en 2005. L'on se rappelle qu'il avait garanti en son temps aux députés que le marché de fabrication de cartes d’identité numérisées puis biométriques à partir de 2008,devait coûter à l’État du Sénégal 13 milliards 800 millions de F Cfa et l'actuel locataire de la Place Washington avait devant la même représentation annoncé la rupture du contrat portant sur un marché de 1,289 milliard de francs Cfa, qui lie l’Etat du Sénégal à la société anglaise De La Rue qui fabrique les cartes numérisées.
Pas moins de cinq (5) Sociétés avaient été mobilisées par le canal du ministre de l'Intérieur à travers des gré à gré,sans appel d'offres : CFAO Technologies pour l’infrastructure technique et la connectivité ; East Shore pour tout ce qui touche l’Imaging et la biométrie ; DELARUE pour le système d’impression et de fourniture des cartes ; Sigma Technologies pour la maintenance du Système et Synapsys pour tout ce qui est traitement et fiabilité des données provenant de la collecte. Et la DAF qui devait gérer tout ce système, s’est retrouvée dans une nébuleuse de structures, mais surtout ce qui a été plus grave pour la DAF, c’est d’avoir un AFIS (Automated Fingerprint Indentification System), en clair tout le système biométrique qui n’était pas basé sur des formats standards, mais sur un format propriétaire de la société East Shore. Donc les images des empreintes ne pourront jamais être vérifiées de façon indépendante, parce qu’inconvertibles.
Le récent rapprochement des deux hommes surtout le discours de l'ancien ministre sous Wade consistant à jeter des fleurs à l'actuel locataire du Palais de la République était déjà annoncé par votre site favori.Et aujourd'hui nous pouvons lister les raisons de cette nouvelle donne.
L'A.P.R étant un parti arrivé au pouvoir sans avoir eu à se structurer doit faire face à une opposition de plus en exigeante et comme ce parti ne dispose pas en son sein de ténors hormis le Macky Sall,ce dernier est obligé d'aller chercher ailleurs ce qui manque à son parti c'est à dire des "politiciens hâbleurs". En vue des législatives de 2017 et surtout la Présidentielle de 2019,Dakarposte avait écrit que Dakar,St Louis,Thies,Ziguinchor,Diourbel,Louga allaient être favorisés en poste ministériel et directorial et ce pour essayer d'engranger la maximum d’adhérents.Et qu'une politique de débauchage pour ne pas dire transhumance allait être lancé comme une OPA sur les grands leaders du P.D.S parti d'origine de l’actuel président.Et dans cette posture Ousmane Ngom semble être l'homme qui fera face à une certaine opposition, prompte à jeter le discrédit sur la Président et sa famille.

Ce pourfendeur d'Idrissa Seck qu'il avait surnommé "Raspoutine" devra donc rendre chaque coup donné.  
Mamadou Ndiaye
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