Dans un communiqué datant du 31 juillet dernier dont Generations224.com a reçue copie, Sidiki Diabaté explique les raisons du litige qui le lie à Moussa Wagué, PDG du label de production Keyzit. Dans les lignes dudit document, le non respect des engagements pris par Keyzit est le premier problème : «nous reprochons à Monsieur Wagué en tant que producteur, de n’avoir pas financé la réalisation depuis l’album “Diabateba Music volume 1 sorti en 2016 aucune chanson, aucun single de Sidiki Diabaté, exceptés trois clips. Nous n’avons reçu aucune participation à la production des vidéogrammes. A ce jour, Sidiki a produit plus d’une quarantaine de chansons sans aucune aide ni appui du label Keyzit». En second lieu, le Boss de Diabatéba Music indique que le Boss de Keyzit a détourné des fonds issus de la monétisation de sa chaîne Youtube: «les produits audio et vidéo sont déposés sur des plates-formes de téléchargement et sont monétisés sur Youtube par le label KEYZIT sans aucun compte rendu financier fait à ma personne. La monétisation de la chaîne Youtube s’élève à des centaines de millier d’euros», affirme-t-il en précisant avoir reçu un seul prélèvement. Le troisième sujet d’accusation, porte sur des droits à la SACEM : «des productions étaient déposés à la SACEM sans signature d’aucun droit de cession de ma part, ce qui relève directement d’une fraude», souligne Sidiki Diabaté. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({}); Un deuxième cas de détournement de fond à l’actif de Moussa Wagué, ressort à travers les lignes : « Moussa Wagué nous a fait signer un contrat datant du 14 octobre 2017 avec un cachet de dix mille Euros pour le concert du Bataclan, à ce jour nous n’avons jamais rien perçu». Et aussi : «des avances pour les spectacles étaient perçues en mon nom, sans que je ne sois au courant, tel que le Canada etc». D’arnaqueur, Sidiki traite le label KEYZIT en ses termes : «nous avons découvert que la société KEYZIT existe illégalement sur notre territoire (malien). Le label KEYZIT n’est pas déclaré au bureau malien des droits d’auteurs (BUMDA) et n’a jamais versé 5 francs aux artistes KEYZIT». Sidiki rappelle aussi, ne pas avoir pu s’exprimer sur le sujet à partir de ses comptes sur les réseaux sociaux car : «tous mes codes étant en leur possession afin que je ne puisse dénoncer aucun de ces agissements. Chaque publication faite par moi sur ma page était automatiquement supprimée ou modifiée». Des tentatives de compromis ont été échouées, indique ledit communiqué. Enfin, il en ressort que les deux interpellations du Boss de KEYZIT sur le sol malien, est le fruit d’une enquête et d’une plainte que Sidiki Diabaté à travers son avocat, a déposé au niveau du Procureur pour abus de confiance, d’escroquerie et de contrefaçon. (adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Par Une Plainte, Sidiki Diabaté Répond À L’accusation Du Label KEYZIT
Mamadou Ndiaye
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