C’était le plus Français des Sénégalais de France, le plus Sénégalais des Français du Sénégal. Mais c’était un Sénégalais pur jus (pourtant né au Tchad où son père était affecté comme fonctionnaire de l’Afrique de l’ouest française) qui n’a jamais, un seul instant, oublié son pays d’origine qu’il a toujours aimé de toutes ses forces. Il aimait aussi la France dont il avait la nationalité et où il est arrivé à l’âge de 18 ans pour effectuer son service militaire comme son père qui a donné du sien en tant que soldat Français lors de la seconde guerre mondiale.
Après ses études en sciences politiques à Aix-en-Provence, il devient fonctionnaire des postes. C’est là qu’il rencontre un certain Tony Salvatori, multiple champion de France et international de chasse sous-marine, employé comme lui des Postes, qui le fera entrer comme pigiste au journal La Marseillaise dans les années 80. Depuis lors, il ne s’éloignera jamais des milieux de la presse même si le destin lui réservait d’autres surprises. C’est ainsi que ce Sénégalais, né au Tchad, de nationalité française et Marseillais de cœur deviendra agent de joueur. C’est son séjour au journal La Marseillaise qui le clouera à jamais dans le milieu sportif, lui qui dès son enfance était un fan de foot. Et pour cause, il était chargé de ne couvrir que les événements et tout ce qui tournait autour de l’Olympique de Marseille. Cela lui donnait l’occasion de rencontrer et de connaître tout le milieu du football français, joueurs, entraîneurs, dirigeants et simples supporters. Et, par extension, la plupart des acteurs importants du football à travers le monde.
Et c’est ainsi qu’il devint agent de joueurs. Il s’est occupé de la carrière de prestigieux footballeurs comme Joseph-Antoine Bell, Marcel Desailly, Basile Boli, William Gallas, Samir Nasri ou encore Didier Drogba. Mais il restait toujours un fidèle de l’Olympique de Marseille dont il rejoindra le staff en 2004 comme manager général chargé des affaires sportives avant d’occuper, pendant la même année, le poste de président du directoire de l’Om par le conseil de surveillance du club. Et, un an après il devient président de Marseille grâce au soutien de l’actionnaire majoritaire, Robert Louis Dreyfus. C’est le même Dreyfus qui le fait virer en 2009. Libre de toute contrainte, il devient conférencier, consultant et partageait depuis lors sa vie entre Marseille et Dakar où réside sa famille paternelle et nombre de ses amis d’enfance.
Quel Sénégalais, sportif ou simple touriste n’a-t-il pas eu envie de rencontrer Pape Diouf lorsqu’il a l’occasion de se rendre à Marseille ? Quel footballeur, dirigeant ou simple amateur de foot sénégalais n’a-t-il pas reçu à Marseille pour parler… football ? Cet homme n’était pas né pour rester dans l’anonymat. Aussi, c’est tout le monde sportif sénégalais qui le pleure à l’unisson. Le monde du football mondial aussi sans doute.
Mamadou Ndiaye, Dakarposte
njaydakarposte@gmail.com
Après ses études en sciences politiques à Aix-en-Provence, il devient fonctionnaire des postes. C’est là qu’il rencontre un certain Tony Salvatori, multiple champion de France et international de chasse sous-marine, employé comme lui des Postes, qui le fera entrer comme pigiste au journal La Marseillaise dans les années 80. Depuis lors, il ne s’éloignera jamais des milieux de la presse même si le destin lui réservait d’autres surprises. C’est ainsi que ce Sénégalais, né au Tchad, de nationalité française et Marseillais de cœur deviendra agent de joueur. C’est son séjour au journal La Marseillaise qui le clouera à jamais dans le milieu sportif, lui qui dès son enfance était un fan de foot. Et pour cause, il était chargé de ne couvrir que les événements et tout ce qui tournait autour de l’Olympique de Marseille. Cela lui donnait l’occasion de rencontrer et de connaître tout le milieu du football français, joueurs, entraîneurs, dirigeants et simples supporters. Et, par extension, la plupart des acteurs importants du football à travers le monde.
Et c’est ainsi qu’il devint agent de joueurs. Il s’est occupé de la carrière de prestigieux footballeurs comme Joseph-Antoine Bell, Marcel Desailly, Basile Boli, William Gallas, Samir Nasri ou encore Didier Drogba. Mais il restait toujours un fidèle de l’Olympique de Marseille dont il rejoindra le staff en 2004 comme manager général chargé des affaires sportives avant d’occuper, pendant la même année, le poste de président du directoire de l’Om par le conseil de surveillance du club. Et, un an après il devient président de Marseille grâce au soutien de l’actionnaire majoritaire, Robert Louis Dreyfus. C’est le même Dreyfus qui le fait virer en 2009. Libre de toute contrainte, il devient conférencier, consultant et partageait depuis lors sa vie entre Marseille et Dakar où réside sa famille paternelle et nombre de ses amis d’enfance.
Quel Sénégalais, sportif ou simple touriste n’a-t-il pas eu envie de rencontrer Pape Diouf lorsqu’il a l’occasion de se rendre à Marseille ? Quel footballeur, dirigeant ou simple amateur de foot sénégalais n’a-t-il pas reçu à Marseille pour parler… football ? Cet homme n’était pas né pour rester dans l’anonymat. Aussi, c’est tout le monde sportif sénégalais qui le pleure à l’unisson. Le monde du football mondial aussi sans doute.
Mamadou Ndiaye, Dakarposte
njaydakarposte@gmail.com