La situation des Sénégalais d'Italie n’est pas des plus roses, pour dire le moins. Un de nos compatriotes, dénommé Mouhamadou Moustapha a parlé à la rédaction de dakarposte. Ce Sénégalais qui vit en Italie depuis plusieurs années déjà, a voulu attirer l’attention des parents de tous ces émigrés qui sont allés chercher «fortune» loin du pays de la Téranga et qui sont aujourd’hui confinés dans leur pays d’accueil en raison de la pandémie du coronavirus. Ces travailleurs émigrés, sur qui comptent un grand nombre de familles au pays pour joindre les deux bouts, sont aujourd’hui confrontés à de réelles difficultés car, la plupart d’entre eux ne bénéficient pas de contrat de travail et ne peuvent plus vaquer à leurs traditionnelles activités commerciales dans les rues des grandes villes européennes. En Italie, par exemple où le confinement total est de rigueur, les modou-modous ne savent plus à quel saint se vouer car ils sont confinés. Or, un modou-modou confiné est un individu sans activité donc, sans revenu et, en conséquence ne peut rien envoyer à sa famille. Aussi les messages de réconfort et d’espoir qu’ils font parvenir aux leurs, ne reflètent pas toujours la vérité, surtout lorsqu’ils affirment que «tout va bien».
Selon notre interlocuteur, ces Sénégalais de l’extérieur sont plus que fatigués car ils arrivent difficilement à s’en sortir entre le lit qu’ils louent au mois, l’électricité, la dépense hebdomadaire de rigueur… Dernièrement, ces "goorgoorlous" de l’Italie ont appris que le gouvernement de ce pays a offert une somme de 600 euros à tous les travailleurs restés confinés. Mais, ce dédommagement dû au confinement et à la perte de revenu ne concerne que les travailleurs qui possèdent un contrat de travail en bonne et due forme et non pas les modou-modous, marchands ambulants pour la plupart et qui ne sont pas reconnus par l’Etat italien. Ces derniers ne bénéficient donc d’aucune subvention ni d’aucune aide parce qu’ils sont pour l’essentiel des sans-papiers. A la limite, les modou-modous répertoriés par une commune où ils ont vécu plusieurs années peuvent être secourus par la mairie de la ville où ils résident, et encore…
C’est donc dire que nos compatriotes émigrés se trouvent dans une situation bien plus compliquée que celle que vivent leurs parents au pays. Les familles d’émigrés devraient donc accueillir avec beaucoup de prudence leurs messages qui laissent à croire que tout va bien pour eux.
Selon notre interlocuteur, ces Sénégalais de l’extérieur sont plus que fatigués car ils arrivent difficilement à s’en sortir entre le lit qu’ils louent au mois, l’électricité, la dépense hebdomadaire de rigueur… Dernièrement, ces "goorgoorlous" de l’Italie ont appris que le gouvernement de ce pays a offert une somme de 600 euros à tous les travailleurs restés confinés. Mais, ce dédommagement dû au confinement et à la perte de revenu ne concerne que les travailleurs qui possèdent un contrat de travail en bonne et due forme et non pas les modou-modous, marchands ambulants pour la plupart et qui ne sont pas reconnus par l’Etat italien. Ces derniers ne bénéficient donc d’aucune subvention ni d’aucune aide parce qu’ils sont pour l’essentiel des sans-papiers. A la limite, les modou-modous répertoriés par une commune où ils ont vécu plusieurs années peuvent être secourus par la mairie de la ville où ils résident, et encore…
C’est donc dire que nos compatriotes émigrés se trouvent dans une situation bien plus compliquée que celle que vivent leurs parents au pays. Les familles d’émigrés devraient donc accueillir avec beaucoup de prudence leurs messages qui laissent à croire que tout va bien pour eux.