Le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), Mamadou Ibra Kane, a exprimé, mardi, son indignation face à la publication d’une liste provisoire de médias reconnus par le ministère de la Communication. Lors d’un point de presse, il a fermement contesté le rôle attribué au gouvernement dans la validation de l’existence légale des entreprises de presse au Sénégal.
Selon Mamadou Ibra Kane, ni le ministère de la Communication ni le gouvernement n’ont la compétence de valider l’existence légale des médias. Il s’appuie sur l’article 11 de la Constitution sénégalaise, qui garantit la création de médias sans autorisation préalable.« L’enregistrement au ministère ne doit pas être confondu avec la reconnaissance de l’existence légale des entreprises de presse », a-t-il déclaré.
Pour lui, cet enregistrement vise uniquement à identifier les entreprises éligibles aux subventions de l’État et à l’accès au marché publicitaire public, sans pour autant remettre en cause leur statut légal.
La publication de la liste provisoire par le ministre de la Communication, Alioune Sall, a mis en lumière 112 entreprises de presse conformes aux dispositions du Code de la presse. Cette liste comprend : 10 télévisions, 11 entreprises de presse écrite, 17 radios, 11 radios communautaires, 6 web TV et 54 organes de presse en ligne. Pour le CDEPS, cette démarche traduit une tentative de contrôler et de restreindre l’activité des médias sous prétexte de régulation administrative.
Mamadou Ibra Kane considère cette initiative comme une atteinte directe à l’existence des médias indépendants. « C’est notre existence même, en tant qu’entreprises médiatiques, qui est menacée », a-t-il averti, promettant une réaction ferme. Le président du CDEPS a également annoncé une bataille juridique contre les deux arrêtés pris par le ministre de la Communication.
Rts
Selon Mamadou Ibra Kane, ni le ministère de la Communication ni le gouvernement n’ont la compétence de valider l’existence légale des médias. Il s’appuie sur l’article 11 de la Constitution sénégalaise, qui garantit la création de médias sans autorisation préalable.« L’enregistrement au ministère ne doit pas être confondu avec la reconnaissance de l’existence légale des entreprises de presse », a-t-il déclaré.
Pour lui, cet enregistrement vise uniquement à identifier les entreprises éligibles aux subventions de l’État et à l’accès au marché publicitaire public, sans pour autant remettre en cause leur statut légal.
La publication de la liste provisoire par le ministre de la Communication, Alioune Sall, a mis en lumière 112 entreprises de presse conformes aux dispositions du Code de la presse. Cette liste comprend : 10 télévisions, 11 entreprises de presse écrite, 17 radios, 11 radios communautaires, 6 web TV et 54 organes de presse en ligne. Pour le CDEPS, cette démarche traduit une tentative de contrôler et de restreindre l’activité des médias sous prétexte de régulation administrative.
Mamadou Ibra Kane considère cette initiative comme une atteinte directe à l’existence des médias indépendants. « C’est notre existence même, en tant qu’entreprises médiatiques, qui est menacée », a-t-il averti, promettant une réaction ferme. Le président du CDEPS a également annoncé une bataille juridique contre les deux arrêtés pris par le ministre de la Communication.
Rts