À propos de la crise au Ps, les responsables socialistes, réputés proches du secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, soufflent le chaud et le froid. Ils durcissent le ton tout en laissant une porte au dialogue. Au sortir du Bureau politique du parti, tenu samedi, cette position équilibriste a été nettement affichée.
« Les gens qui ne se retrouvent pas dans leurs partis, créent leurs propres partis, a lancé Abdoulaye Wilane. Le parti est une manière de se faire entendre par le peuple. » Le porte-parole du Ps de poursuivre : « Des personnes avaient payé des jeunes pour saboter la réunion (le 5 mars dernier). Nous les considérons comme des délinquants et aujourd’hui elles sont derrière les barreaux. Ces personnes se croyaient courageuses et pensaient que personne ne parlerait de leurs actes. »
S’il affiche la même fermeté que Wilane, notamment contre les proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, Serigne Mbaye Thiam se veut moins radical. « Le Parti socialiste condamne toute activité fractionnelle tendant à fragiliser le parti. Nous n’avons pas discuté de sanction, malgré le fait qu’il y ait des camarades qui, dans leur intervention, ont évoqué cette idée. Nous pensons qu’il faut épuiser toutes les ressources de la consultation, des négociations, des débats avant d’en arriver aux sanctions. Mais cela ne veut pas dire, non plus, qu’un militant ou responsable du Ps est à l’abri de sanctions. »
(Source : L’AS)
« Les gens qui ne se retrouvent pas dans leurs partis, créent leurs propres partis, a lancé Abdoulaye Wilane. Le parti est une manière de se faire entendre par le peuple. » Le porte-parole du Ps de poursuivre : « Des personnes avaient payé des jeunes pour saboter la réunion (le 5 mars dernier). Nous les considérons comme des délinquants et aujourd’hui elles sont derrière les barreaux. Ces personnes se croyaient courageuses et pensaient que personne ne parlerait de leurs actes. »
S’il affiche la même fermeté que Wilane, notamment contre les proches du maire de Dakar, Khalifa Sall, Serigne Mbaye Thiam se veut moins radical. « Le Parti socialiste condamne toute activité fractionnelle tendant à fragiliser le parti. Nous n’avons pas discuté de sanction, malgré le fait qu’il y ait des camarades qui, dans leur intervention, ont évoqué cette idée. Nous pensons qu’il faut épuiser toutes les ressources de la consultation, des négociations, des débats avant d’en arriver aux sanctions. Mais cela ne veut pas dire, non plus, qu’un militant ou responsable du Ps est à l’abri de sanctions. »
(Source : L’AS)