Le communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 8 septembre 2021 a finalement acté la tenue de la Conférence Sociale avant la fin de l’année en cours et qui avait été annoncée depuis le conseil des Ministres du 5 mai 2021.
Il y’a lieu de revisiter les termes et engagements pris lors de la dernière Conférence tenue en 2017 et se désoler que seul le problème de la pension minimale a été résolu. Cette pension minimale a été portée à 35.000 à partir du 15 Octobre 2018 avec effet rétroactif au 01/01/2018 mais ne concerne en fait que 30.000 allocataires pour un cout estimé à 5,3 milliards. Pour cette catégorie, la pension a été multipliée par 2. Et pour la grande masse des allocataires, seulement un relèvement de 5% des allocations leur a été alloué. Ainsi un pensionnaire qui avait 50.000 se retrouve avec une augmentation de 5.000. Voilà ce qui a été fait et depuis 2018 et depuis lors aucune augmentation sur les pensions alors que le cout de la vie est devenu plus cher et les retraités continuent d’entretenir leurs familles avec leurs maigres pensions
Le problème du minimum vieillesse que vous aviez suggéré a été rangée aux calendes grecques
Les textes obsolètes datant de 1958 donc avant l’indépendance continuent à régir les retraités 61 ans après l’accession du pays à la souveraineté internationale (UNE HONTE) alors que même la Cour des Comptes a demandé la révision de ces statuts depuis son rapport public de 2014
Et le 1er acte de changement des 48 articles constituant les statuts de l’IPRES devra être fort justement l’article 7 qui devra faire participer les retraités dans la gestion de l’institution et non en tant qu’observateurs. La seule modification de cet article aura forcément des répercussions sur les articles 14, 21
Revoir les articles 23 et 27 sur la durée du mandat des administrateurs et des attributions du CA
Et enfin l’article 28 qui est la source de toute la délinquance financière et dérives constatées dans la gestion de l’IPRES
Dans une tribune que j’ai publié le 17/12/2020 sous forme de lettre ouverte, je posais le problème des veuves qui continuent à ce jour des pensions dérisoires de 9.000 à 20.000 parce que car n’étant pas concernées par la pension minimale qui est de 35.000
Nous avons un cas patent dans notre association des Retraités, Veuves, Veufs et Orphelins du Sénégal basée à Keur Massar d’une veuve qui a une pension de 11.000 et qui s’est retrouvée il y’a 2 mois avec une ordonnance de 20.000 délivrée par le CMS de l’l’IPRES tenez-vous bien
L’actualité sur la faiblesse des pensions va demeurer si rien n’est fait pour les veuves et les orphelins qui voient leur famille privée de la moitié de leur revenu dès le décès du père de famille au moment où l’IPRES s’enrichit d’égal montant tel une entreprise de croque-mort.
Depuis la 2ème Conférence Sociale qui a vu la situation alarmiste décrite par le Ministère ayant en charge sa tutelle technique, on nous parle de « tension de trésorerie permanente» pour couvrir ses charges d’allocation jusqu’à préconiser LA BAISSE DES PENSIONS et pourtant par ailleurs, il est fait mention dans le DPBEP 2016/2018 page 40 du résultat technique positif de l’Institution qui est parvenue à constituer une réserve couvrant plus de trois années de dépenses d’allocations.
Depuis 2 ans, les cartes biométriques demeurent une nébuleuse. On nous parle de 87.000 cartes confectionnées, mais curieusement elles sont distribuées de manière sélective et pour les rares retraités qui en sont détenteurs, la carte n’est pas encore fonctionnelle car il faudrait que tous les retraités disposent de leurs cartes
Ce problème n’a pas encore livré tous ses secrets et chaque mois, les retraités et veuves perçoivent difficilement leurs pensions avec Postfinances
Des retraités ont perçu après la tamxaritt leurs pensions. Une galère sans fin
Et il vous suffit de visiter les sites et pages des retraités qui sont publics pour vous rendre compte du degré de dépit et de mépris que les retraités ont des dirigeants de l’IPRES et qui ne vous rendent nullement service car étant de votre camp
Et puis Monsieur le Président, il faut faire cesser par la tutelle financière de l’IPRES cette cavalerie financière de titrisation de ses créances utilisée en 2019 et 2920 pour avoir du cash et qui peuvent être des sources d’enrichissement sans cause à cause de la décote
Qu’on n’essaie pas de nous jouer la farce de la 2ème Conférence sociale avec la ruse de l’ancien Ministre du Travail et de Racine SY consistant à remplir la salle de personnes étrangères au thème et de représentants d’Associations de Retraités godillots connus pour être des rentiers et qui sont satisfaits de la gouvernance scandaleuse de l’IPRES en théorisant une présidence à vie pour un PCA déjà PCA du ciel, de la terre et des mers
Les cartes d’invitation avaient été distribuées à l’époque de manière sélective et ainsi peu d’associations de retraités et syndicalistes avaient bénéficié de plus de 2cartes d’invitation
Presque toute la salle était remplie d’élèves, étudiants, jeunes filles et femmes, fortement mobilisés, grassement pris en charge et qui animaient la salle par des applaudissements
Ce n’est pas trop demander que d’inviter la Direction de l’Ipres à revenir sur l’échéancier de paiement des pensions, pour le caler aux dates de règlement des factures d’eau, d’électricité, de téléphone et de scolarité à savoir le 5 de chaque mois
En espérant qu’au sortir de ce conclave, les retraités vous entendront dire comme avec les jeunes, « JE VOUS AI COMPRIS » avec des mesures d’accompagnement comme la hausse des pensions de tous les allocataires.
Salif N’diaye
Il y’a lieu de revisiter les termes et engagements pris lors de la dernière Conférence tenue en 2017 et se désoler que seul le problème de la pension minimale a été résolu. Cette pension minimale a été portée à 35.000 à partir du 15 Octobre 2018 avec effet rétroactif au 01/01/2018 mais ne concerne en fait que 30.000 allocataires pour un cout estimé à 5,3 milliards. Pour cette catégorie, la pension a été multipliée par 2. Et pour la grande masse des allocataires, seulement un relèvement de 5% des allocations leur a été alloué. Ainsi un pensionnaire qui avait 50.000 se retrouve avec une augmentation de 5.000. Voilà ce qui a été fait et depuis 2018 et depuis lors aucune augmentation sur les pensions alors que le cout de la vie est devenu plus cher et les retraités continuent d’entretenir leurs familles avec leurs maigres pensions
Le problème du minimum vieillesse que vous aviez suggéré a été rangée aux calendes grecques
Les textes obsolètes datant de 1958 donc avant l’indépendance continuent à régir les retraités 61 ans après l’accession du pays à la souveraineté internationale (UNE HONTE) alors que même la Cour des Comptes a demandé la révision de ces statuts depuis son rapport public de 2014
Et le 1er acte de changement des 48 articles constituant les statuts de l’IPRES devra être fort justement l’article 7 qui devra faire participer les retraités dans la gestion de l’institution et non en tant qu’observateurs. La seule modification de cet article aura forcément des répercussions sur les articles 14, 21
Revoir les articles 23 et 27 sur la durée du mandat des administrateurs et des attributions du CA
Et enfin l’article 28 qui est la source de toute la délinquance financière et dérives constatées dans la gestion de l’IPRES
Dans une tribune que j’ai publié le 17/12/2020 sous forme de lettre ouverte, je posais le problème des veuves qui continuent à ce jour des pensions dérisoires de 9.000 à 20.000 parce que car n’étant pas concernées par la pension minimale qui est de 35.000
Nous avons un cas patent dans notre association des Retraités, Veuves, Veufs et Orphelins du Sénégal basée à Keur Massar d’une veuve qui a une pension de 11.000 et qui s’est retrouvée il y’a 2 mois avec une ordonnance de 20.000 délivrée par le CMS de l’l’IPRES tenez-vous bien
L’actualité sur la faiblesse des pensions va demeurer si rien n’est fait pour les veuves et les orphelins qui voient leur famille privée de la moitié de leur revenu dès le décès du père de famille au moment où l’IPRES s’enrichit d’égal montant tel une entreprise de croque-mort.
Depuis la 2ème Conférence Sociale qui a vu la situation alarmiste décrite par le Ministère ayant en charge sa tutelle technique, on nous parle de « tension de trésorerie permanente» pour couvrir ses charges d’allocation jusqu’à préconiser LA BAISSE DES PENSIONS et pourtant par ailleurs, il est fait mention dans le DPBEP 2016/2018 page 40 du résultat technique positif de l’Institution qui est parvenue à constituer une réserve couvrant plus de trois années de dépenses d’allocations.
Depuis 2 ans, les cartes biométriques demeurent une nébuleuse. On nous parle de 87.000 cartes confectionnées, mais curieusement elles sont distribuées de manière sélective et pour les rares retraités qui en sont détenteurs, la carte n’est pas encore fonctionnelle car il faudrait que tous les retraités disposent de leurs cartes
Ce problème n’a pas encore livré tous ses secrets et chaque mois, les retraités et veuves perçoivent difficilement leurs pensions avec Postfinances
Des retraités ont perçu après la tamxaritt leurs pensions. Une galère sans fin
Et il vous suffit de visiter les sites et pages des retraités qui sont publics pour vous rendre compte du degré de dépit et de mépris que les retraités ont des dirigeants de l’IPRES et qui ne vous rendent nullement service car étant de votre camp
Et puis Monsieur le Président, il faut faire cesser par la tutelle financière de l’IPRES cette cavalerie financière de titrisation de ses créances utilisée en 2019 et 2920 pour avoir du cash et qui peuvent être des sources d’enrichissement sans cause à cause de la décote
Qu’on n’essaie pas de nous jouer la farce de la 2ème Conférence sociale avec la ruse de l’ancien Ministre du Travail et de Racine SY consistant à remplir la salle de personnes étrangères au thème et de représentants d’Associations de Retraités godillots connus pour être des rentiers et qui sont satisfaits de la gouvernance scandaleuse de l’IPRES en théorisant une présidence à vie pour un PCA déjà PCA du ciel, de la terre et des mers
Les cartes d’invitation avaient été distribuées à l’époque de manière sélective et ainsi peu d’associations de retraités et syndicalistes avaient bénéficié de plus de 2cartes d’invitation
Presque toute la salle était remplie d’élèves, étudiants, jeunes filles et femmes, fortement mobilisés, grassement pris en charge et qui animaient la salle par des applaudissements
Ce n’est pas trop demander que d’inviter la Direction de l’Ipres à revenir sur l’échéancier de paiement des pensions, pour le caler aux dates de règlement des factures d’eau, d’électricité, de téléphone et de scolarité à savoir le 5 de chaque mois
En espérant qu’au sortir de ce conclave, les retraités vous entendront dire comme avec les jeunes, « JE VOUS AI COMPRIS » avec des mesures d’accompagnement comme la hausse des pensions de tous les allocataires.
Salif N’diaye