Le département d’Etat américain a publié une nouvelle série de lettres de l’ex-chef de la diplomatie US Hillary Clinton concernant la rébellion libyenne de 2011. Ces nouveaux documents semblent jeter un peu plus de lumière sur les raisons ayant poussé les pays occidentaux, dont la France, à s’engager dans le conflit libyen aux côtés des anti-Kadhafi. Ainsi, une lettre reçue par Mme Clinton le 2 avril 2011 cite des données obtenues auprès de sources proches de la famille Kadhafi selon lesquelles le gouvernement libyen de l’époque disposait de 143 tonnes d’or et du même volume d’argent.
« Cet or a été accumulé avant le début de la rébellion en cours et était destiné à la mise en place d’une monnaie panafricaine basée sur le dinar or libyen qui devrait fournir aux pays africains francophones une alternative au franc français », indique l’auteur de la lettre caché sous le nom de « Sid ».
Selon lui, le projet visant à instaurer une monnaie panafricaine a été découvert par le renseignement français « juste avant la rébellion » et figurait parmi les facteurs ayant poussé la France, dirigée à l’époque par Nicolas Sarkozy, à prendre part à l’opération libyenne.
L’interlocuteur de Mme Clinton ajoute que la décision de M.Sarkozy s’expliquait par plusieurs raisons, dont la volonté d’accroître la part française dans la production pétrolière libyenne et de renforcer l’influence de Paris en Afrique du Nord.
Dans le même temps, le leader de la République cherchait à « améliorer sa popularité en France » ainsi qu’à donner à l’armée française une occasion de « réaffirmer sa position dans le monde ».
La rébellion libyenne de 2011, soutenue par l’Otan, a débouché sur le renversement du régime de Mouammar Kadhafi qui gouvernait le pays depuis 1969. Depuis sa chute, deux gouvernements rivaux, l’un dans l’Est reconnu par la communauté internationale et l’autre siégeant à Tripoli, se disputent le pouvoir.
Les groupes djihadistes, dont l’Etat islamique, ou Daech, ont profité du chaos qui règne en Libye pour s’implanter dans le pays.
« Cet or a été accumulé avant le début de la rébellion en cours et était destiné à la mise en place d’une monnaie panafricaine basée sur le dinar or libyen qui devrait fournir aux pays africains francophones une alternative au franc français », indique l’auteur de la lettre caché sous le nom de « Sid ».
Selon lui, le projet visant à instaurer une monnaie panafricaine a été découvert par le renseignement français « juste avant la rébellion » et figurait parmi les facteurs ayant poussé la France, dirigée à l’époque par Nicolas Sarkozy, à prendre part à l’opération libyenne.
L’interlocuteur de Mme Clinton ajoute que la décision de M.Sarkozy s’expliquait par plusieurs raisons, dont la volonté d’accroître la part française dans la production pétrolière libyenne et de renforcer l’influence de Paris en Afrique du Nord.
Dans le même temps, le leader de la République cherchait à « améliorer sa popularité en France » ainsi qu’à donner à l’armée française une occasion de « réaffirmer sa position dans le monde ».
La rébellion libyenne de 2011, soutenue par l’Otan, a débouché sur le renversement du régime de Mouammar Kadhafi qui gouvernait le pays depuis 1969. Depuis sa chute, deux gouvernements rivaux, l’un dans l’Est reconnu par la communauté internationale et l’autre siégeant à Tripoli, se disputent le pouvoir.
Les groupes djihadistes, dont l’Etat islamique, ou Daech, ont profité du chaos qui règne en Libye pour s’implanter dans le pays.