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POUR L’ETABLISSEMENT DE LEUR PASSEPORTS EN VUE DE LA REGULARISATION DE LEURS SITUATIONS LES SENEGALAIS DU BRESIL ET D’ARGENTINE LANCENT UNE PETITION EN LIGNE

Rédigé par Dakarposte le Jeudi 29 Décembre 2016 à 06:05

POUR L’ETABLISSEMENT DE LEUR PASSEPORTS EN VUE DE LA REGULARISATION DE LEURS SITUATIONS LES SENEGALAIS DU BRESIL ET D’ARGENTINE LANCENT UNE PETITION EN LIGNE
Les Sénégalais de l’Amérique latine, en l’occurrence du Brésil et de l’Argentine, risquent de ne pas faire partie des étrangers à régulariser pour l’année 2017. C’est pour éviter cette éventualité qu’ils ont lancé une pétition en ligne (sur Internet) pour alerter les autorités pour l’établissement de leurs passeports en vue de la régularisation de leurs situations dans les délais dans leurs pays d’accueil. D’ailleurs, cette pétition est initiée et lancée par Mame Maty Fall «avec seulement une signature au départ et il y a maintenant 132 signataires».

Selon le lien de la pétition envoyé à Sud Quotidien, ils sont encouragés dans leur initiative, par la décision de ces Etats de régulariser les étrangers vivant sur leur sol. Pour bénéficier de ces largesses, ils sont obligés d’avoir un passeport en cours de validité (pour obtenir un papier). «Nous avons besoin de passeport pour obtenir des titres de séjour afin de régulariser notre situation, respecter les lois de nos pays d’accueil (Brésil, Argentine). 

N’ayant pas de passeport valide, difficile de bénéficier d’un titre de séjour, impossible de trouver du travail avec un contrat à durée déterminé ou indéterminé sans compter les nombreux problèmes que nous rencontrons pour envoyer de l’argent à nos familles restées au Sénégal», lit-on dans la lettre de la pétition. 

Selon les signataires, la Direction des Sénégalais de l’extérieur leur avait promis d’envoyer une délégation pour l’établissement des passeports, mais finalement ils n’ont vu personne. Suffisant pour qu’ils soutiennent: «apparemment, le gouvernement du Sénégal n’a aucune considération à notre égard car nous ne cessons de les saisir sur ce sujet sans aucune réponse fiable». 

SudOnline Ibrahima DIALLO



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