MaRcky n’appréciera pas qu’on dise du Sénégal qu’il est un pays pauvre, parmi les 25 les plus pauvres de la planète. Donc nous n’entrerons pas dans le jeu du Fmi qui peine à être convaincu que notre pays, sous perfusion du Plan Sénégal Endettement, peut atteindre l'autosuffisance en «rire» en 2016, l’émergence en 2017 et le développement en 2035. En ces lendemains de tamxarite, inutile de vous dire que chez nous comme ailleurs, tout est objet au déguisement à quelques jours d’Halloween.
Les homos passent pour des hétéros, les députés de la majorité, deviennent des valets de chambre, et le président du parlement, déguisé en geôlier grassement rémunéré pour jouer les méchants. En revanche, l'impertinence est toujours de mise dans cette revue Politik-ment incorrecte, fortement déconseillée à tout adepte d’un monde à l’endroit. Ici tout est allant-vers. On chatouille, on provoque et on «dit femme». On déforme, on transforme mais on informe, avec une bonne dose d’humour. Vous êtes prévenus. C’est reparti !
De Mustafa à Moustapha
D’habitude c’est Mustafa Diakhassé, le Pdg de Bby à l’Assemblée, qui revendiquait le monopole de la confusion et des amalgames parlementaires involontaires. Dorénavant il a passé le relais à l’autre Moustapha, le vieil homme du perchoir qui, sciemment, a mis les bœufs après la charrue, juste pour faire chier Me Wédi. En élisant le bureau du parlement avant la formation des groupes du parlement, du jamais vu, il épuise le crédit de son «forfait-ture» de 5 ans non renouvelables pour cause de vieillesse avancée, à la tête des dépités.
Tajaboon, MaRcky se déguise !
Vous avez eu du mal à reconnaître MaRcky dans son déguisement sobre de «dikta-taire» vertueux. Son nouveau costume qui fait penser au Fou de Kanilaï, ne lui va pas si mal. Contrairement à certains de ses ministres qui étaient méconnaissables dans leurs déguisements, MaRcky ne s’est pas travesti. Puisqu’il avait du mal à faire disparaître ce ventre qui reste toujours aussi ballonné que quand il fait du sport et mange moins de sucreries. Chez lui, le naturel prend toujours le dessus. Sur tout !
Mardi gras chez les musulmans
Non, rassurez-vous. Même s’il est habitué à envoyer des Mangas en prison pendant la Toussaint et les y oublier pour de bon, MaRcky n’est pas un dictateur. Il s’est simplement déguisé pour les besoins du soir de tajaboon où les uns et les autres jouent des rôles qui ne sont pas les leurs. Par contre, son major d’homme, Moustapha du perchoir, reste le seul à n’avoir pas porté de déguisement : il s’es comporté le plus naturellement du monde, le visage toujours aussi renfrogné. Eternel faiseur de roi, le voilà très à l’aise dans le rôle d’éternel exécutant des ordres du MaRcky de Sall qui lui tend le chicot avec lequel fouetter un vieil homme sans défense…
Tafa, le putschiste !
Le procédé a donc été éventé par le tonitruant avocat, Me Diouf, déguisé en perroquet la veille de tamxarite. «Le vote est faussé par Niasse, la constitution des groupes précédant le vote du bureau. Niasse le savait très bien, mais il a commis une forfaiture, c’est un putsch qu’il a orchestré pour favoriser un groupe», a sifflé El perroquet, qui n’écarte pas l’idée d’un nouveau 23 juin, pour faire comprendre à MaRcky et Moustapha, que les dépités de l’opposition, sont plus que jamais déterminés à ne pas fermer la gueule. Enfin réveillés, ils ont tous ou presque, décidé de faire du jihadou nafs. Le groupe ou la mort ! Ou la prison pour les caricaturistes qui veulent peindre un Manga…
Modou Diagne Judas…
Wanted ! A prendre, mort ou vif. Le Pds traque son traître, du moins celui qu’il prend comme tel. Le député Modou Diagne, méconnaissable dans son nouveau rôle de «Judas parlementaire», est devenu le punching-ball de l’opposition, l'ennemi juré de ses frères libéraux qui veulent le pendre à un croc de boucher. Accusé de «collision avec l’adversaire», il refuse de se laisser abattre. Mais on se demande si tout ceci n’est pas un raccourci, trop simpliste pour des députés libéraux qui ont du mal à gérer, en interne, leurs problèmes politiques évacués in-volontairement à l’Assemblée. Avec le coup de pouce de MaRcky et de Wédi à la fois…
Silence, on manœuvre !
La constante du Pds veut ainsi prouver à l’opinion qu’il reste encore Maître du Je. En tranchant en faveur de Aida Mbodj, Wédi neutralise un des frondeurs de son parti, par un autre frondeur à qui il fait miroiter des responsabilités, à la tête du même parti qu’il voudra confier à un détenu non encore élargi. Et le moment venu, Wédi qui a son propre agenda et qui aura fini de régler ses comptes avec Judas, Aid(er)a Mme Mbodji à partir avec ou sans bruit, comme sont partis tous ceux qui l’ont précédée et qui ont, dans leur passé de militant, développé des ambitions et fait acte de rebelle-Lion, ne serait-ce qu’une fois.
Les pauvres selon le Fmi
Le pays où l'on avance en reculant, et où le verbiage médiatique suffit de programme politique à une classe politique dirigeante qui, en dehors de l'endettement à coup de milliards, ne sait pas comment s’y prendre pour produire les richesses tant attendues depuis trois ans. Bravo, le Sénégal est entré dans le top 25 Fmi des pays les plus pauvres de la planète et cela n’a pas l’air de surprendre. Par contre c’est toujours la faute à Wédi parce que, si le Vieux avait bien travaillé, on n’aurait pas hérité d’un Gargantua indécis, mal préparé à la fonction de président. D’ailleurs, qui pourrait reprocher à un étudiant de rater son semestre pour n’avoir pas pris les modules requis…
Plan Sénégal endettement
Le Sénégal émergent est devenu une réalité palpable, dans la presse seulement, dans ces médias qui ont fini de convaincre les Sénégalais que la rupture est en marche dans un pays qui construit des prisons sans produire assez de richesses. Un pays où les nantis bénéficient de la politique d’assistanat de l’Etat, lorsque les femmes de diplomates, mieux payés que certains professeurs d’université, voyagent avec des passeports diplomatiques et empochent un jackpot de 500 000 F Cfa à chaque fin de mois, sans le moindre service civique. Côté budget, on se gave comme un porc, la présidence, se taille la part du lion. Les rares richesses que produit le pays, sont investies dans l'entretien d'une clientèle politique...
Revue de presse rappée
Après le journal rappé, voilà la revue de presse rappée, sur Walf Fm. A écouter le Ahmet Aidara du hip-hop, la Rp de Walf fait penser à l’album Dékil rap de Rap’adio, le groupe mythique de la fin des années 90. Après la théâtralisation des revues de presse, bienvenue dans la «rapisation» des Revues de presse. A coup sûr, s'il se fait virer ou s'il décide de quitter Walf, MC Rp pourra faire carrière dans le hip-hop. Xuman, Keyti, Bibson, Awadi, on vous le recommande fortement.
Bonne semaine à tous !
Rassemblés par Momar Mbaye
Les homos passent pour des hétéros, les députés de la majorité, deviennent des valets de chambre, et le président du parlement, déguisé en geôlier grassement rémunéré pour jouer les méchants. En revanche, l'impertinence est toujours de mise dans cette revue Politik-ment incorrecte, fortement déconseillée à tout adepte d’un monde à l’endroit. Ici tout est allant-vers. On chatouille, on provoque et on «dit femme». On déforme, on transforme mais on informe, avec une bonne dose d’humour. Vous êtes prévenus. C’est reparti !
De Mustafa à Moustapha
D’habitude c’est Mustafa Diakhassé, le Pdg de Bby à l’Assemblée, qui revendiquait le monopole de la confusion et des amalgames parlementaires involontaires. Dorénavant il a passé le relais à l’autre Moustapha, le vieil homme du perchoir qui, sciemment, a mis les bœufs après la charrue, juste pour faire chier Me Wédi. En élisant le bureau du parlement avant la formation des groupes du parlement, du jamais vu, il épuise le crédit de son «forfait-ture» de 5 ans non renouvelables pour cause de vieillesse avancée, à la tête des dépités.
Tajaboon, MaRcky se déguise !
Vous avez eu du mal à reconnaître MaRcky dans son déguisement sobre de «dikta-taire» vertueux. Son nouveau costume qui fait penser au Fou de Kanilaï, ne lui va pas si mal. Contrairement à certains de ses ministres qui étaient méconnaissables dans leurs déguisements, MaRcky ne s’est pas travesti. Puisqu’il avait du mal à faire disparaître ce ventre qui reste toujours aussi ballonné que quand il fait du sport et mange moins de sucreries. Chez lui, le naturel prend toujours le dessus. Sur tout !
Mardi gras chez les musulmans
Non, rassurez-vous. Même s’il est habitué à envoyer des Mangas en prison pendant la Toussaint et les y oublier pour de bon, MaRcky n’est pas un dictateur. Il s’est simplement déguisé pour les besoins du soir de tajaboon où les uns et les autres jouent des rôles qui ne sont pas les leurs. Par contre, son major d’homme, Moustapha du perchoir, reste le seul à n’avoir pas porté de déguisement : il s’es comporté le plus naturellement du monde, le visage toujours aussi renfrogné. Eternel faiseur de roi, le voilà très à l’aise dans le rôle d’éternel exécutant des ordres du MaRcky de Sall qui lui tend le chicot avec lequel fouetter un vieil homme sans défense…
Tafa, le putschiste !
Le procédé a donc été éventé par le tonitruant avocat, Me Diouf, déguisé en perroquet la veille de tamxarite. «Le vote est faussé par Niasse, la constitution des groupes précédant le vote du bureau. Niasse le savait très bien, mais il a commis une forfaiture, c’est un putsch qu’il a orchestré pour favoriser un groupe», a sifflé El perroquet, qui n’écarte pas l’idée d’un nouveau 23 juin, pour faire comprendre à MaRcky et Moustapha, que les dépités de l’opposition, sont plus que jamais déterminés à ne pas fermer la gueule. Enfin réveillés, ils ont tous ou presque, décidé de faire du jihadou nafs. Le groupe ou la mort ! Ou la prison pour les caricaturistes qui veulent peindre un Manga…
Modou Diagne Judas…
Wanted ! A prendre, mort ou vif. Le Pds traque son traître, du moins celui qu’il prend comme tel. Le député Modou Diagne, méconnaissable dans son nouveau rôle de «Judas parlementaire», est devenu le punching-ball de l’opposition, l'ennemi juré de ses frères libéraux qui veulent le pendre à un croc de boucher. Accusé de «collision avec l’adversaire», il refuse de se laisser abattre. Mais on se demande si tout ceci n’est pas un raccourci, trop simpliste pour des députés libéraux qui ont du mal à gérer, en interne, leurs problèmes politiques évacués in-volontairement à l’Assemblée. Avec le coup de pouce de MaRcky et de Wédi à la fois…
Silence, on manœuvre !
La constante du Pds veut ainsi prouver à l’opinion qu’il reste encore Maître du Je. En tranchant en faveur de Aida Mbodj, Wédi neutralise un des frondeurs de son parti, par un autre frondeur à qui il fait miroiter des responsabilités, à la tête du même parti qu’il voudra confier à un détenu non encore élargi. Et le moment venu, Wédi qui a son propre agenda et qui aura fini de régler ses comptes avec Judas, Aid(er)a Mme Mbodji à partir avec ou sans bruit, comme sont partis tous ceux qui l’ont précédée et qui ont, dans leur passé de militant, développé des ambitions et fait acte de rebelle-Lion, ne serait-ce qu’une fois.
Les pauvres selon le Fmi
Le pays où l'on avance en reculant, et où le verbiage médiatique suffit de programme politique à une classe politique dirigeante qui, en dehors de l'endettement à coup de milliards, ne sait pas comment s’y prendre pour produire les richesses tant attendues depuis trois ans. Bravo, le Sénégal est entré dans le top 25 Fmi des pays les plus pauvres de la planète et cela n’a pas l’air de surprendre. Par contre c’est toujours la faute à Wédi parce que, si le Vieux avait bien travaillé, on n’aurait pas hérité d’un Gargantua indécis, mal préparé à la fonction de président. D’ailleurs, qui pourrait reprocher à un étudiant de rater son semestre pour n’avoir pas pris les modules requis…
Plan Sénégal endettement
Le Sénégal émergent est devenu une réalité palpable, dans la presse seulement, dans ces médias qui ont fini de convaincre les Sénégalais que la rupture est en marche dans un pays qui construit des prisons sans produire assez de richesses. Un pays où les nantis bénéficient de la politique d’assistanat de l’Etat, lorsque les femmes de diplomates, mieux payés que certains professeurs d’université, voyagent avec des passeports diplomatiques et empochent un jackpot de 500 000 F Cfa à chaque fin de mois, sans le moindre service civique. Côté budget, on se gave comme un porc, la présidence, se taille la part du lion. Les rares richesses que produit le pays, sont investies dans l'entretien d'une clientèle politique...
Revue de presse rappée
Après le journal rappé, voilà la revue de presse rappée, sur Walf Fm. A écouter le Ahmet Aidara du hip-hop, la Rp de Walf fait penser à l’album Dékil rap de Rap’adio, le groupe mythique de la fin des années 90. Après la théâtralisation des revues de presse, bienvenue dans la «rapisation» des Revues de presse. A coup sûr, s'il se fait virer ou s'il décide de quitter Walf, MC Rp pourra faire carrière dans le hip-hop. Xuman, Keyti, Bibson, Awadi, on vous le recommande fortement.
Bonne semaine à tous !
Rassemblés par Momar Mbaye
Auteur: "Zimpertinents du web" - Seneweb.com