Ousmane Tanor Dieng: «Le chef de l’Etat a l’obligation de tenir compte de l’avis du Conseil constitutionnel»
Le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng était l’invité de «Grand Jury » sur la Rfm, ce dimanche 24 janvier 2016.
Interrogé par Mamoudou Ibra Kane, il a entre autres sujets, donné son point de vue sur la saisine du conseil constitutionnel par le chef de l’Etat sur la réduction de son mandat.
Ainsi, contrairement à ceux qui disent que Macky Sall n’est pas lié à l’avis du Conseil constitutionnel sur la réduction de son mandat sur le projet de révision de la Constitution, Ousmane Tanor Dieng a soutenu que le chef de l’Etat est tenu de prendre en compte l’avis de cette cour.
«Notre doctrine au Parti socialiste, c’est le respect scrupuleux du Conseil constitutionnel. Etre républicain, c’est respecter les Institutions de la République, y compris leurs avis et leurs décisions», a dit le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps).
Et de poursuivre : «le président de la République veut recueillir l’avis du Conseil constitutionnel et le président de l’Assemblée nationale. Il faut reconnaitre au président de la République le droit et le droit en conscience de gérer la décision qui lui est donnée. C’est à lui, président de la République de dire : la décision qui m’est donnée, voilà ce que j’en fais».
Toujours, selon Tanor Dieng : «on a vu même des présidents de la République, prendre leur plume et attaquer, même pas un avis, mai une décision du Conseil constitutionnel. Cela me semble catastrophique. Le Conseil constitutionnel, il faut le conforter, il faut le renforcer et non pas le décrédibiliser en ne tenant pas compte de l’avis qu’on lui a demandé et qu’il a donné».
A propos de son comportement suite aux ovations portées sur Khalifa Sall lors de l’ouverture de l’école du parti, Tanor dira «non, moi, je ne m’emporte pas. D’ailleurs, c’est pourquoi je fais du yoga et Diouf m’a dit de ne pas me fâcher en public». Il poursuit «il y a des gens qui se sont levés ce jour là pour ovationner et ce sont ces genres de comportements qu’on ne peut pas tolérer dans notre pari».
Interrogé par Mamoudou Ibra Kane, il a entre autres sujets, donné son point de vue sur la saisine du conseil constitutionnel par le chef de l’Etat sur la réduction de son mandat.
Ainsi, contrairement à ceux qui disent que Macky Sall n’est pas lié à l’avis du Conseil constitutionnel sur la réduction de son mandat sur le projet de révision de la Constitution, Ousmane Tanor Dieng a soutenu que le chef de l’Etat est tenu de prendre en compte l’avis de cette cour.
«Notre doctrine au Parti socialiste, c’est le respect scrupuleux du Conseil constitutionnel. Etre républicain, c’est respecter les Institutions de la République, y compris leurs avis et leurs décisions», a dit le Secrétaire général du Parti socialiste (Ps).
Et de poursuivre : «le président de la République veut recueillir l’avis du Conseil constitutionnel et le président de l’Assemblée nationale. Il faut reconnaitre au président de la République le droit et le droit en conscience de gérer la décision qui lui est donnée. C’est à lui, président de la République de dire : la décision qui m’est donnée, voilà ce que j’en fais».
Toujours, selon Tanor Dieng : «on a vu même des présidents de la République, prendre leur plume et attaquer, même pas un avis, mai une décision du Conseil constitutionnel. Cela me semble catastrophique. Le Conseil constitutionnel, il faut le conforter, il faut le renforcer et non pas le décrédibiliser en ne tenant pas compte de l’avis qu’on lui a demandé et qu’il a donné».
A propos de son comportement suite aux ovations portées sur Khalifa Sall lors de l’ouverture de l’école du parti, Tanor dira «non, moi, je ne m’emporte pas. D’ailleurs, c’est pourquoi je fais du yoga et Diouf m’a dit de ne pas me fâcher en public». Il poursuit «il y a des gens qui se sont levés ce jour là pour ovationner et ce sont ces genres de comportements qu’on ne peut pas tolérer dans notre pari».
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