L’affaire Ahmed Ndiaye, du nom de l’ingénieur en génie civil accusé de conduite en état d’ivresse, d’injures publiques et de menaces de mort devant le domicile familial du Premier ministre Ousmane Sonko, a connu un tournant inattendu hier. Alors que le tribunal des flagrants délits de Ziguinchor devait statuer sur son sort, la famille Sonko a choisi la voie du pardon, renonçant à toute demande de réparation.
Une nuit d’ivresse et des propos déplacés
Les faits remontent au 2 février dernier, lorsque l’ingénieur Ahmed Ndiaye, sous l’effet de l’alcool, s’est retrouvé devant la maison des Sonko à Ziguinchor, lançant des propos injurieux et menaçants. Selon L’Observateur, il aurait insulté les frères du Premier ministre en déclarant :
« Votre frère, le Premier ministre Ousmane Sonko, et le président de la République Bassirou Diomaye Faye n’ont rien foutu dans le pays. »
Pire encore, il aurait raillé la famille devant les voisins en faisant allusion à l’affaire Adji Sarr, un sujet toujours sensible : « Ce n’était pas moi qui avais couché avec Adji Sarr ! »
Face à ces accusations, l’accusé a tenté de minimiser son comportement devant le juge, répétant qu’il ne se souvenait pas de ses propos. « Je n’ai pas assez de souvenance de ce qui s’était passé et de mes propos », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant une « erreur » d’avoir ciblé la maison du Premier ministre.
Un pardon, mais pas d’impunité
Malgré la gravité des faits, Ousmane Sonko et ses frères ont décidé de faire preuve de clémence.
Selon L’Observateur, leur avocat, Me Djiby Diagne, a affirmé à la barre : « Le Premier ministre Ousmane Sonko et ses deux frères qui ne réclament pas de dommages et intérêts, ont pardonné. Ils ont renoncé à la réparation du préjudice causé. Ce n’est pas l’argent qui les intéresse et le Tribunal n’est pas le lieu où on doit se faire de l’argent. »
Cependant, ce pardon ne signifiait pas une exemption de peine. Le parquet a requis une condamnation d’un an de prison, dont trois mois ferme, ainsi qu’une amende de 500 000 FCFA.
Détenu depuis le 2 février, Ahmed Ndiaye connaîtra son sort mardi prochain. En attendant, ce geste du Premier ministre et de sa famille marque un moment fort du procès : celui d’un pardon accordé, malgré l’outrage et l’humiliation publique.
Dakaractu.com
Une nuit d’ivresse et des propos déplacés
Les faits remontent au 2 février dernier, lorsque l’ingénieur Ahmed Ndiaye, sous l’effet de l’alcool, s’est retrouvé devant la maison des Sonko à Ziguinchor, lançant des propos injurieux et menaçants. Selon L’Observateur, il aurait insulté les frères du Premier ministre en déclarant :
« Votre frère, le Premier ministre Ousmane Sonko, et le président de la République Bassirou Diomaye Faye n’ont rien foutu dans le pays. »
Pire encore, il aurait raillé la famille devant les voisins en faisant allusion à l’affaire Adji Sarr, un sujet toujours sensible : « Ce n’était pas moi qui avais couché avec Adji Sarr ! »
Face à ces accusations, l’accusé a tenté de minimiser son comportement devant le juge, répétant qu’il ne se souvenait pas de ses propos. « Je n’ai pas assez de souvenance de ce qui s’était passé et de mes propos », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant une « erreur » d’avoir ciblé la maison du Premier ministre.
Un pardon, mais pas d’impunité
Malgré la gravité des faits, Ousmane Sonko et ses frères ont décidé de faire preuve de clémence.
Selon L’Observateur, leur avocat, Me Djiby Diagne, a affirmé à la barre : « Le Premier ministre Ousmane Sonko et ses deux frères qui ne réclament pas de dommages et intérêts, ont pardonné. Ils ont renoncé à la réparation du préjudice causé. Ce n’est pas l’argent qui les intéresse et le Tribunal n’est pas le lieu où on doit se faire de l’argent. »
Cependant, ce pardon ne signifiait pas une exemption de peine. Le parquet a requis une condamnation d’un an de prison, dont trois mois ferme, ainsi qu’une amende de 500 000 FCFA.
Détenu depuis le 2 février, Ahmed Ndiaye connaîtra son sort mardi prochain. En attendant, ce geste du Premier ministre et de sa famille marque un moment fort du procès : celui d’un pardon accordé, malgré l’outrage et l’humiliation publique.
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