Et pourtant, que fut longue, laborieuse et mouvementée l’aventure !
Lorsque, il y a prés de dix ans, l’actuel Premier ministre décidait de se lancer dans la politique, il en avait déjà mesuré tout l’enjeu et évalué tous les risques susceptibles d’entraver matinalement les élans patriotiques qu’il voulait vendre à ses compatriotes. Il en était tellement conscient qu’à ceux qui souhaitaient l’accompagner dans cette aventure périlleuse il n’avait de cesse de rappeler que les choses ne seraient guère faciles et qu’il allait falloir être prêt à affronter toutes formes d’épreuves, mais à toujours avancer de manière entêtée.
Et, effectivement, ce fut un véritable chemin de croix, un chemin redoutablement dénivelé, avec ses anfractuosités et ses gibbosités, ses nids de poules et ses virages mortels.
Quand aujourd’hui Ousmane Sonko se montre cinglant et intraitable vis-à-vis de certains pontes du Système déclinant, ceux qui s’en prennent à lui et dénigrent son insolence ont tendance à oublier, et à tort, toutes les brimades et les rodomontades, toutes les misères et injustices qu’il a essuyées, opposant à chaque fois à ses adversaires cyniques la puissance iconoclaste de ses bravades et sa conviction inébranlable que les gens d’en face n’étaient ni plus ni moins que des " tigres en papier ".
Cet homme, nous ne devons quand même jamais l’oublier, a exposé devant la force ravageuse du régime déchu tous les attributs qui lui étaient le plus chers : son avenir, sa carrière professionnelle, sa santé, son temps, sa famille, ses relations humaines, et que sais-je encore ? Et s’il a pu en arriver à ce niveau de prise de risque c’est bien parce qu’il avait la certitude qu’il les troquait contre quelque chose de plus grand, quelque chose de plus important, de plus essentiel : le service désintéressé rendu à la Patrie. D’où d’ailleurs toute la portée significative du concept de PASTEF/les Patriotes.
Ousmane Sonko vient de très loin, doublement porté par un souffle prométhéen et une énergie digne des prophètes. Par la force d’une sagesse remuante, il a dompté les rodomonts et dressé les caciques.
En un mot, il est arrivé à bout d’un Système servi par autant de faveurs régaliennes ; l’Armée, la Justice, le Pouvoir législatif…Souvent, nous avons été nombreux par moments à douter de la pertinence de ses initiatives et à nous dire qu’il n’arriverait pas à les imposer. Parce que la tête bien enfouie dans nos sombres craintes d’être ordinaires, nous nous disions qu’elles étaient tout bonnement suicidaires. Eh bien, à chaque fois, il nous a fait mentir en apprivoisant cet amas d’impossibles, qui, de toute façon, ne font pas partie de son lexique. Voilà donc comment, depuis prés de dix ans maintenant, il nous a habitués à des succès éclatants dans d’âpres confrontations où les forces étaient tellement inégales.
Certains de ses partisans et quelques brillants analystes politiques ont souvent, à l’occasion, présenté l’homme comme un véritable phénomène. Une espèce unique en son genre. Et à vrai dire, rien d’exagéré dans cette peinture élogieuse au regard de l’éclatante victoire qu’il a remportée à lui seul pendant les Législatives sur la dernière cohorte du Système, des apprentis trublions sans envergure, des transfuges du " Macky " regardés par les Sénégalais comme des bêtes de cirque formatées pour amuser la Galerie, parce que si mal dressées sur leurs montures cousues de milliards frauduleusement acquis.
Oui, l’ancien traqué, l’ancien prisonnier politique lacéré de toutes parts par autant de brimades gratuites a tout simplement été un ouragan qui a tout ou presque ravagé sur son chemin. Il le fallait bien, étant entendu qu’il fallait aller au-delà de toutes les espérances de suffrages, au-delà de toutes les gymnastiques prévisionnelles pour obtenir cette majorité qualifiée sans laquelle la très nécessaire Haute Cour de Justice ne pourrait jamais voir le jour ; et donc, pas de comparution à la Barre des joueurs titulaires de l’équipe des biens mal acquis.
Les conditions dans lesquelles il a mené campagne et fait le tour du pays étaient on ne peut plus difficiles. Car ce n’est plus un mystère qu’en y allant il avait une toute petite santé, et après quelques étapes, laissait paraitre de véritables signes d’épuisement. Et pourtant partout, il a parlé, il s’est égosillé. Et pourtant partout, il a affiché ce sourire enjoué, expression achevée d’un optimisme, d’une foi véritable en l’avenir, qu’il a tenu coûte que coûte à partager avec ses compatriotes. Et partout il a fait le plein. Et partout c’étaient des marées humaines.
On aurait dit le passage d’un prophète dans un Pékin de nouveaux convertis. Tout simplement féérique ! Impitoyable, il n’a laissé aucun os à ronger à ses poursuivants, qui étaient tellement mal à l’aise dans leurs habits de pourfendeurs.
En tout cas, le Sénégal entier doit une fière chandelle à cet homme qui a fait mieux que de révolutionner l’exercice de la politique chez nous. Par son intelligence inégalable d’une stratégie d’action et de communication, il a démontré avec maestria que l’Afrique, désormais, doit compter sur ces nouvelles valeurs sûres, c’est-à-dire ces têtes brûlées surgies de nulle part et porteuses d’une vision iconoclaste que pratiquement beaucoup d’ente nous attendaient.
Et bien, maintenant que cet homme et son compère de l’avenue Roume ont toutes les cartes en mains, nous leur disons : "Au travail ! ". Le Sénégal vous attend au tournant le plus proche et vous devez continuer à mériter notre confiance ; cette confiance presque aveugle alimentée surtout par une sève juvénile, cette jeunesse qui vous a tout donné et qui, sans doute, n’acceptera pas que vous échouiez dans l’exercice de cette impérieuse mission. Ces jeunes, qu’ils vous le rappellent ou non, tiennent à retrouver leurs milliards glissés insidieusement sur des parois frauduleuses.
Comme pour dire que seule la reddition des comptes à travers la mise en place très rapide de la Haute Cour de Justice pourrait arracher le sourire à cette jeunesse et continuer à suivre la trace magique de la Révolution Pastefienne.
Mamadou Ndiaye, Dirpub dakarposte.com
clounjay@yahoo.fr
Lorsque, il y a prés de dix ans, l’actuel Premier ministre décidait de se lancer dans la politique, il en avait déjà mesuré tout l’enjeu et évalué tous les risques susceptibles d’entraver matinalement les élans patriotiques qu’il voulait vendre à ses compatriotes. Il en était tellement conscient qu’à ceux qui souhaitaient l’accompagner dans cette aventure périlleuse il n’avait de cesse de rappeler que les choses ne seraient guère faciles et qu’il allait falloir être prêt à affronter toutes formes d’épreuves, mais à toujours avancer de manière entêtée.
Et, effectivement, ce fut un véritable chemin de croix, un chemin redoutablement dénivelé, avec ses anfractuosités et ses gibbosités, ses nids de poules et ses virages mortels.
Quand aujourd’hui Ousmane Sonko se montre cinglant et intraitable vis-à-vis de certains pontes du Système déclinant, ceux qui s’en prennent à lui et dénigrent son insolence ont tendance à oublier, et à tort, toutes les brimades et les rodomontades, toutes les misères et injustices qu’il a essuyées, opposant à chaque fois à ses adversaires cyniques la puissance iconoclaste de ses bravades et sa conviction inébranlable que les gens d’en face n’étaient ni plus ni moins que des " tigres en papier ".
Cet homme, nous ne devons quand même jamais l’oublier, a exposé devant la force ravageuse du régime déchu tous les attributs qui lui étaient le plus chers : son avenir, sa carrière professionnelle, sa santé, son temps, sa famille, ses relations humaines, et que sais-je encore ? Et s’il a pu en arriver à ce niveau de prise de risque c’est bien parce qu’il avait la certitude qu’il les troquait contre quelque chose de plus grand, quelque chose de plus important, de plus essentiel : le service désintéressé rendu à la Patrie. D’où d’ailleurs toute la portée significative du concept de PASTEF/les Patriotes.
Ousmane Sonko vient de très loin, doublement porté par un souffle prométhéen et une énergie digne des prophètes. Par la force d’une sagesse remuante, il a dompté les rodomonts et dressé les caciques.
En un mot, il est arrivé à bout d’un Système servi par autant de faveurs régaliennes ; l’Armée, la Justice, le Pouvoir législatif…Souvent, nous avons été nombreux par moments à douter de la pertinence de ses initiatives et à nous dire qu’il n’arriverait pas à les imposer. Parce que la tête bien enfouie dans nos sombres craintes d’être ordinaires, nous nous disions qu’elles étaient tout bonnement suicidaires. Eh bien, à chaque fois, il nous a fait mentir en apprivoisant cet amas d’impossibles, qui, de toute façon, ne font pas partie de son lexique. Voilà donc comment, depuis prés de dix ans maintenant, il nous a habitués à des succès éclatants dans d’âpres confrontations où les forces étaient tellement inégales.
Certains de ses partisans et quelques brillants analystes politiques ont souvent, à l’occasion, présenté l’homme comme un véritable phénomène. Une espèce unique en son genre. Et à vrai dire, rien d’exagéré dans cette peinture élogieuse au regard de l’éclatante victoire qu’il a remportée à lui seul pendant les Législatives sur la dernière cohorte du Système, des apprentis trublions sans envergure, des transfuges du " Macky " regardés par les Sénégalais comme des bêtes de cirque formatées pour amuser la Galerie, parce que si mal dressées sur leurs montures cousues de milliards frauduleusement acquis.
Oui, l’ancien traqué, l’ancien prisonnier politique lacéré de toutes parts par autant de brimades gratuites a tout simplement été un ouragan qui a tout ou presque ravagé sur son chemin. Il le fallait bien, étant entendu qu’il fallait aller au-delà de toutes les espérances de suffrages, au-delà de toutes les gymnastiques prévisionnelles pour obtenir cette majorité qualifiée sans laquelle la très nécessaire Haute Cour de Justice ne pourrait jamais voir le jour ; et donc, pas de comparution à la Barre des joueurs titulaires de l’équipe des biens mal acquis.
Les conditions dans lesquelles il a mené campagne et fait le tour du pays étaient on ne peut plus difficiles. Car ce n’est plus un mystère qu’en y allant il avait une toute petite santé, et après quelques étapes, laissait paraitre de véritables signes d’épuisement. Et pourtant partout, il a parlé, il s’est égosillé. Et pourtant partout, il a affiché ce sourire enjoué, expression achevée d’un optimisme, d’une foi véritable en l’avenir, qu’il a tenu coûte que coûte à partager avec ses compatriotes. Et partout il a fait le plein. Et partout c’étaient des marées humaines.
On aurait dit le passage d’un prophète dans un Pékin de nouveaux convertis. Tout simplement féérique ! Impitoyable, il n’a laissé aucun os à ronger à ses poursuivants, qui étaient tellement mal à l’aise dans leurs habits de pourfendeurs.
En tout cas, le Sénégal entier doit une fière chandelle à cet homme qui a fait mieux que de révolutionner l’exercice de la politique chez nous. Par son intelligence inégalable d’une stratégie d’action et de communication, il a démontré avec maestria que l’Afrique, désormais, doit compter sur ces nouvelles valeurs sûres, c’est-à-dire ces têtes brûlées surgies de nulle part et porteuses d’une vision iconoclaste que pratiquement beaucoup d’ente nous attendaient.
Et bien, maintenant que cet homme et son compère de l’avenue Roume ont toutes les cartes en mains, nous leur disons : "Au travail ! ". Le Sénégal vous attend au tournant le plus proche et vous devez continuer à mériter notre confiance ; cette confiance presque aveugle alimentée surtout par une sève juvénile, cette jeunesse qui vous a tout donné et qui, sans doute, n’acceptera pas que vous échouiez dans l’exercice de cette impérieuse mission. Ces jeunes, qu’ils vous le rappellent ou non, tiennent à retrouver leurs milliards glissés insidieusement sur des parois frauduleuses.
Comme pour dire que seule la reddition des comptes à travers la mise en place très rapide de la Haute Cour de Justice pourrait arracher le sourire à cette jeunesse et continuer à suivre la trace magique de la Révolution Pastefienne.
Mamadou Ndiaye, Dirpub dakarposte.com
clounjay@yahoo.fr