Ousmane Tanor Dieng, le Président du Conseil de sécurité, est écœuré par l’acte posé par Yaya Jammeh, qui a fait Volte-face en rejetant les résultats de l’élection présidentielle qui donnent Adama Barrow vainqueur. Mais, ce n’est pas pour autant que le Sénégal devra intervenir en Gambie, de façon unilatérale, précise-il.
«Il faut demander aux Sénégalais de faire preuve de tempérance, parce que certains disent au Sénégal d’intervenir. Les choses ne se passent pas comme ça sur la scène internationale. La scène internationale n’est pas une jungle. Il y a des modalités, il faut un mandat du conseil de sécurité pour pouvoir intervenir. Sinon, on le fait et c’est une action unilatérale. Et ces actions unilatérales, sur le plan international, n’ont jamais donné de bons résultats », a indiqué l’homme politique interviewé par nos confrères de Thiès24.
En phase avec la fermeté avec lequel le gouvernement du Sénégal a condamné l’attitude du président sortant de la Gambie, Ousmane Tanor Dieng révèle que l’Etat est en train de trouver une formule pour accentuer la pression de la communauté internationale sur Jammeh : «Moi-même et le parti de Barrow, nous appartenons à l’internationale socialiste. Je l’ai eu au téléphone, nous avons discuté et nous sommes en train de voir au niveau du conseil de sécurité pour qu’il y ait, le plus rapidement possible, au moins un communiqué du conseil de sécurité. Et que plus tard, le conseil de sécurité puisse se réunir, donner mandat pour qu’un certain nombre d’actions puissent être entreprises. Je suis persuadé qu’avec la pression de la communauté internationale, notamment de la Cedeao, de l’Onu à travers le conseil de sécurité, Jammeh entendra raison et reviendra à sa première décision qui est la seule bonne décision : reconnaitre le verdict des urnes et sortir par la grande porte », a-t-il indiqué.
(Seneweb)
«Il faut demander aux Sénégalais de faire preuve de tempérance, parce que certains disent au Sénégal d’intervenir. Les choses ne se passent pas comme ça sur la scène internationale. La scène internationale n’est pas une jungle. Il y a des modalités, il faut un mandat du conseil de sécurité pour pouvoir intervenir. Sinon, on le fait et c’est une action unilatérale. Et ces actions unilatérales, sur le plan international, n’ont jamais donné de bons résultats », a indiqué l’homme politique interviewé par nos confrères de Thiès24.
En phase avec la fermeté avec lequel le gouvernement du Sénégal a condamné l’attitude du président sortant de la Gambie, Ousmane Tanor Dieng révèle que l’Etat est en train de trouver une formule pour accentuer la pression de la communauté internationale sur Jammeh : «Moi-même et le parti de Barrow, nous appartenons à l’internationale socialiste. Je l’ai eu au téléphone, nous avons discuté et nous sommes en train de voir au niveau du conseil de sécurité pour qu’il y ait, le plus rapidement possible, au moins un communiqué du conseil de sécurité. Et que plus tard, le conseil de sécurité puisse se réunir, donner mandat pour qu’un certain nombre d’actions puissent être entreprises. Je suis persuadé qu’avec la pression de la communauté internationale, notamment de la Cedeao, de l’Onu à travers le conseil de sécurité, Jammeh entendra raison et reviendra à sa première décision qui est la seule bonne décision : reconnaitre le verdict des urnes et sortir par la grande porte », a-t-il indiqué.
(Seneweb)