Khalifa Sall et Malick Gackou ont, durant ce week-end, été empêchés d’effectuer leurs tournées dans le pays, en cette période de chasse aux parrainages. Une situation inacceptable, ont rouspété les opposants.
«Nous ne sommes pas encore en campagne électorale. Et dans ce contexte-là, pour le peu que j’en sais, une caravane c’est comme un cortège, elle est soumise à l’obligation de déclaration», a dit hier Seydou Gueye, porte-parole de l’Alliance pour la République
Et pourtant, au même moment, Amadou Bâ, candidat de Benno Bok Yakaar, fait, lui aussi, sa tournée. Deux poids deux mesures dénonce l’opposition. Mais le ministre Conseiller, porte-parole de la présidence de la République, qui était l’invité de «Point de vue» de la Rts1, botte en touche : «Il est aussi le premier ministre du Sénégal. À ce titre il se rend dans différentes localités du pays où il tient des conseils régionaux de développement. Il a des activités qui ont beaucoup plus à voir aux politiques publiques qu’avec des stratégies de campagne», dit-il.
Et d’ajouter : «Ils n’ont pas totalement raison en le disant mais c’est vrai que si on prête le flanc on va nous accuser d’utiliser encore les moyens de l’Etat pour faire campagne.»
Igfm
«Nous ne sommes pas encore en campagne électorale. Et dans ce contexte-là, pour le peu que j’en sais, une caravane c’est comme un cortège, elle est soumise à l’obligation de déclaration», a dit hier Seydou Gueye, porte-parole de l’Alliance pour la République
Et pourtant, au même moment, Amadou Bâ, candidat de Benno Bok Yakaar, fait, lui aussi, sa tournée. Deux poids deux mesures dénonce l’opposition. Mais le ministre Conseiller, porte-parole de la présidence de la République, qui était l’invité de «Point de vue» de la Rts1, botte en touche : «Il est aussi le premier ministre du Sénégal. À ce titre il se rend dans différentes localités du pays où il tient des conseils régionaux de développement. Il a des activités qui ont beaucoup plus à voir aux politiques publiques qu’avec des stratégies de campagne», dit-il.
Et d’ajouter : «Ils n’ont pas totalement raison en le disant mais c’est vrai que si on prête le flanc on va nous accuser d’utiliser encore les moyens de l’Etat pour faire campagne.»
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