Par décret N°2017-2198 et 2017-2199 du 28 novembre 2017 portant nomination d’officiers supérieurs de la gendarmerie nationale à des emplois, le Président de la République a procédé au remplacement du colonel Daouda DIOP, jusque-là Directeur de l’Administration pénitentiaire, par le colonel jean Bertrand BOCANDE ; cette nomination devant prendre effet à compter du 1ER décembre 2017. Cette nomination est perçue comme un couperet sur la tête de beaucoup d’agents de l’Administration pénitentiaire qui le conçoivent comme un manque d’intérêt voir un mépris à leur corporation et à leur fonction. Et cela pour plusieurs raisons.
D’abord, informe notre source c’est inopportun, le colonel Daouda DIOP était assure t’il, sur une bonne dynamique avec des projets innovants et structurants pour l’administration pénitentiaire ; son management avait fini par faire rassembler tout le monde autour de lui.
« Ensuite, poursuit notre interlocuteur, comment le Directeur d’une direction d’un ministère (la justice en l’occurrence) peut être proposé par le Haut commandement de la Gendarmerie. Et enfin comment peut-on laisser, à l’heure où l’administration pénitentiaire dispose d’un corps de cadres supérieurs (les inspecteurs) qui ont fini de faire leurs preuves même au niveau international, l'administration pénitentiaire être gérée par les membres d’une autre corporation ».
La nomination du colonel Bocandé note notre source, n’est pas la bienvenue et indigne tous les agents de l’administration pénitentiaire. « Cette administration ne doit pas être la chasse gardée d’une quelconque corporation» s’indigne-t-il.
« Les informations qu’on livre au Chef de l’État faisant état de la nécessité d’avoir un officier de la gendarmerie à la tête de l’administration pour mieux gérer la question du terrorisme ne repose sur rien du tout. Pour preuve, le tout sécuritaire, qu’on veut vous faire croire, a montré ses limites jusque dans les pays les plus développés. La fonction de pénitentiaire requière d’autres compétences que l’on n’apprend pas sur le tas » affirme la source. Et de poursuivre, en notant que le retard accusé par l’administration pénitentiaire est dû à la succession d’officiers de la gendarmerie à la tête de ce corps.
« Ils n’ont aucune connaissance du métier pénitentiaire et prennent, la plupart du temps, au moins une année pour apprendre les concepts de base d’un domaine dont ils ignorent jusque dans les fondamentaux. Leur seul dada, à la tête de l’administration pénitentiaire c’est de se remplir les poches et de prôner la politique du « diviser pour mieux régner ».
A la date d’aujourd’hui, conclut notre interlocuteur sur un air de déballage, « les crédits votés suite à la mutinerie de Rebeuss, pour l’acquisition de véhicules, ceux votés pour l’acquisition d’armement de même que l’habillement du personnel, n’ont servi qu’à enrichir ces soit disant valeureux officiers qu’on nous parachute pour venir administrer une corporation dont ils n’ont aucune connaissance » Ambiance.
Avec Dakaractu
D’abord, informe notre source c’est inopportun, le colonel Daouda DIOP était assure t’il, sur une bonne dynamique avec des projets innovants et structurants pour l’administration pénitentiaire ; son management avait fini par faire rassembler tout le monde autour de lui.
« Ensuite, poursuit notre interlocuteur, comment le Directeur d’une direction d’un ministère (la justice en l’occurrence) peut être proposé par le Haut commandement de la Gendarmerie. Et enfin comment peut-on laisser, à l’heure où l’administration pénitentiaire dispose d’un corps de cadres supérieurs (les inspecteurs) qui ont fini de faire leurs preuves même au niveau international, l'administration pénitentiaire être gérée par les membres d’une autre corporation ».
La nomination du colonel Bocandé note notre source, n’est pas la bienvenue et indigne tous les agents de l’administration pénitentiaire. « Cette administration ne doit pas être la chasse gardée d’une quelconque corporation» s’indigne-t-il.
« Les informations qu’on livre au Chef de l’État faisant état de la nécessité d’avoir un officier de la gendarmerie à la tête de l’administration pour mieux gérer la question du terrorisme ne repose sur rien du tout. Pour preuve, le tout sécuritaire, qu’on veut vous faire croire, a montré ses limites jusque dans les pays les plus développés. La fonction de pénitentiaire requière d’autres compétences que l’on n’apprend pas sur le tas » affirme la source. Et de poursuivre, en notant que le retard accusé par l’administration pénitentiaire est dû à la succession d’officiers de la gendarmerie à la tête de ce corps.
« Ils n’ont aucune connaissance du métier pénitentiaire et prennent, la plupart du temps, au moins une année pour apprendre les concepts de base d’un domaine dont ils ignorent jusque dans les fondamentaux. Leur seul dada, à la tête de l’administration pénitentiaire c’est de se remplir les poches et de prôner la politique du « diviser pour mieux régner ».
A la date d’aujourd’hui, conclut notre interlocuteur sur un air de déballage, « les crédits votés suite à la mutinerie de Rebeuss, pour l’acquisition de véhicules, ceux votés pour l’acquisition d’armement de même que l’habillement du personnel, n’ont servi qu’à enrichir ces soit disant valeureux officiers qu’on nous parachute pour venir administrer une corporation dont ils n’ont aucune connaissance » Ambiance.
Avec Dakaractu