« Dites à l’entreprise que le président attend la fin du projet pour février 2024 », a ordonné le président s’adressant à une interprète chinoise qui venait de lui dire que l’entreprise souhaite livrer le chantier en mars 2024.
« On ne doit pas dépasser février. Les gabonais dans les maisons attendent l’eau », a insisté Oligui Nguéma.
« De notre côté, il n’y a pas de problèmes… mais beaucoup d’accessoires sont importés d’autres pays », a riposté l’interprète sans paniquer.
« Accélérez, accélérez… », a urgé le président de la Transition qui veut soulager les populations de la capitale soumises à une pénurie sévère d’eau dans plusieurs quartiers. Ce dialogue a eu lieu au PK5 où une société chinoise construit une station de stockage d’eau venue des usines de Ntoum pour la propulser d’abord dans les réservoirs de la cité de la Caisse. A partir de ces réservoirs situés en hauteur cette eau sera ensuite dispatcher dans les quartiers du nord de la capitale et autres.
Ces travaux sont effectués par plusieurs sociétés chinoises dont Sinohydro dans le cadre du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un coût de 200 millions d’UC (unité de compte) soit 77 milliards de francs CFA.
Négocié par le gouvernement gabonais en 2019, le programme vise à renforcer et à améliorer les services d’eau potable et d’assainissement du grand Libreville. L’objectif est de renforcer et d’étendre sur 280 kilomètres le réseau d’eau potable du Grand Libreville comprenant les communes de Libreville, d’Akanda, d’Owendo et de Ntoum.
Environ 300.000 personnes additionnelles auront accès à l’eau potable grâce au projet PIEPAL soit 31% de la population de Libreville. Avec le projet, le taux d’accès à l’eau potable passera de 55 % à 90% pour la population urbaine de Libreville, selon les prévisions de l’Etat et son partenaire : la BAD.
Gabon actu
« On ne doit pas dépasser février. Les gabonais dans les maisons attendent l’eau », a insisté Oligui Nguéma.
« De notre côté, il n’y a pas de problèmes… mais beaucoup d’accessoires sont importés d’autres pays », a riposté l’interprète sans paniquer.
« Accélérez, accélérez… », a urgé le président de la Transition qui veut soulager les populations de la capitale soumises à une pénurie sévère d’eau dans plusieurs quartiers. Ce dialogue a eu lieu au PK5 où une société chinoise construit une station de stockage d’eau venue des usines de Ntoum pour la propulser d’abord dans les réservoirs de la cité de la Caisse. A partir de ces réservoirs situés en hauteur cette eau sera ensuite dispatcher dans les quartiers du nord de la capitale et autres.
Ces travaux sont effectués par plusieurs sociétés chinoises dont Sinohydro dans le cadre du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) financé par la Banque africaine de développement (BAD) pour un coût de 200 millions d’UC (unité de compte) soit 77 milliards de francs CFA.
Négocié par le gouvernement gabonais en 2019, le programme vise à renforcer et à améliorer les services d’eau potable et d’assainissement du grand Libreville. L’objectif est de renforcer et d’étendre sur 280 kilomètres le réseau d’eau potable du Grand Libreville comprenant les communes de Libreville, d’Akanda, d’Owendo et de Ntoum.
Environ 300.000 personnes additionnelles auront accès à l’eau potable grâce au projet PIEPAL soit 31% de la population de Libreville. Avec le projet, le taux d’accès à l’eau potable passera de 55 % à 90% pour la population urbaine de Libreville, selon les prévisions de l’Etat et son partenaire : la BAD.
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