Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Baye Modou Fall a encore réussi à s'évader. Certes, il n'en est pas à son premier coup pour s'être "échappé" avant sa dernière prouesse.
Décrit par les limiers comme un as de l’évasion, Modou Jinné s’est évadé deux fois en dix 10 jours. Arrêté le dix janvier 2009, il s’était échappé une première fois du Commissariat central de Dakar avant d’être à nouveau repris. Une semaine plus tard, le 17 janvier de la même année précisément, le quidam s’était à nouveau échappé du même commissariat. A la surprise général, il avait laissé sur place les menottes, qu’il avait ouvertes on ne sait trop comment. Trop facile, non?
Celui qui se fait appeler aujourd’hui Modou Djiné, n’est pas à deux évasions près. Après investigations, le commissaire divisionnaire Pape Mafall Ndiaye (à l'époque Directeur de la Sécurité Publique) révélera que le délinquant s’était déjà fait la belle , plusieurs fois des commissariats de la Médina, de Diourbel, des Parcelles Assainies et de Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor.
Vu son itinéraire, Modou Djiné porte bien le sobriquet dont il s’est auto-attribué ; il a affirmé aux policiers détenir des pouvoirs mystiques. Soit. Mais, en aucun cas, il ne peut s'évader aussi facilement de la prison de Rebeuss. Impossible!
Et, pour cause? Rien que pour accéder ou sortir de la détention de ce redouté pénitentier, il y'a au moins cinq portes ou grilles de sécurité où sont prépositionnés des matons. Qui plus est, Modou Jinné, qui était en cellule d'isolement (contigüe au mur de cette prison) ne peut en aucun cas escalader le mur de clôture sans pour autant se faire apercevoir par un des gardes en faction sur les quatre miradors.
Osons le dire, pour avoir duré dans cette prison, où il a été écroué pour une condamnation avant d'être transféré selon nos sources à la prison de Diourbel avant de revenir, Jinné s'est certainement lié d'amitié avec un ou des gardes. Qui, lui aurait facilité sa dernière prouesse. Parce que bizarrement, aucune infraction n'a été constaté après son évasion.
D'aucuns se sont empressés de dire que la célèbre bande à Alex et Ino avaient réussi à s'évader de la Mac de Rebeuss. Certes, après douze ans de détention préventive, les anciens compagnons de feu A. A. Samb dit "Ino" ,qui ont été jugés le 4 mai 2004, s'étaient taillés, mais ils avaient réussi à s'évader à la faveur d'une mutinerie à Rebeuss, organisée le dimanche 15 juillet 2001. Ils seront d'ailleurs repris, c'est à dire alpagués à nouveau à Ross Béthio.
Pour en revenir au cas Jinné, il se dit qu'au moment où il purgeait encore sa détention préventive pour DPAC (Détenu pour Autre Cause), ses affaires continueraient de prospérer, donc il aurait encore de quoi soudoyer si besoin en est. A moins, qu'il ait bénéficié d'un coup de pouce extérieur, venant "en ville", pour reprendre le jargon des "jailmen". Qui soit dit en passant, surnomment tout ce qui vient de l'extérieur : "en ville".
L'enquête ouverte permettra certainement d'élucider cette nébuleuse. Qui n'en est pas une. Et pour cause? C'est très simple de situer les responsabilités. L'administration pénitentiaire de la Mar de Rebeuss, qui connait tout son personnel, sait pertinemment l'effectif qui était de garde ce jour-là, précisément celui ou ceux qui ont conduit Jinné en cellule d'isolement entre autres.
Aussi, c'est le lieu de déplorer le fait qu'une grande prison comme Rebeuss, qui regorge autant de préventionnistes, caids de tout acabit, entre autres ne soit pas doté de caméras de surveillance. "Il y'en avait, mais ils sont défectueux" nous soufflent des sources.
Pour qui connait l'efficacité par la pratique, la détermination du patron de l'Administration Pénitentiaire, inutile de subodorer qu'il y aura une pragmatique sanction.
Edouard
Décrit par les limiers comme un as de l’évasion, Modou Jinné s’est évadé deux fois en dix 10 jours. Arrêté le dix janvier 2009, il s’était échappé une première fois du Commissariat central de Dakar avant d’être à nouveau repris. Une semaine plus tard, le 17 janvier de la même année précisément, le quidam s’était à nouveau échappé du même commissariat. A la surprise général, il avait laissé sur place les menottes, qu’il avait ouvertes on ne sait trop comment. Trop facile, non?
Celui qui se fait appeler aujourd’hui Modou Djiné, n’est pas à deux évasions près. Après investigations, le commissaire divisionnaire Pape Mafall Ndiaye (à l'époque Directeur de la Sécurité Publique) révélera que le délinquant s’était déjà fait la belle , plusieurs fois des commissariats de la Médina, de Diourbel, des Parcelles Assainies et de Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor.
Vu son itinéraire, Modou Djiné porte bien le sobriquet dont il s’est auto-attribué ; il a affirmé aux policiers détenir des pouvoirs mystiques. Soit. Mais, en aucun cas, il ne peut s'évader aussi facilement de la prison de Rebeuss. Impossible!
Et, pour cause? Rien que pour accéder ou sortir de la détention de ce redouté pénitentier, il y'a au moins cinq portes ou grilles de sécurité où sont prépositionnés des matons. Qui plus est, Modou Jinné, qui était en cellule d'isolement (contigüe au mur de cette prison) ne peut en aucun cas escalader le mur de clôture sans pour autant se faire apercevoir par un des gardes en faction sur les quatre miradors.
Osons le dire, pour avoir duré dans cette prison, où il a été écroué pour une condamnation avant d'être transféré selon nos sources à la prison de Diourbel avant de revenir, Jinné s'est certainement lié d'amitié avec un ou des gardes. Qui, lui aurait facilité sa dernière prouesse. Parce que bizarrement, aucune infraction n'a été constaté après son évasion.
D'aucuns se sont empressés de dire que la célèbre bande à Alex et Ino avaient réussi à s'évader de la Mac de Rebeuss. Certes, après douze ans de détention préventive, les anciens compagnons de feu A. A. Samb dit "Ino" ,qui ont été jugés le 4 mai 2004, s'étaient taillés, mais ils avaient réussi à s'évader à la faveur d'une mutinerie à Rebeuss, organisée le dimanche 15 juillet 2001. Ils seront d'ailleurs repris, c'est à dire alpagués à nouveau à Ross Béthio.
Pour en revenir au cas Jinné, il se dit qu'au moment où il purgeait encore sa détention préventive pour DPAC (Détenu pour Autre Cause), ses affaires continueraient de prospérer, donc il aurait encore de quoi soudoyer si besoin en est. A moins, qu'il ait bénéficié d'un coup de pouce extérieur, venant "en ville", pour reprendre le jargon des "jailmen". Qui soit dit en passant, surnomment tout ce qui vient de l'extérieur : "en ville".
L'enquête ouverte permettra certainement d'élucider cette nébuleuse. Qui n'en est pas une. Et pour cause? C'est très simple de situer les responsabilités. L'administration pénitentiaire de la Mar de Rebeuss, qui connait tout son personnel, sait pertinemment l'effectif qui était de garde ce jour-là, précisément celui ou ceux qui ont conduit Jinné en cellule d'isolement entre autres.
Aussi, c'est le lieu de déplorer le fait qu'une grande prison comme Rebeuss, qui regorge autant de préventionnistes, caids de tout acabit, entre autres ne soit pas doté de caméras de surveillance. "Il y'en avait, mais ils sont défectueux" nous soufflent des sources.
Pour qui connait l'efficacité par la pratique, la détermination du patron de l'Administration Pénitentiaire, inutile de subodorer qu'il y aura une pragmatique sanction.
Edouard