Les obligations en dollars du Sénégal ont enregistré une chute significative ce lundi 4 mars 2025, selon un rapport de l’agence Bloomberg. Cette dépréciation fait suite à la décision de l’agence de notation américaine, S&P Global Ratings, de dégrader la note de crédit souveraine du pays, la faisant entrer en territoire indésirable pour les investisseurs.
En effet, ces obligations arrivant à échéance en 2031 ont diminué de 0,3 %, pour s’établir à 87,44 cents pour un dollar, tandis que celles arrivant à maturité en 2048 ont perdu 0,2 %, à 67,17 cents pour un dollar.
Des mouvements qui témoignent de la perte de confiance des marchés financiers après l’annonce de S&P Global Ratings. Celle-ci a dégradé, vendredi dernier, la note de crédit souverain à long terme du Sénégal, la faisant passer de ‘B+’ à ‘B’tout en maintenant la note à court terme à ‘B’. Une décision qui faisait suite à une annonce du gouvernement sénégalais révélant que « les données budgétaires et d’endettement des quatre dernières années étaient sous-estimées ». Ce qui a entraîné une révision drastique des chiffres.
Les nouvelles données révélées par les autorités montrent que les déficits budgétaires entre 2019 et 2023 sont désormais estimés à un niveau deux fois plus élevé que les prévisions initiales. Ainsi l’agence de notation prévoit un endettement atteignant 106% du PIB en 2024, soit une augmentation de 32 points de pourcentage par rapport aux estimations précédentes. Cette réévaluation s’explique par la prise en compte de prêts externes et nationaux jusque-là non déclarés, destinés au financement de projets d’investissement.
Face à cette situation, le gouvernement sénégalais a annoncé un plan d’ajustement fiscal, incluant une meilleure gestion des finances publiques et un renforcement des contrôles institutionnels.
Toutefois, S&P Global Ratings anticipe des déficits budgétaires avoisinant 6,5% du PIB entre 2025 et 2028, avec une dette se maintenant aux alentours de 100% du PIB, ce qui réduirait la marge de manœuvre budgétaire du pays.
La dégradation de la note s’accompagne d’une perspective négative, reflétant les doutes de S&P Global Ratings quant à la capacité du Sénégal à exécuter efficacement sa stratégie de consolidation budgétaire. L’agence craint que « des risques significatifs de mise en œuvre compliquent les plans de financement du pays. »
Le gouvernement du Sénégal après la publication du rapport de la Cour des comptes a réagi en annonçant un objectif ambitieux de réduction du déficit à 3% du PIB d’ici 2027, soit une baisse de 8 points de pourcentage par rapport à 2024. Le budget 2025, adopté en décembre 2024, prévoit une première réduction du déficit à 7% du PIB, contre 7,52% en 2024. Cette trajectoire repose sur des mesures d’augmentation des recettes, notamment des hausses d’impôts et une réduction des exonérations fiscales.
Rewmi
En effet, ces obligations arrivant à échéance en 2031 ont diminué de 0,3 %, pour s’établir à 87,44 cents pour un dollar, tandis que celles arrivant à maturité en 2048 ont perdu 0,2 %, à 67,17 cents pour un dollar.
Des mouvements qui témoignent de la perte de confiance des marchés financiers après l’annonce de S&P Global Ratings. Celle-ci a dégradé, vendredi dernier, la note de crédit souverain à long terme du Sénégal, la faisant passer de ‘B+’ à ‘B’tout en maintenant la note à court terme à ‘B’. Une décision qui faisait suite à une annonce du gouvernement sénégalais révélant que « les données budgétaires et d’endettement des quatre dernières années étaient sous-estimées ». Ce qui a entraîné une révision drastique des chiffres.
Les nouvelles données révélées par les autorités montrent que les déficits budgétaires entre 2019 et 2023 sont désormais estimés à un niveau deux fois plus élevé que les prévisions initiales. Ainsi l’agence de notation prévoit un endettement atteignant 106% du PIB en 2024, soit une augmentation de 32 points de pourcentage par rapport aux estimations précédentes. Cette réévaluation s’explique par la prise en compte de prêts externes et nationaux jusque-là non déclarés, destinés au financement de projets d’investissement.
Face à cette situation, le gouvernement sénégalais a annoncé un plan d’ajustement fiscal, incluant une meilleure gestion des finances publiques et un renforcement des contrôles institutionnels.
Toutefois, S&P Global Ratings anticipe des déficits budgétaires avoisinant 6,5% du PIB entre 2025 et 2028, avec une dette se maintenant aux alentours de 100% du PIB, ce qui réduirait la marge de manœuvre budgétaire du pays.
La dégradation de la note s’accompagne d’une perspective négative, reflétant les doutes de S&P Global Ratings quant à la capacité du Sénégal à exécuter efficacement sa stratégie de consolidation budgétaire. L’agence craint que « des risques significatifs de mise en œuvre compliquent les plans de financement du pays. »
Le gouvernement du Sénégal après la publication du rapport de la Cour des comptes a réagi en annonçant un objectif ambitieux de réduction du déficit à 3% du PIB d’ici 2027, soit une baisse de 8 points de pourcentage par rapport à 2024. Le budget 2025, adopté en décembre 2024, prévoit une première réduction du déficit à 7% du PIB, contre 7,52% en 2024. Cette trajectoire repose sur des mesures d’augmentation des recettes, notamment des hausses d’impôts et une réduction des exonérations fiscales.
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