«Les autorités gambiennes suivent de près l’actualité politique sénégalaise. Les policiers s’interrogeaient sur nos relations avec membres du Parti démocratique sénégalais (…) Qui finance nos activités? Qu’est-ce que nous faisons comme métier ? Heureusement, nous n’avions que 20 000 FCfa lors de notre arrestation.
Ils ont fouillé nos bagages avant de confisquer les documents avec la photo de Karim Wade que nous devrions remettre aux délégués de la Cadhp», soutiennent les membres du mouvement Mlk pour la libération de Karim Wade, qui s’étaient rendus à Banjul pour prendre part aux débats de la 56e session de la Commission africaine des droits de l’homme.
«Sur la cinquantaine de personnes qui étaient dans le ferry, nous étions les seuls à être interpellés. Aussitôt après, les agents de la Nia ont appelé leur supérieur hiérarchique. Qui leur a donné l’ordre de nous incarcérer au siège de la Nia. Nous étions emprisonnés là-bas depuis le mercredi, aux environs de 10 heures jusqu’à hier (ndlr : dimanche à 20 heures)».
Les soutiens de Karim Wade de suspecter une intervention éventuelle des autorités sénégalaises, et trouve curieuse, l’arrivée dans la capitale gambienne du Garde des Sceaux sénégalais, Sidiki Kaba, le jour de leur interpellation.
«Nous n’accusons personne, mais notre arrestation a coïncidé avec l’arrivé du ministre de la Justice sénégalaise, le même jour à Banjul», confie Alinard Ndiaye
seneweb News
Ils ont fouillé nos bagages avant de confisquer les documents avec la photo de Karim Wade que nous devrions remettre aux délégués de la Cadhp», soutiennent les membres du mouvement Mlk pour la libération de Karim Wade, qui s’étaient rendus à Banjul pour prendre part aux débats de la 56e session de la Commission africaine des droits de l’homme.
«Sur la cinquantaine de personnes qui étaient dans le ferry, nous étions les seuls à être interpellés. Aussitôt après, les agents de la Nia ont appelé leur supérieur hiérarchique. Qui leur a donné l’ordre de nous incarcérer au siège de la Nia. Nous étions emprisonnés là-bas depuis le mercredi, aux environs de 10 heures jusqu’à hier (ndlr : dimanche à 20 heures)».
Les soutiens de Karim Wade de suspecter une intervention éventuelle des autorités sénégalaises, et trouve curieuse, l’arrivée dans la capitale gambienne du Garde des Sceaux sénégalais, Sidiki Kaba, le jour de leur interpellation.
«Nous n’accusons personne, mais notre arrestation a coïncidé avec l’arrivé du ministre de la Justice sénégalaise, le même jour à Banjul», confie Alinard Ndiaye
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