Le Conseil des Diffuseurs et Editeurs de presse (CDEPS) s’est invité dans la polémique liée à la nomination d’Aoua Bocar LY-TALL ancienne militante du régime de Macky SALL, comme membre du nouveau bureau du CNRA.
Indigné par les agissements du ministre de la Communications,Mamadou Ibra KANE et les siens ont sorti un communiqué ce 6 janvier 2025, pour dénoncer ce qu’il “nomme “les dérives” du ministre de la Communication des Télécommunications et du Numérique qui ne cesse de se répéter depuis sa prise de fonction entravant la liberté d’expression avec des mesures et décisions qui ne sont pas de sa compétence”.
“Le secteur des médias au Sénégal est de nouveau secoué par les agissements du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avec la publication du décret 2024-3401, portant nomination des membres du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), en date du 11 décembre 2024. Ce document recèle beaucoup de manquements, qui dénotent, encore une fois, de l’incompétence du ministre de la Communication”, ont dénoncé Mamadou Ibra KANE et ses camarades.
Ces acteurs de médias rappellent au ministre que : “C’est de la seule compétence du président de la République, par décret, que relève la nomination aux postes civils et militaires. En aucun cas, la nomination des membres du CNRA ne saurait l’être sur proposition du ministre de la Communication. Les membres du CNRA ont un mandat de six ans, non-renouvelable et non-révocable. Il ne s’agit nullement de les remplacer. C’est là aussi simplement une nouvelle maladresse du fait d’une méconnaissance totale des textes qui régissent le secteur.
Le CNRA est une “autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel”. À ce titre, parmi ses attributions, le CNRA veille, entre autres, «à l’indépendance et à la liberté de l’information et de la communication dans le secteur de l’audiovisuel » Dans la tradition républicaine, aucun membre du CNRA ne peut être affilié à un parti politique ou en être sympathisant de manière publique.
Par ailleurs, le CDEPS invite urgemment le pouvoir de mettre en place la Haute Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle (HARCA), qui doit remplacer depuis fort longtemps l’actuel CNRA, conformément aux textes pertinents du nouveau Code de la presse, tout en respectant les critères objectifs de nomination. Le «jub, jubal, jubanti» commence par le respect des lois en vigueur, “sinon il reste un slogan creux”.
walf
Indigné par les agissements du ministre de la Communications,Mamadou Ibra KANE et les siens ont sorti un communiqué ce 6 janvier 2025, pour dénoncer ce qu’il “nomme “les dérives” du ministre de la Communication des Télécommunications et du Numérique qui ne cesse de se répéter depuis sa prise de fonction entravant la liberté d’expression avec des mesures et décisions qui ne sont pas de sa compétence”.
“Le secteur des médias au Sénégal est de nouveau secoué par les agissements du ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avec la publication du décret 2024-3401, portant nomination des membres du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), en date du 11 décembre 2024. Ce document recèle beaucoup de manquements, qui dénotent, encore une fois, de l’incompétence du ministre de la Communication”, ont dénoncé Mamadou Ibra KANE et ses camarades.
Ces acteurs de médias rappellent au ministre que : “C’est de la seule compétence du président de la République, par décret, que relève la nomination aux postes civils et militaires. En aucun cas, la nomination des membres du CNRA ne saurait l’être sur proposition du ministre de la Communication. Les membres du CNRA ont un mandat de six ans, non-renouvelable et non-révocable. Il ne s’agit nullement de les remplacer. C’est là aussi simplement une nouvelle maladresse du fait d’une méconnaissance totale des textes qui régissent le secteur.
Le CNRA est une “autorité indépendante de régulation de l’audiovisuel”. À ce titre, parmi ses attributions, le CNRA veille, entre autres, «à l’indépendance et à la liberté de l’information et de la communication dans le secteur de l’audiovisuel » Dans la tradition républicaine, aucun membre du CNRA ne peut être affilié à un parti politique ou en être sympathisant de manière publique.
Par ailleurs, le CDEPS invite urgemment le pouvoir de mettre en place la Haute Autorité de Régulation de la Communication audiovisuelle (HARCA), qui doit remplacer depuis fort longtemps l’actuel CNRA, conformément aux textes pertinents du nouveau Code de la presse, tout en respectant les critères objectifs de nomination. Le «jub, jubal, jubanti» commence par le respect des lois en vigueur, “sinon il reste un slogan creux”.
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