Au moins 70 civils ont été tués dans des attaques perpétrées simultanément par des militants islamistes présumés dans deux villages du Niger, proches de la frontière avec le Mali, ont rapporté, samedi 2 janvier, deux sources sécuritaires à Reuters.
Selon l'une des sources ayant requis l'anonymat, 49 villageois ont été tués et 17 personnes blessées dans le village de Tchombangou. Une deuxième source, un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur du Niger, a indiqué qu'une trentaine d'autres villageois avaient été tués à Zaroumdareye.
Concernant l'attaque de Tchomo-Bangou, "L'attaque a eu lieu vers midi (11 h GMT) et il y a eu des morts", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la région de Tillabéri, sans donner de bilan précis, ni de précision sur les circonstances de l'attaque.
"Ce sont de nombreux civils qui ont été tués dans une attaque à Tchomo-Bangou", un village du département de Ouallam, frontalier du Mali, a déclaré un élu local sans plus de précisions.
"Les assaillants sont venus encercler le village et ils ont tué jusqu'à cinquante personnes. Des blessés ont été évacués à l'hôpital de Ouallam", a affirmé sous le couvert de l'anonymat un journaliste d'une radio locale.
Une région ensanglantée
Le 21 décembre, à six jours de la présidentielle, sept soldats nigériens avaient été tués dans une embuscade dans la même région.
Selon le journaliste, l'attaque de Tchomo-Bangou est survenue dans les environs de Tongo Tongo où quatre soldats américains des forces spéciales et cinq militaires nigériens avaient été tués en octobre 2017 dans une embuscade. Cette attaque avait été revendiquée par le groupe État islamique dans le Grand Sahara.
L'attaque de Tchomo-Bangou intervient alors que les résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 27 décembre sont tombés, donnant largement en tête (39,33%) le candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur qui a promis de renforcer la lutte contre les groupes jihadistes.
Le pays de l'ouest de l'Afrique a déjà été le théâtre d'attaques de militants islamistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique. Des attaques perpétrées près de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso, à l'Ouest, et à la frontière avec le Nigeria, au Sud-Est, ont fait des centaines de morts l'an dernier.
Selon l'une des sources ayant requis l'anonymat, 49 villageois ont été tués et 17 personnes blessées dans le village de Tchombangou. Une deuxième source, un haut fonctionnaire du ministère de l'Intérieur du Niger, a indiqué qu'une trentaine d'autres villageois avaient été tués à Zaroumdareye.
Concernant l'attaque de Tchomo-Bangou, "L'attaque a eu lieu vers midi (11 h GMT) et il y a eu des morts", a déclaré à l'AFP un haut responsable de la région de Tillabéri, sans donner de bilan précis, ni de précision sur les circonstances de l'attaque.
"Ce sont de nombreux civils qui ont été tués dans une attaque à Tchomo-Bangou", un village du département de Ouallam, frontalier du Mali, a déclaré un élu local sans plus de précisions.
"Les assaillants sont venus encercler le village et ils ont tué jusqu'à cinquante personnes. Des blessés ont été évacués à l'hôpital de Ouallam", a affirmé sous le couvert de l'anonymat un journaliste d'une radio locale.
Une région ensanglantée
Le 21 décembre, à six jours de la présidentielle, sept soldats nigériens avaient été tués dans une embuscade dans la même région.
Selon le journaliste, l'attaque de Tchomo-Bangou est survenue dans les environs de Tongo Tongo où quatre soldats américains des forces spéciales et cinq militaires nigériens avaient été tués en octobre 2017 dans une embuscade. Cette attaque avait été revendiquée par le groupe État islamique dans le Grand Sahara.
L'attaque de Tchomo-Bangou intervient alors que les résultats du premier tour de l'élection présidentielle du 27 décembre sont tombés, donnant largement en tête (39,33%) le candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum, ancien ministre de l'Intérieur qui a promis de renforcer la lutte contre les groupes jihadistes.
Le pays de l'ouest de l'Afrique a déjà été le théâtre d'attaques de militants islamistes liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique. Des attaques perpétrées près de la frontière avec le Mali et le Burkina Faso, à l'Ouest, et à la frontière avec le Nigeria, au Sud-Est, ont fait des centaines de morts l'an dernier.