L’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal-Jappo (Unacois-Jappo) a fait face à la presse, hier, pour décrier la gestion du Conseil sénégalais des chargeurs. En effet, Moustapha Tall et Cie réclament la réforme de la structure et la lumière en ce qui concerne sa gestion. «L’argent du Cosec est issu de prélèvements de 0,4% sur les produits d’importation ; donc c’est une manne colossale. Elle ne devrait pas servir à ne financer que des voyages coûteux et des séminaires de formation», souligne Alla Dieng.
Pour les membres de l’Unacois, une partie de ce pactole devait servir comme péréquation pour ce qui concerne le coût des denrées de première nécessité, quant à leur transport vers l’intérieur du pays. Ce, pour niveler les pouvoirs d’achat des Sénégalais. Mais, poursuit Alla Dieng, tel n’est pas le cas. «Si en plus, on y ajoute le fait que ce bien commun commence à participer à une ségrégation entre les organisations patronales, ça devient grave».
Pour mieux étayer ses propos, le secrétaire général de l’Unacois prend pour preuve les subventions annuelles dont bénéficient certaines organisations patronales, en soulignant : «c’est nous qui détenons la légitimité de l’Unacois Jappo et jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais reçu un seul kopeck de cette institution». En clair, l’Unacois soupçonne qu’une institution mystérieuse arnaque le Cosec et se partage 400 millions F Cfa par an. «Et pour cela, l’Etat a une responsabilité certaine et il est fortement interpellé sur cette situation qui perdure», déclare Alla Dieng.
Autre point développé par les membres de l’Unacois, ce sont les Chambres de commerce qui doivent être réformées. Saluant le consensus de l’ensemble des organisations du secteur privé et toutes les Chambres de commerce, autour du projet de réforme, Alla Dieng rappelle qu’il y avait deux blocs distincts, « mais nous, pour ce qui nous concerne, nous n’avons jamais changé de position. Il est hors de question de transformer les Chambres de commerce régionales en délégations». A ses yeux «ce changement est inacceptable ; accepter cela, c’est tuer à petit feu les économies des régions de l’intérieur»
Jotay.net
Pour les membres de l’Unacois, une partie de ce pactole devait servir comme péréquation pour ce qui concerne le coût des denrées de première nécessité, quant à leur transport vers l’intérieur du pays. Ce, pour niveler les pouvoirs d’achat des Sénégalais. Mais, poursuit Alla Dieng, tel n’est pas le cas. «Si en plus, on y ajoute le fait que ce bien commun commence à participer à une ségrégation entre les organisations patronales, ça devient grave».
Pour mieux étayer ses propos, le secrétaire général de l’Unacois prend pour preuve les subventions annuelles dont bénéficient certaines organisations patronales, en soulignant : «c’est nous qui détenons la légitimité de l’Unacois Jappo et jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais reçu un seul kopeck de cette institution». En clair, l’Unacois soupçonne qu’une institution mystérieuse arnaque le Cosec et se partage 400 millions F Cfa par an. «Et pour cela, l’Etat a une responsabilité certaine et il est fortement interpellé sur cette situation qui perdure», déclare Alla Dieng.
Autre point développé par les membres de l’Unacois, ce sont les Chambres de commerce qui doivent être réformées. Saluant le consensus de l’ensemble des organisations du secteur privé et toutes les Chambres de commerce, autour du projet de réforme, Alla Dieng rappelle qu’il y avait deux blocs distincts, « mais nous, pour ce qui nous concerne, nous n’avons jamais changé de position. Il est hors de question de transformer les Chambres de commerce régionales en délégations». A ses yeux «ce changement est inacceptable ; accepter cela, c’est tuer à petit feu les économies des régions de l’intérieur»
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