Les griefs soulevés ici et là au sujet du limogeage d'Anna Sémou Faye sont légion mais il ne s'agit ni de la question de la prise en charge des policiers en mission au Mali car ces derniers dépendent de l'intendance de la MINUSMA encore moins d'autres questions soulevées.
Dakarposte, qui ne lâche point la proie pour l'ombre, continue donc ses investigations à l'image de limiers en charge d'enquête. Il nous revient qu'Anna Semou ne s'entendrait pas, du tout alors comme larrons en foire avec le Procureur de la République, en l'occurrence Bassirou Guèye. "Je vous dis, cette dame a beau tenté de discréditer ce magistrat surtout dans l'affaire du meurtre de l'étudiant Bassirou Faye. En vain" nous souffle t'on.
Il nous revient également que l'ex patronne des limiers du Sénégal avait des relations heurtées avec le commissaire Josephine Sarr ci devant directrice des ressources humaines de la police au même titre que le commissaire Yague.
Pour ce proche du Conseil National de Sécurité,c'est la première fois que le Président initie une décision de ce genre sans en discuter et cela a été une surprise pour tous les membres de ce Conseil qui ont dans la majorité applaudi des deux mains surtout concernant la question des fonds secrets alloués au Directeur de l'OCRTIS pour les besoins de certaines missions comme toutes les grandes agences de Renseignements et de lutte anti drogue.Cette question a été discutée et approuvée en Conseil National de Sécurité mais la désormais ex DGPN avait décidé de gérer elle même ces fonds et d'en allouer à la demande qu Directeur de l'OCRTISS contre justificatifs.Le Président serait entré dans une colère noire quand il a été informé de cette affaire et aurait "pris cette désinvolture d'Anna Sémou Faye comme un acte de d'insubordination notoire et que cela pouvait faire tache d'huile dans les autres commandements".
Des fiches concernant la gestion des visas a aussi beaucoup joué sur les relations entre le Président et l'ex DGPN surtout avec les nombreux cas de blocage constatés pour des questions d'approbation dont elle était la seule à accorder alors ces prérogatives pouvaient être remplies par le Commissaire Spécial de l'aéroport d'où leurs relations tendues jusqu'à éviction de "BADIENE" surnom que lui avaient donné affectueusement la troupe au tout début de son magistère. Cette situation avait poussé des pays comme Djibouti à rédiger des notes verbales pour protester contre la reconduction de ces citoyens à la frontière.Des cas de corruption avaient éclaboussé certains services de la DST à l'époque et tous ces rapports ont fini d'énerver le Président.
En somme, d'aucuns croient savoir que les fronts ouverts par Anna Sémou Faye ont fini de l'emporter car selon un proche du Ministre de l'intérieur,cette dernière gérait tout et ne déléguait rien à ces autres directeurs nationaux .Même pour des réunions où le Directeur de la Police Judiciaire ou le Directeur de la Sécurité Publique pouvaient représenter dignement le Sénégal,c'était toujours elle qui y allait.Alors dans les faits,elle devait juste se limiter à coordonner le travail des directions et non jouer à l'omnisciente et l'omnipotence.
En tous les cas pas plus tard qu'hier, Dakarposte qui a "creusé" comme on dit dans le jargon des pisses copies, révélait que depuis le mois d'Avril 2015,les initiés savaient que le sort d'Anna Sémou Faye la première femme Directrice Générale de la Police Nationale était scellé par le Président.Mais les multiples interventions lobbyistes et surtout le calendrier chargé du locataire de l'Avenue Léoplold Sédar Senghor avaient retardés l'échéance.A l'époque,nombreux étaient les griefs à l'encontre de la désormais ex DGPN qui s’amoncelaient sur la table du Président .
Nous vous disions avoir glané de bonnes sources que les premières "B. R" (entendez les fameuses fiches de renseignements) sur la gestion de la toute puissante DGPN ont commencé à atterrir à la Présidence dès les premiers mois de son magistère avec l'éviction du Directeur de la Police de l'Air et des Frontières (DPAF) à la suite d'une vive altercation en pleine réunion de chefs de services qui sont tous nommés par Décret.Des sources qui ont assisté à cette réunion parlent même de mots et gestes qui ont volé très bas,et c'est au sortir de cette réunion que le Commissaire Divisionnaire avait préféré être relevé de son commandement pour raisons de santé.Les raisons de cette altercation seraient des ordres illégaux reçus par l'ancien DPAF et qui aurait refusé de les exécuter selon les mêmes sources de dakarposte .
Après cette affaire,ce fut le conflit ouvert avec des Commissaires de police divisionnaires comme Mamadou Thiandoum et Arona Sy anciennement Conseiller Technique du Ministre de l'Intérieur qu'elle avait fait ramener à son cabinet sans bureau et prérogatives aucune selon un gradé de la police qui requiert l'anonymat.Pour Mamadou Thiandoum,il a fallu une pression sur Anna Sémou faye pour qu'elle daigne le libérer afin qu'il puisse aller à sa nouvelle mission.
Les bulletins de renseignements sur la gestion du personnel étaient de plus en plus réguliers et cela inquiétait davantage la hiérarchie surtout au niveau du Renseignement où elle avait viré tous les as pour faire venir de jeunes pouces aux dents de loup mais acquis à sa cause.Et cela a produit l'irruption des Tiantacounes jusqu'à la Place de l'Indépendance et plein d'autres couacs d'où le Décret du Président de réorganiser les Services de renseignements en Délégation Nationale du renseignement pour limiter les dégâts.
Mais pour un Commissaire parti valoir ces droits à la retraite il y'a quelques mois,ce qui a irrité le Président et qui a perdu Anna Sémou réside dans trois faits :
C'est le fait que Madame la Directrice puisse se permettre de voyager sans en aviser le Ministre ni la Présidence et il a fallu une fois l'intervention ferme de la Présidence pour lui faire annuler un voyage au Japon.
L'autre grand fait est le "blocage" amené sur la proposition qu'elle devait faire pour la nomination d'une vingtaine de Commissaires de Police Divisionnaire au grade de Contrôleur Général de la Police et cela a conduit au fait que plusieurs Directeurs nationaux de la police sont à la retraite mais exercent illégalement leur fonction tels que le Directeur des Passeports,le Directeur du Conseil Interministériel de Lutte contre la Drogue,le Directeur de l'Ecole Nationale de Police,le Directeur de la DAF,le Directeur Général des Elections,etc...
et ce fait,le Président n'arrive pas à l'avaler car avec leur nomination au grade de Contrôleur Général ces officiers pouvaient être à la disposition de la police pour 5 années encore.Et selon toujours notre source,cette situation est du au fait l'ex DGPN ne voulait pas avaliser ces propositions parce que y figuraient son adjoint le Commissaire Divisionnaire Ousmane Sy avec qui elle était à couteaux tirés et surtout le Commissaire Oumar Male Directeur de la Sécurité Publique qui vient de la remplacer à la tête du moelleux fauteuil de Directeur Général de la Police nationale.
Edouard
Dakarposte, qui ne lâche point la proie pour l'ombre, continue donc ses investigations à l'image de limiers en charge d'enquête. Il nous revient qu'Anna Semou ne s'entendrait pas, du tout alors comme larrons en foire avec le Procureur de la République, en l'occurrence Bassirou Guèye. "Je vous dis, cette dame a beau tenté de discréditer ce magistrat surtout dans l'affaire du meurtre de l'étudiant Bassirou Faye. En vain" nous souffle t'on.
Il nous revient également que l'ex patronne des limiers du Sénégal avait des relations heurtées avec le commissaire Josephine Sarr ci devant directrice des ressources humaines de la police au même titre que le commissaire Yague.
Pour ce proche du Conseil National de Sécurité,c'est la première fois que le Président initie une décision de ce genre sans en discuter et cela a été une surprise pour tous les membres de ce Conseil qui ont dans la majorité applaudi des deux mains surtout concernant la question des fonds secrets alloués au Directeur de l'OCRTIS pour les besoins de certaines missions comme toutes les grandes agences de Renseignements et de lutte anti drogue.Cette question a été discutée et approuvée en Conseil National de Sécurité mais la désormais ex DGPN avait décidé de gérer elle même ces fonds et d'en allouer à la demande qu Directeur de l'OCRTISS contre justificatifs.Le Président serait entré dans une colère noire quand il a été informé de cette affaire et aurait "pris cette désinvolture d'Anna Sémou Faye comme un acte de d'insubordination notoire et que cela pouvait faire tache d'huile dans les autres commandements".
Des fiches concernant la gestion des visas a aussi beaucoup joué sur les relations entre le Président et l'ex DGPN surtout avec les nombreux cas de blocage constatés pour des questions d'approbation dont elle était la seule à accorder alors ces prérogatives pouvaient être remplies par le Commissaire Spécial de l'aéroport d'où leurs relations tendues jusqu'à éviction de "BADIENE" surnom que lui avaient donné affectueusement la troupe au tout début de son magistère. Cette situation avait poussé des pays comme Djibouti à rédiger des notes verbales pour protester contre la reconduction de ces citoyens à la frontière.Des cas de corruption avaient éclaboussé certains services de la DST à l'époque et tous ces rapports ont fini d'énerver le Président.
En somme, d'aucuns croient savoir que les fronts ouverts par Anna Sémou Faye ont fini de l'emporter car selon un proche du Ministre de l'intérieur,cette dernière gérait tout et ne déléguait rien à ces autres directeurs nationaux .Même pour des réunions où le Directeur de la Police Judiciaire ou le Directeur de la Sécurité Publique pouvaient représenter dignement le Sénégal,c'était toujours elle qui y allait.Alors dans les faits,elle devait juste se limiter à coordonner le travail des directions et non jouer à l'omnisciente et l'omnipotence.
En tous les cas pas plus tard qu'hier, Dakarposte qui a "creusé" comme on dit dans le jargon des pisses copies, révélait que depuis le mois d'Avril 2015,les initiés savaient que le sort d'Anna Sémou Faye la première femme Directrice Générale de la Police Nationale était scellé par le Président.Mais les multiples interventions lobbyistes et surtout le calendrier chargé du locataire de l'Avenue Léoplold Sédar Senghor avaient retardés l'échéance.A l'époque,nombreux étaient les griefs à l'encontre de la désormais ex DGPN qui s’amoncelaient sur la table du Président .
Nous vous disions avoir glané de bonnes sources que les premières "B. R" (entendez les fameuses fiches de renseignements) sur la gestion de la toute puissante DGPN ont commencé à atterrir à la Présidence dès les premiers mois de son magistère avec l'éviction du Directeur de la Police de l'Air et des Frontières (DPAF) à la suite d'une vive altercation en pleine réunion de chefs de services qui sont tous nommés par Décret.Des sources qui ont assisté à cette réunion parlent même de mots et gestes qui ont volé très bas,et c'est au sortir de cette réunion que le Commissaire Divisionnaire avait préféré être relevé de son commandement pour raisons de santé.Les raisons de cette altercation seraient des ordres illégaux reçus par l'ancien DPAF et qui aurait refusé de les exécuter selon les mêmes sources de dakarposte .
Après cette affaire,ce fut le conflit ouvert avec des Commissaires de police divisionnaires comme Mamadou Thiandoum et Arona Sy anciennement Conseiller Technique du Ministre de l'Intérieur qu'elle avait fait ramener à son cabinet sans bureau et prérogatives aucune selon un gradé de la police qui requiert l'anonymat.Pour Mamadou Thiandoum,il a fallu une pression sur Anna Sémou faye pour qu'elle daigne le libérer afin qu'il puisse aller à sa nouvelle mission.
Les bulletins de renseignements sur la gestion du personnel étaient de plus en plus réguliers et cela inquiétait davantage la hiérarchie surtout au niveau du Renseignement où elle avait viré tous les as pour faire venir de jeunes pouces aux dents de loup mais acquis à sa cause.Et cela a produit l'irruption des Tiantacounes jusqu'à la Place de l'Indépendance et plein d'autres couacs d'où le Décret du Président de réorganiser les Services de renseignements en Délégation Nationale du renseignement pour limiter les dégâts.
Mais pour un Commissaire parti valoir ces droits à la retraite il y'a quelques mois,ce qui a irrité le Président et qui a perdu Anna Sémou réside dans trois faits :
C'est le fait que Madame la Directrice puisse se permettre de voyager sans en aviser le Ministre ni la Présidence et il a fallu une fois l'intervention ferme de la Présidence pour lui faire annuler un voyage au Japon.
L'autre grand fait est le "blocage" amené sur la proposition qu'elle devait faire pour la nomination d'une vingtaine de Commissaires de Police Divisionnaire au grade de Contrôleur Général de la Police et cela a conduit au fait que plusieurs Directeurs nationaux de la police sont à la retraite mais exercent illégalement leur fonction tels que le Directeur des Passeports,le Directeur du Conseil Interministériel de Lutte contre la Drogue,le Directeur de l'Ecole Nationale de Police,le Directeur de la DAF,le Directeur Général des Elections,etc...
et ce fait,le Président n'arrive pas à l'avaler car avec leur nomination au grade de Contrôleur Général ces officiers pouvaient être à la disposition de la police pour 5 années encore.Et selon toujours notre source,cette situation est du au fait l'ex DGPN ne voulait pas avaliser ces propositions parce que y figuraient son adjoint le Commissaire Divisionnaire Ousmane Sy avec qui elle était à couteaux tirés et surtout le Commissaire Oumar Male Directeur de la Sécurité Publique qui vient de la remplacer à la tête du moelleux fauteuil de Directeur Général de la Police nationale.
Edouard