L'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve sera reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée ce lundi 2 septembre en début de matinée, a appris BFMTV de son entourage. Deux anciens présidents, François Hollande et Nicolas Sarkozy, seront également reçus lundi, a-t-on appris peu après.
Un mois et demi après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, en réaction à la défaite du camp présidentiel aux élections législatives, le chef de l'État n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre.
Alors que la gauche unie du Nouveau Front populaire, arrivé en tête en nombre de sièges, a proposé le nom de Lucie Castets, Emmanuel Macron a rapidement balayé l'hypothèse.
Le nom de Bernard Cazeneuve circule donc depuis plusieurs jours, alors que le président a prévenu qu'il souhaitait nommer une personne capable de réaliser un gouvernement d'ouverture avec les forces "républicaines", dont il exclut LFI et le RN.
LFI votera une motion de censure
Bien qu'ancien membre du Parti socialiste, l'idée d'installer Bernard Cazeneuve au poste de Premier ministre divise. Par exemple, la maire de Paris Anne Hidalgo a jugé ce samedi l'hypothèse "crédible et sérieuse".
"J'ai beaucoup d’amitié pour Bernard Cazeneuve. Avec lui, nous aurions une vraie cohabitation, et c'est ce qu’il faut, sauf si on veut s'asseoir sur le vote des Français", a-t-elle affirmé dans les colonnes de Ouest-France.
À l'inverse, La France insoumise a d'ores et déjà annoncé que ses députés voteraient une motion de censure contre un gouvernement qui serait dirigé par l'ancien ministre socialiste.
Cazeneuve opposé au NFP
Au sein même du Parti socialiste, l'idée ne fait pas l'unanimité. Le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, reste fidèle à la ligne de l'alliance de gauche issue des élections législatives et soutient la candidature de Lucie Castets pour Matignon, comme le reste du Nouveau Front populaire.
En juin dernier, après la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron, Bernard Cazeneuve s'était déclaré opposé à cette nouvelle alliance de gauche unie.
L'ancien ministre, qui n'a jamais caché son hostilité envers La France insoumise, prêchait de son côté pour une union "entre les formations démocratiques et républicaines de gauche", excluant ainsi LFI.
Un mois et demi après la démission du gouvernement de Gabriel Attal, en réaction à la défaite du camp présidentiel aux élections législatives, le chef de l'État n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre.
Alors que la gauche unie du Nouveau Front populaire, arrivé en tête en nombre de sièges, a proposé le nom de Lucie Castets, Emmanuel Macron a rapidement balayé l'hypothèse.
Le nom de Bernard Cazeneuve circule donc depuis plusieurs jours, alors que le président a prévenu qu'il souhaitait nommer une personne capable de réaliser un gouvernement d'ouverture avec les forces "républicaines", dont il exclut LFI et le RN.
LFI votera une motion de censure
Bien qu'ancien membre du Parti socialiste, l'idée d'installer Bernard Cazeneuve au poste de Premier ministre divise. Par exemple, la maire de Paris Anne Hidalgo a jugé ce samedi l'hypothèse "crédible et sérieuse".
"J'ai beaucoup d’amitié pour Bernard Cazeneuve. Avec lui, nous aurions une vraie cohabitation, et c'est ce qu’il faut, sauf si on veut s'asseoir sur le vote des Français", a-t-elle affirmé dans les colonnes de Ouest-France.
À l'inverse, La France insoumise a d'ores et déjà annoncé que ses députés voteraient une motion de censure contre un gouvernement qui serait dirigé par l'ancien ministre socialiste.
Cazeneuve opposé au NFP
Au sein même du Parti socialiste, l'idée ne fait pas l'unanimité. Le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, reste fidèle à la ligne de l'alliance de gauche issue des élections législatives et soutient la candidature de Lucie Castets pour Matignon, comme le reste du Nouveau Front populaire.
En juin dernier, après la dissolution de l'Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron, Bernard Cazeneuve s'était déclaré opposé à cette nouvelle alliance de gauche unie.
L'ancien ministre, qui n'a jamais caché son hostilité envers La France insoumise, prêchait de son côté pour une union "entre les formations démocratiques et républicaines de gauche", excluant ainsi LFI.