Moustapha Diakhaté : " Le retour de la peine de mort ne va pas faire baisser la criminalité »

Rédigé par Dakarposte le Lundi 21 Novembre 2016 à 13:05 modifié le Lundi 21 Novembre 2016 13:08

Président du groupe parlementaire de la majorité, Moustapha Diakhaté est outré par le meurtre barbare de Mme Fatoumata Moctar Ndiaye. Demandant une sanction exemplaire pour prévenir ce genre d’acte, le député se dit cependant contre le retour de la peine de mort.
 
Comment avez-vous appris le meurtre de Fatoumata Ndiaye, votre camarade de parti ?
 
C’est un acte qui m’inspire du dégout. Tuer sa patronne  pour une affaire d’argent, je crois  que c’est couper la main qui vous nourrit. C’est insensé et inacceptable. C’est odieux et condamnable. J’espère qu’il sera puni de la manière la plus sévère  pour lui-même et pour tous ceux qui seraient tentés  de poser ce genre d’acte.
 
La défunte était un membre de votre parti, que retenez-vous d’elle ?
 
Fatoumata  était un des premiers compagnons du Président Macky Sall dans la conquête du pouvoir. Elle est membre du Cese c’est pour dire qu’en la tuant, c’est la République qui est atteinte, surtout les femmes. Elle a réussi à gravir les échelons. Et c’est tout en son honneur. En la tuant, c’est la femme sénégalaise, avec tout ce qu’elle a pu conquérir, qui est atteinte.
 
Vous êtes députés, quelle est votre position par rapport au débat sur le retour à la peine de mort ?
 
Ce n’est pas parce qu’on a aboli la peine de mort que la criminalité a augmenté. Ce n’est pas parce qu’il y a peine de mort qu’il n’y a criminalité. L’exemple des Usa est là. C’est le pays qui pratique le plus la peine de mort mais c’est aussi le  pays qui connait le plus fort taux de criminalité au monde. Donc, le problème n’est pas à ce niveau. Moi, particulièrement je suis contre le retour de la peine de mort et je souhaite même son abolition universelle. Pour moi, on ne doit pas répondre à la barbarie par la barbarie.
 
La récurrence de meurtres crapuleux semble avoir éveillé un certain sentiment d’insécurité chez les populations. Qu’en pensez-vous ?
 
Il peut y avoir un sentiment d’insécurité mais cela est lié peut être à l’effet d’amplification des médias. Je rassure les Sénégalais. Depuis 2012, depuis que le Président Macky Sall est au pouvoir,  toutes les dispositions sont prises pour armer la police, la gendarmerie et l’armée pour la sécurité des Sénégalais. Jamais, on a autant recruté que durant ce régime, jamais on a autant mis à la disposition des forces de sécurité et de défense des moyens conséquents pour sécuriser le peuple sénégalais. Evidemment, il se passe quelque chose ces temps-ci. Ce n’est pas nouveau, il y a l’effet amplificateur. Mais ce n’est pas parce que la situation s’est dégradée. J’ai entendu ce genre de propos mais c’est irresponsable. Nous étions là durant la période où aucune femme n’osait se promener sur la voie publique avec un sac. Nous étions là et nous savons qu’il y a une amélioration. Maintenant, il faut davantage donner des moyens d’intervention à la police, à la gendarmerie et à l’armée pour sécuriser les Sénégalais et donner des moyens juridiques  à notre justice pour pouvoir réprimer de la manière la plus sévère.
 
Alors, que proposez-vous en lieu et place du retour à la peine de mort ?
 
En lieu et place du retour de la peine de mort pour les crimes de sang, qu’il y ait des condamnations à perpétuité et aux travaux forcés avec aucune possibilité de remise de peine. Deuxième chose, pour ceux qui ont commis des crimes de sang, qu’il n’y ait pas de prescription. Moi, je pense qu’on devrait aller dans ce sens. Je suis persuadé que, dans les prochains jours, celui qui est élu par les Sénégalais pour définir la politique de la nation, va parler au pays et prendra des mesures fortes pour d’abord tranquilliser les sénégalais et leur dire que la République ne laissera jamais les criminels prendre le dessus sur les paisibles citoyens.
Président du groupe parlementaire de la majorité, Moustapha Diakhaté est outré par le meurtre barbare de Mme Fatoumata Moctar Ndiaye. Demandant une sanction exemplaire pour prévenir ce genre d’acte, le député se dit cependant contre le retour de la peine de mort.
 
Comment avez-vous appris le meurtre de Fatoumata Ndiaye, votre camarade de parti ?
 
C’est un acte qui m’inspire du dégout. Tuer sa patronne  pour une affaire d’argent, je crois  que c’est couper la main qui vous nourrit. C’est insensé et inacceptable. C’est odieux et condamnable. J’espère qu’il sera puni de la manière la plus sévère  pour lui-même et pour tous ceux qui seraient tentés  de poser ce genre d’acte.
 
La défunte était un membre de votre parti, que retenez-vous d’elle ?
 
Fatoumata  était un des premiers compagnons du Président Macky Sall dans la conquête du pouvoir. Elle est membre du Cese c’est pour dire qu’en la tuant, c’est la République qui est atteinte, surtout les femmes. Elle a réussi à gravir les échelons. Et c’est tout en son honneur. En la tuant, c’est la femme sénégalaise, avec tout ce qu’elle a pu conquérir, qui est atteinte.
 
Vous êtes députés, quelle est votre position par rapport au débat sur le retour à la peine de mort ?
 
Ce n’est pas parce qu’on a aboli la peine de mort que la criminalité a augmenté. Ce n’est pas parce qu’il y a peine de mort qu’il n’y a criminalité. L’exemple des Usa est là. C’est le pays qui pratique le plus la peine de mort mais c’est aussi le  pays qui connait le plus fort taux de criminalité au monde. Donc, le problème n’est pas à ce niveau. Moi, particulièrement je suis contre le retour de la peine de mort et je souhaite même son abolition universelle. Pour moi, on ne doit pas répondre à la barbarie par la barbarie.
 
La récurrence de meurtres crapuleux semble avoir éveillé un certain sentiment d’insécurité chez les populations. Qu’en pensez-vous ?
 
Il peut y avoir un sentiment d’insécurité mais cela est lié peut être à l’effet d’amplification des médias. Je rassure les Sénégalais. Depuis 2012, depuis que le Président Macky Sall est au pouvoir,  toutes les dispositions sont prises pour armer la police, la gendarmerie et l’armée pour la sécurité des Sénégalais. Jamais, on a autant recruté que durant ce régime, jamais on a autant mis à la disposition des forces de sécurité et de défense des moyens conséquents pour sécuriser le peuple sénégalais. Evidemment, il se passe quelque chose ces temps-ci. Ce n’est pas nouveau, il y a l’effet amplificateur. Mais ce n’est pas parce que la situation s’est dégradée. J’ai entendu ce genre de propos mais c’est irresponsable. Nous étions là durant la période où aucune femme n’osait se promener sur la voie publique avec un sac. Nous étions là et nous savons qu’il y a une amélioration. Maintenant, il faut davantage donner des moyens d’intervention à la police, à la gendarmerie et à l’armée pour sécuriser les Sénégalais et donner des moyens juridiques  à notre justice pour pouvoir réprimer de la manière la plus sévère.
 
Alors, que proposez-vous en lieu et place du retour à la peine de mort ?
 
En lieu et place du retour de la peine de mort pour les crimes de sang, qu’il y ait des condamnations à perpétuité et aux travaux forcés avec aucune possibilité de remise de peine. Deuxième chose, pour ceux qui ont commis des crimes de sang, qu’il n’y ait pas de prescription. Moi, je pense qu’on devrait aller dans ce sens. Je suis persuadé que, dans les prochains jours, celui qui est élu par les Sénégalais pour définir la politique de la nation, va parler au pays et prendra des mesures fortes pour d’abord tranquilliser les sénégalais et leur dire que la République ne laissera jamais les criminels prendre le dessus sur les paisibles citoyens.

Auteur: Seneweb.com
Cheikh Amidou Kane
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