Treize morts, neuf blessés c’est le bilan macabre de l'attaque contre un groupe de civils dans la forêt de Bourofaye collée à la frontière avec la Guinée-Bissau. Ces victimes étaient parties pour ramasser du bois, la forêt classée des Bayottes. Et depuis beaucoup de commentaires et d’analyses sur les raisons de ce crime. Et de plus o parle de règlement de compte.
Selon l’armée sénégalaise qui s’est confiée à la RFI, « ils ont alors été pris à parti, lâchement, par une quinzaine d’individus armés ». Le commandant de zone averti a fait intervenir une compagnie de parachutistes. (…) La compagnie est restée sur place. Elle est en train de mener des opérations en vue de retrouver la bande qui a commis cet acte ignoble.
S'agit-il d'un règlement de compte, d'une attaque pour garder le contrôle du bois ? Impossible, pour le moment, de savoir qui sont ces individus armés, précise la cellule de communication de l’armée. Une compagnie parachutiste, envoyée sur place pour prendre en charge les blessés, cherche à sécuriser la zone. Les neuf blessés ont été pris en charge notamment à l’hôpital de Ziguinchor.
Pour Ousmane Ndiadé enseignant depuis plus de 30 ans dans la zone, « il ne faut pas tout de suite le mettre sur le dos du MFDC. D'autres pistes doivent être explorées. Un litige foncier ou forestier entre Boffa et Bourofaye Bainouck-2- Un groupe entretenu et financé par des gens véreux pour la préparation de la campagne des noix d'anacardes. Dans tous les cas, l'armée doit tout faire pour retrouver ces criminels » a-t-il théorisé.
Meme le MFDC, par la voix de son porte parole, nie leur implication.
En novembre dernier, les habitants de la zone, située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Ziguinchor, furieux de voir leurs forêts pillées, ont arrêté et molesté des jeunes venus prendre du bois. Le tribunal a condamné ses habitants qui avaient choisi de rendre justice eux même.
Mais dans la foulée, des comités de vigilance, appuyés par une frange de la rébellion, ont été créés. Les villageois menaçaient de passer à l'acte s'ils trouvaient à nouveau de gens en train de couper du bois. C'est peut-être ce qu'il s'est passé samedi dans la forêt. Pour l'armée, il faut désormais attendre les résultats de l'enquête pour savoir qui a tué ces 13 jeunes.
Selon l’armée sénégalaise qui s’est confiée à la RFI, « ils ont alors été pris à parti, lâchement, par une quinzaine d’individus armés ». Le commandant de zone averti a fait intervenir une compagnie de parachutistes. (…) La compagnie est restée sur place. Elle est en train de mener des opérations en vue de retrouver la bande qui a commis cet acte ignoble.
S'agit-il d'un règlement de compte, d'une attaque pour garder le contrôle du bois ? Impossible, pour le moment, de savoir qui sont ces individus armés, précise la cellule de communication de l’armée. Une compagnie parachutiste, envoyée sur place pour prendre en charge les blessés, cherche à sécuriser la zone. Les neuf blessés ont été pris en charge notamment à l’hôpital de Ziguinchor.
Pour Ousmane Ndiadé enseignant depuis plus de 30 ans dans la zone, « il ne faut pas tout de suite le mettre sur le dos du MFDC. D'autres pistes doivent être explorées. Un litige foncier ou forestier entre Boffa et Bourofaye Bainouck-2- Un groupe entretenu et financé par des gens véreux pour la préparation de la campagne des noix d'anacardes. Dans tous les cas, l'armée doit tout faire pour retrouver ces criminels » a-t-il théorisé.
Meme le MFDC, par la voix de son porte parole, nie leur implication.
En novembre dernier, les habitants de la zone, située à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Ziguinchor, furieux de voir leurs forêts pillées, ont arrêté et molesté des jeunes venus prendre du bois. Le tribunal a condamné ses habitants qui avaient choisi de rendre justice eux même.
Mais dans la foulée, des comités de vigilance, appuyés par une frange de la rébellion, ont été créés. Les villageois menaçaient de passer à l'acte s'ils trouvaient à nouveau de gens en train de couper du bois. C'est peut-être ce qu'il s'est passé samedi dans la forêt. Pour l'armée, il faut désormais attendre les résultats de l'enquête pour savoir qui a tué ces 13 jeunes.