La date est connue. Le Vatican a annoncé ce lundi 28 avril que le conclave pour élire le nouveau pape commencera le 7 mai, un peu plus de deux semaines après la mort du pape François, décédé à l'âge de 88 ans, le jour de Pâques, après plus de douze ans à la tête de l'Église catholique.
Ce sera ainsi le début d'une période très codifiée fixée par la constitution du Vatican. Ne sont autorisés à participer que les cardinaux qui n'ont pas 80 ans accomplis avant ce jour, soit actuellement 135 hommes.
Cinq d'entre eux sont Français: Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis, Dominique Mamberti, préfet du tribunal de la signature apostolique, Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, Jean-Marc Aveline, archevêque émérite de Marseille et François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio.
À cette liste s'ajoute Jean-Paul Vesco, archevêque d'Alger, mais bien qu'il ait la double nationalité franco-algérienne, ce dominicain né à Lyon représente l'Église d'Algérie, et n'est donc pas comptabilisé officiellement parmi les cardinaux français.
Les cardinaux coupés du monde et tenus au secret
Une fois le conclave débuté, il ne pourra s'achever que si les cardinaux s'accordent sur un même nom, avec au moins deux tiers des suffrages nécessaires pour valider une nomination.
Les 135 cardinaux-électeurs s’enfermeront, coupés du monde extérieur. Pendant toute la durée de ce processus les cardinaux résident à l'intérieur du Saint-Siège, dans la résidence Saint-Marthe, sans possibilité d'en sortir. Durant l'entièreté du vote, tous les contacts avec le monde extérieur sont proscrits: ni téléphone, ni télévision, ni journaux.
Tous ceux présents durant cette période, y compris ceux occupant des fonctions administratives ou de service, doivent prêter serment. Le non-respect du secret du vote étant passible d’excommunication.
Le vote en lui-même se déroule à l'intérieur de la chapelle Sixtine. Il y a une session de vote le matin et une session l'après-midi. Lors de chaque session, si, au premier scrutin, l'élection n'est pas intervenue, il est immédiatement procédé à un deuxième vote. Donc quatre scrutins au maximum par jour, sauf le premier jour, puisque les cardinaux ne se réunissent que l'après-midi.
Une fois le décompte achevé, il est vérifié par les réviseurs. Les bulletins sont ensuite brûlés dans un poêle dont la cheminée extérieure est visible de la place Saint-Pierre. Un vote négatif donne une fumée noire.
Au bout de trois journées consécutives sans accord, les religieux interrompent le vote pour s'accorder un temps de prière. Officieusement, cet interlude peut également être l'occasion de tractations, bien que celles-ci soient officiellement interdites.
Si l'un des cardinaux recueille une majorité des deux tiers des votes, une fumée blanche annoncera l'élection d'un nouveau pape.
Ce sera ainsi le début d'une période très codifiée fixée par la constitution du Vatican. Ne sont autorisés à participer que les cardinaux qui n'ont pas 80 ans accomplis avant ce jour, soit actuellement 135 hommes.
Cinq d'entre eux sont Français: Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis, Dominique Mamberti, préfet du tribunal de la signature apostolique, Philippe Barbarin, archevêque émérite de Lyon, Jean-Marc Aveline, archevêque émérite de Marseille et François-Xavier Bustillo, évêque d’Ajaccio.
À cette liste s'ajoute Jean-Paul Vesco, archevêque d'Alger, mais bien qu'il ait la double nationalité franco-algérienne, ce dominicain né à Lyon représente l'Église d'Algérie, et n'est donc pas comptabilisé officiellement parmi les cardinaux français.
Les cardinaux coupés du monde et tenus au secret
Une fois le conclave débuté, il ne pourra s'achever que si les cardinaux s'accordent sur un même nom, avec au moins deux tiers des suffrages nécessaires pour valider une nomination.
Les 135 cardinaux-électeurs s’enfermeront, coupés du monde extérieur. Pendant toute la durée de ce processus les cardinaux résident à l'intérieur du Saint-Siège, dans la résidence Saint-Marthe, sans possibilité d'en sortir. Durant l'entièreté du vote, tous les contacts avec le monde extérieur sont proscrits: ni téléphone, ni télévision, ni journaux.
Tous ceux présents durant cette période, y compris ceux occupant des fonctions administratives ou de service, doivent prêter serment. Le non-respect du secret du vote étant passible d’excommunication.
Le vote en lui-même se déroule à l'intérieur de la chapelle Sixtine. Il y a une session de vote le matin et une session l'après-midi. Lors de chaque session, si, au premier scrutin, l'élection n'est pas intervenue, il est immédiatement procédé à un deuxième vote. Donc quatre scrutins au maximum par jour, sauf le premier jour, puisque les cardinaux ne se réunissent que l'après-midi.
Une fois le décompte achevé, il est vérifié par les réviseurs. Les bulletins sont ensuite brûlés dans un poêle dont la cheminée extérieure est visible de la place Saint-Pierre. Un vote négatif donne une fumée noire.
Au bout de trois journées consécutives sans accord, les religieux interrompent le vote pour s'accorder un temps de prière. Officieusement, cet interlude peut également être l'occasion de tractations, bien que celles-ci soient officiellement interdites.
Si l'un des cardinaux recueille une majorité des deux tiers des votes, une fumée blanche annoncera l'élection d'un nouveau pape.