Les mis en cause dans l’affaire Chérif Ndao, un élève sapeur-pompier décédé lors de sa formation dans un camp militaire à Thiès, en décembre 2013, devront être jugés le 27 janvier prochain.
Les prévenus, notamment deux adjudants, Lat Ndoye et Cheikh Ndir ainsi que les sapeurs-pompiers Onacis Bakouch, Ndji Bassang, Baye Thiaw, Jean Baptiste Sagna, El Hadj Mamadou Ndour, sont cités à comparaître devant le tribunal militaire pour les faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ils comparaîtront avec un médecin légiste et son assistant poursuivis pour faux dans un document administratif car ils sont accusés d’avoir maquillé le décès du jeune sapeur-pompier en mort naturelle.
En effet, lorsque l’affaire a éclaté en décembre 2013, on avait parlé de mort naturelle, mais la levée de boucliers des organisations de défense des droits de l’Homme avait poussé les autorités à approfondir l’enquête. Le rapport produit par le Pr Diatta de l’hôpital Principal de Dakar attestait finalement que Chérif Ndao était mort des suites de ‘’contusions musculaires diffuses par coups et blessures compliquées de rhabdomyolyse et d’insuffisance rénale anurique associées à un paludisme grave avec défaillance neurologique, rénale et hématologique’’.
C’est la raison pour laquelle les inculpés sont écroués pour ‘’torture et actes de barbarie ayant entraîné la mort’’. Seuls les sept sapeurs-pompiers avaient été placés sous mandat de dépôt car le médecin légiste et son assistant avaient été placés sous contrôle judiciaire. N’eût été une disqualification, tous les prévenus allaient se retrouver devant une Chambre criminelle car après instruction, le Doyen des juges a pris une ordonnance de non-lieu partiel et disqualification partielle.
Enquête.
Les prévenus, notamment deux adjudants, Lat Ndoye et Cheikh Ndir ainsi que les sapeurs-pompiers Onacis Bakouch, Ndji Bassang, Baye Thiaw, Jean Baptiste Sagna, El Hadj Mamadou Ndour, sont cités à comparaître devant le tribunal militaire pour les faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Ils comparaîtront avec un médecin légiste et son assistant poursuivis pour faux dans un document administratif car ils sont accusés d’avoir maquillé le décès du jeune sapeur-pompier en mort naturelle.
En effet, lorsque l’affaire a éclaté en décembre 2013, on avait parlé de mort naturelle, mais la levée de boucliers des organisations de défense des droits de l’Homme avait poussé les autorités à approfondir l’enquête. Le rapport produit par le Pr Diatta de l’hôpital Principal de Dakar attestait finalement que Chérif Ndao était mort des suites de ‘’contusions musculaires diffuses par coups et blessures compliquées de rhabdomyolyse et d’insuffisance rénale anurique associées à un paludisme grave avec défaillance neurologique, rénale et hématologique’’.
C’est la raison pour laquelle les inculpés sont écroués pour ‘’torture et actes de barbarie ayant entraîné la mort’’. Seuls les sept sapeurs-pompiers avaient été placés sous mandat de dépôt car le médecin légiste et son assistant avaient été placés sous contrôle judiciaire. N’eût été une disqualification, tous les prévenus allaient se retrouver devant une Chambre criminelle car après instruction, le Doyen des juges a pris une ordonnance de non-lieu partiel et disqualification partielle.
Enquête.