La famille d'Henri Ndiaye, le professeur tué par son élève Henriette Diatta dimanche dernier à Ngohé, à Diourbel, sort de sa réserve. Son grand-frère, David Ndiaye, parle des circonstances de la mort. "Certaines personnes disent qu'il tentait de violer Henriette, ce n'est pas vrai", précise-t-il, dans L'Observateur. David d'ajouter : "Henri avait de très bons rapports avec Henriette. Ils avaient l'habitude de plaisanter à chaque fois que l'occasion se présentait. Il arrivait même qu'Henri soutienne financièrement sa famille".
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});Pour David, Henriette n'avait pas l'intention de tuer son frère. "Quand on poignarde quelqu'un à la cuisse, c'est qu'on n'a pas l'intention de tuer cette personne", croit-il savoir. Quid du mobile du crime ? Le frère du défunt se veut claire : "Je ne suis pas un témoin des faits, mais ceux qui étaient présents m'ont dit qu'ils jouaient ensemble comme d'habitude." La mise en cause, Henriette Diatta, toujours en garde en vue, devrait être probablement déférée, au plus tard demain mercredi 20 mars, au parquet de Diourbel.
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