Tandis que ses collègues de la majorité jouent à cache-cache avec leurs adversaires, Moustapha Cissé Lô a avoué le mobile du crime. L’aveu étant la reine des preuves…
Ce lundi, dans la matinée, les députés seront en plénière pour examiner la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Une proposition portée par 23 députés de la majorité que d’aucuns appréhendent comme l’acte qui va signer l’arrêt de mort de la coalition Benno Bokk Yaakaar, car étant taillée sur mesure pour désarmer un futur adversaire politique.
Un député de l’Alliance pour la République (Apr) et non des moindres a annoncé les couleurs. Présent à Mbour dans le cadre de ses activités de parlementaire, le vice-président de l’Assemblée nationale Moustapha Cissé Lô puisqu’il s’agit de lui a levé le voile sur leurs réelles intentions. “Nous n’accepterons pas que des députés quittent le groupe parlementaire BBY pour créer un autre groupe parlementaire”, a-t-il avoué.
En effet, si cette proposition de loi est votée et tout porte à croire qu’elle le sera, tout député démissionnaire d’un groupe parlementaire ne pourra rejoindre un autre. Il sera un non-inscrit. Il est aussi prévu l’augmentation du nombre nombre de députés requis pour créer un groupe parlementaire. Au lieu de 10, 15 députés seront nécessaires pour mettre sur pied un groupe parlementaire, soit 1/10 des députés.
En reconnaissant tout ce que ses collègues de la majorité nient, Moustapha Cissé Lô vient de donner raison à ceux qui voient en cette proposition de loi une manière pour le régime de se mettre en travers du chemin du Parti socialiste qui n’arrête pas depuis un certain temps, de se comporter comme un parti d’opposition au sein du pouvoir. Un cheveu dans la soupe.
Il ne fait aucun doute que demain lundi 29 juin, les débats seront houleux à l’Assemblée nationale. Des députés socialistes à l’image de Barthélémy Dias ont annoncé le ton en menaçant de claquer la porte de la coalition Benno Bokk Yaakaar si cette loi est adoptée. Plus radicale, la députée Fsbj a déjà pris la décision de quitter le groupe parlementaire que dirige Moustapha Diakhaté. Quant aux élus de l’opposition, ils sont déjà sur le pied de guerre. C’est le cas de Thierno Bocoum de Rewmi qui multiplie les actions pour convaincre ses collègues à se désolidariser du groupe des 23, porteurs de cette proposition de loi.
Leral.net
Ce lundi, dans la matinée, les députés seront en plénière pour examiner la proposition de loi portant modification du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Une proposition portée par 23 députés de la majorité que d’aucuns appréhendent comme l’acte qui va signer l’arrêt de mort de la coalition Benno Bokk Yaakaar, car étant taillée sur mesure pour désarmer un futur adversaire politique.
Un député de l’Alliance pour la République (Apr) et non des moindres a annoncé les couleurs. Présent à Mbour dans le cadre de ses activités de parlementaire, le vice-président de l’Assemblée nationale Moustapha Cissé Lô puisqu’il s’agit de lui a levé le voile sur leurs réelles intentions. “Nous n’accepterons pas que des députés quittent le groupe parlementaire BBY pour créer un autre groupe parlementaire”, a-t-il avoué.
En effet, si cette proposition de loi est votée et tout porte à croire qu’elle le sera, tout député démissionnaire d’un groupe parlementaire ne pourra rejoindre un autre. Il sera un non-inscrit. Il est aussi prévu l’augmentation du nombre nombre de députés requis pour créer un groupe parlementaire. Au lieu de 10, 15 députés seront nécessaires pour mettre sur pied un groupe parlementaire, soit 1/10 des députés.
En reconnaissant tout ce que ses collègues de la majorité nient, Moustapha Cissé Lô vient de donner raison à ceux qui voient en cette proposition de loi une manière pour le régime de se mettre en travers du chemin du Parti socialiste qui n’arrête pas depuis un certain temps, de se comporter comme un parti d’opposition au sein du pouvoir. Un cheveu dans la soupe.
Il ne fait aucun doute que demain lundi 29 juin, les débats seront houleux à l’Assemblée nationale. Des députés socialistes à l’image de Barthélémy Dias ont annoncé le ton en menaçant de claquer la porte de la coalition Benno Bokk Yaakaar si cette loi est adoptée. Plus radicale, la députée Fsbj a déjà pris la décision de quitter le groupe parlementaire que dirige Moustapha Diakhaté. Quant aux élus de l’opposition, ils sont déjà sur le pied de guerre. C’est le cas de Thierno Bocoum de Rewmi qui multiplie les actions pour convaincre ses collègues à se désolidariser du groupe des 23, porteurs de cette proposition de loi.
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