Modèle en vogue pour la Korité: Les robes Bustiers à la fente très osée marque leur territoire

Rédigé par Dakarposte le Mercredi 8 Juillet 2015 à 04:12 modifié le Mercredi 8 Juillet 2015 04:14

Apres plusieurs jours de jeun, la korité s’annonce chez les musulmans. Cette fête qui marque la fin du mois de ramadan, très bien attendue par les jeunes et vieux, reste un moment de consolidation des liens. Chaque famille se donnera durant la journée les moyens de préparer des mets copieux. Bien zappés, le soir est réservé à des visites de voisins et proches parents dans le but de se faire pardonner. Mais, cette année, la mode qui revient avec des modèles modernisées, n’a pas vraiment changé. 
La souffrance liée à la privation et la dévotion est sur le point de présenter ses adieux aux fidèles musulmans. A pareil moment, l’esprit du fidèle est préoccupé par deux soucis. D’abord, il se lance à un besoin de satisfaire le plat du jour de Korité. En même temps, s’habiller de la plus belles des manières pour montre sa joie d’avoir accompli un mois plein de chasteté. 
Ainsi, le pratiquant se mettant dans des préparatifs hâtifs ne se donne plus le choix. Calculatrice en main, l’heure semble être, à l’estimation des budgets de korité. Sous ce registre, les hommes qui cherchent à remplir le rôle de père de familles, font en sorte que les besoins financiers soient réglés. 
Quant aux femmes, elles se bousculent au marché des tissus et chez les tailleurs. Un tour aux étages de l’immeuble Touba Sandaga, réservé aux couturiers montre que la classe et l’élégance promettent d’être au rendez-vous. Ici, le bruit des machines de couture informe à bien des égards sur l’activité des locataires de ce bâtiment. Tout le monde s’active. 
Certains, sur les tables de coupes et d’autres s’affairent à repasser les habits déjà prêts. Et, dans ce bruitage des machines, une bonne partie du personnel se charge de la couture en question au moment où, des femmes, assises à même le sol, font les perlages. 
Le travail se fait en chaine. Chacun essaye de remplir sa fonction. Dans cette dynamique de groupe, les brodeurs, en véritable maître dans leurs arts, brodent de manière énergique. « Nous avons préparé de jolies vêtement pour nos clients. 
Actuellement, il fait chaud. Les filles optent pour des tailles basses bustiers et robes sans manches. Et, pour les grande dames, nous faisons des robes tailles Mame avec gros file ou le 217 », informe Diokhané, entouré de ses machines, dans un bruitage assourdissant. 
Ce jeune homme, âgé de 30 ans, habillé d’un Lacoste bleu de nuit, assortis d’un jean, promet à ses clients qu’il n’y aura pas de réclamations. « Nous sommes en avance sur l’heure », relève-t-il. A cet effet, il a été constaté que les filles ne lésinent pas sur les moyens pour se faire belles. 
Quelques soit le prix, elles sont prêtes, disent-elles, à attirer les attentions sur elles. En termes de modes, les robes bustiers à la fente très visible, marque son territoire. N’empêche, les « Tuniques » et les « Grands boubous » pour les bonnes dames sont aussi très perceptibles. 
Les hommes ne sont pas en reste, les hommes aux ciseaux leur proposent des kaftan, Abasanjo, Grand boubou etc. « Pour cette année, personnes n’est laissée en rade, ils seront tous bien vêtus », promet Modou ciseau, un couturier très reconnu pour ses coupes d’enfer.
Leral
Cheikh Amidou Kane
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