Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a commencé sa tournée africaine le 27 août en Mauritanie, à Nouakchott. Une première étape durant une tournée dans trois États ouest-africains destinée à contrer la hausse des arrivées de migrants clandestins dans son pays, notamment via l'archipel des Canaries.
Pedro Sanchez a rencontré mardi soir le président Mohamed Cheikh El Ghazouani. Le chef de gouvernement socialiste a été accueilli à Nouakchott par le chef d'État mauritanien. Les deux responsables politiques se sont ensuite entretenus, avant de faire une déclaration conjointe où ils s'engagent à « œuvrer ensemble à la promotion de migrations sûres, ordonnées et régulières » et à garantir « un traitement juste et humain des migrants ».
Selon un communiqué espagnol, Pedro Sanchez a défendu que « le phénomène migratoire est une question de principes moraux, de solidarité et de dignité. Mais aussi de rationalité ».
« Migration circulaire »
L'Espagne et la Mauritanie ont alors signé un mémorandum d'entente de « migration circulaire », c'est-à-dire « un projet pilote de sélection de travailleurs mauritaniens dans leur pays d'origine » pour qu'ils partent travailler en Espagne. Un projet censé réserver une place particulière aux jeunes et aux femmes.
Ils ont aussi annoncé un renforcement de leur coopération en matière de sécurité pour lutter contre les passeurs de migrants illégaux vers l'Europe et favoriser la migration légale.
De janvier à août 2024, près de 23 000 migrants sont arrivés clandestinement aux Canaries, soit une augmentation annuelle de 126%. Or, la Mauritanie est justement un important point de départ de migrants de différentes nationalités.
Pour la suite du programme, Pedro Sanchez est arrivé ce mercredi 28 août au matin à Banjul, en Gambie, où il rencontrera le président Adama Barrow. Il prendra ensuite un vol en fin de journée, pour la fin de sa tournée, au Sénégal.
Rfi
Pedro Sanchez a rencontré mardi soir le président Mohamed Cheikh El Ghazouani. Le chef de gouvernement socialiste a été accueilli à Nouakchott par le chef d'État mauritanien. Les deux responsables politiques se sont ensuite entretenus, avant de faire une déclaration conjointe où ils s'engagent à « œuvrer ensemble à la promotion de migrations sûres, ordonnées et régulières » et à garantir « un traitement juste et humain des migrants ».
Selon un communiqué espagnol, Pedro Sanchez a défendu que « le phénomène migratoire est une question de principes moraux, de solidarité et de dignité. Mais aussi de rationalité ».
« Migration circulaire »
L'Espagne et la Mauritanie ont alors signé un mémorandum d'entente de « migration circulaire », c'est-à-dire « un projet pilote de sélection de travailleurs mauritaniens dans leur pays d'origine » pour qu'ils partent travailler en Espagne. Un projet censé réserver une place particulière aux jeunes et aux femmes.
Ils ont aussi annoncé un renforcement de leur coopération en matière de sécurité pour lutter contre les passeurs de migrants illégaux vers l'Europe et favoriser la migration légale.
De janvier à août 2024, près de 23 000 migrants sont arrivés clandestinement aux Canaries, soit une augmentation annuelle de 126%. Or, la Mauritanie est justement un important point de départ de migrants de différentes nationalités.
Pour la suite du programme, Pedro Sanchez est arrivé ce mercredi 28 août au matin à Banjul, en Gambie, où il rencontrera le président Adama Barrow. Il prendra ensuite un vol en fin de journée, pour la fin de sa tournée, au Sénégal.
Rfi