Médiation avec les Etats de l’AES : Ouattara court-circuite Diomaye

Rédigé par Dakarposte le Jeudi 6 Mars 2025 à 13:59 modifié le Jeudi 6 Mars 2025 14:01

Walf NET

Côte d’Ivoire et Ghana, deux poids lourds de la CEDEAO, affichent une position commune : les pays de l’Alliance des Etats du Sahel doivent revenir au sein de l’organisation régionale. Pour Alassane Ouattara et John Dramani Mahama, l’unité des 15 Etats est essentielle face aux défis économiques et sécuritaires croissants. Le président ivoirien en appelle à la médiation de son homologue ghanéen : « Nous vous faisons confiance, M. le président, pour qu’à l’occasion de vos entretiens avec ces pays frères, vous puissiez les convaincre de rester dans la CEDEAO, car il y va de l’avenir des peuples de l’Afrique de l’Ouest. » Une manière de court-circuiter le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, désigné par la conférence des Chefs d’Etats de la CEDEAO pour ramener les pays de la l’AES dans l’organisation sous-régionale.
John Dramani Mahama, lui, estime que rien n’est perdu d’avance. Il veut croire à un retour possible des États dissidents. « Il est toujours possible de ramener nos pays frères à la maison. Il vaut mieux être un groupe de 15 qu’un groupe de trois. Ce sont des pays qui comptent pour la sous-région. »

Un message lancé alors que la CEDEAO a accordé un sursis de six mois à l’AES pour revenir sur sa décision. Mais du côté de Bamako, Ouagadougou et Niamey, les autorités militaires campent sur leur position et qualifient leur retrait d’irréversible.


























Walf avec Rfi
Recommandé Pour Vous