Dakarposte.com tient (preuves à l'appui) que l'ancien Président de la République a joint au téléphone le maire de Dakar, Khalifa Sall. Pour être précis, les deux personnalités se sont parlés. Longuement d'ailleurs. Leur conversation téléphonique a eu lieu au seuil de la convocation de Khalifa Sall par les limiers de la BAG. C'était dans la nuit du lundi 20 février 2017.
Des informations en notre possession, Me Wade a tenu à dire à l'édile de Dakar qu'il le soutient. "Pa Bi" -pour reprendre le terme de notre source- "a martelé que Khalifa peut compter sur son coup de pouce à tout instant"
Ce qui semble confirmer dakarposte. Qui écrivait il y' a de cela quelques jours que l’idée d’un soutien de Wade à la candidature de Khalifa Sall pour la prochaine élection présidentielle est à prendre très au sérieux.
Plus fin homme politique de l’histoire de notre pays, le président Wade sait mieux que quiconque lire l’actualité, analyser les rapports de forces, appréhender les probables coups fourrés de ses adversaires d’en face et se préparer à les contourner.
Aujourd’hui c’est la rébellion des socialistes qui contrôlent Dakar, la capitale qui est au centre de l’action politique.
Certes, l’opposition, dans son ensemble a pris le parti de choisir une option de coalition pour faire tomber prématurément l’Apr en battant la coalition Bennoo Bokk Yaakar aux législatives et Wade adhère à cette option.
Mais, en plus il n’est pas sûr que le Pds soit prêt à avoir un candidat pour la présidentielle de 2019 et ceci, dans la perspective où Karim Wade serait empêché. Par un certain présumé protocole de Doha ou par une invalidation de sa candidature par la Cour Suprême. Or, cette perspective évoquée en premier lieu par Pape Samba Mboup et qui semble avoir acquis l’adhésion de faucons libéraux comme Farba Senghor et Aïda Mbodj se présente de plus en plus comme étant dans l’ordre du possible.
Car personne ne peut dire aujourd’hui si Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du Pds au moment où il était entre les mains de la CREI va revenir au Sénégal.
Personne ne sait même sur la base de quoi il ne s’exprime pas, pourquoi ce n’est pas lui qui est allé passer noël chez ses parents en France où vivent ses filles mais que ce soient plutôt tous les membres de la tribu qui se sont déplacés à Dubaï pour fêter avec lui…
En raison de tous ces éléments, le président Wade a été très clair dans son message lu lors de la réunion du Comité Directeur du Pds tenue le 12 janvier dernier. Voici un extrait de ce message : "Les élections législatives seront un tournant politique majeur. Il faut oser prendre des décisions qui peuvent défaire, dès 2017, le régime de Macky Sall. Le Pds seul est capable de secouer rudement le baobab mais pourra, sûrement, avec de bonnes alliances le terrasser. Je vous demande, par conséquent, de prendre langue avec les partis de l’opposition en vue d’une alliance gagnante basée sur un programme minimum, pour défaire le régime de Macky Sall et le mettre hors d’état de nuire. Je demande au Coordonnateur Général du Pds de prendre des dispositions, dès maintenant, pour une alliance gagnante de l’opposition". Le ton est donné. Vaste coalition mais, dans la capitale où le leader est connu, c’est au tour de celui-ci qu’il faut nouer des alliances et il s’agit manifestement de Khalifa Sall qui a pu résister à l’Opa de l’Apr sur la capitale.
Wade a déjà soutenu Kalifa Sall lors des dernières municipales au cours desquelles le Pds n’avait aucun candidat charismatique à Dakar. Et les relations entre les deux hommes sont au mieux car Khalifa lui aurait même rendu visite à Wade Versailles et rien n’avait filtré de leur conversation.
Qui plus est, le maire de Dakar ne cesse de revendiquer sa proximité avec l’ancien président de la République qui, lorsqu’il avait quelque incompréhension avec le maire de Dakar dans ses missions et prérogatives l’appelait au téléphone pour dépasser les divergences et travailler la main dans la main. Le respect d’un adversaire loyal. L’admiration d’un adversaire élégant. Voilà ce qui lie les deux hommes et pourrait les conduire à une alliance circonstancielle, un mariage de raison pour une cause commune : combattre et défaire Macky Sall et les deux dinosaures qui le coachent, en l’occurrence Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse.
Des informations en notre possession, Me Wade a tenu à dire à l'édile de Dakar qu'il le soutient. "Pa Bi" -pour reprendre le terme de notre source- "a martelé que Khalifa peut compter sur son coup de pouce à tout instant"
Ce qui semble confirmer dakarposte. Qui écrivait il y' a de cela quelques jours que l’idée d’un soutien de Wade à la candidature de Khalifa Sall pour la prochaine élection présidentielle est à prendre très au sérieux.
Plus fin homme politique de l’histoire de notre pays, le président Wade sait mieux que quiconque lire l’actualité, analyser les rapports de forces, appréhender les probables coups fourrés de ses adversaires d’en face et se préparer à les contourner.
Aujourd’hui c’est la rébellion des socialistes qui contrôlent Dakar, la capitale qui est au centre de l’action politique.
Certes, l’opposition, dans son ensemble a pris le parti de choisir une option de coalition pour faire tomber prématurément l’Apr en battant la coalition Bennoo Bokk Yaakar aux législatives et Wade adhère à cette option.
Mais, en plus il n’est pas sûr que le Pds soit prêt à avoir un candidat pour la présidentielle de 2019 et ceci, dans la perspective où Karim Wade serait empêché. Par un certain présumé protocole de Doha ou par une invalidation de sa candidature par la Cour Suprême. Or, cette perspective évoquée en premier lieu par Pape Samba Mboup et qui semble avoir acquis l’adhésion de faucons libéraux comme Farba Senghor et Aïda Mbodj se présente de plus en plus comme étant dans l’ordre du possible.
Car personne ne peut dire aujourd’hui si Karim Wade, candidat à l’élection présidentielle du Pds au moment où il était entre les mains de la CREI va revenir au Sénégal.
Personne ne sait même sur la base de quoi il ne s’exprime pas, pourquoi ce n’est pas lui qui est allé passer noël chez ses parents en France où vivent ses filles mais que ce soient plutôt tous les membres de la tribu qui se sont déplacés à Dubaï pour fêter avec lui…
En raison de tous ces éléments, le président Wade a été très clair dans son message lu lors de la réunion du Comité Directeur du Pds tenue le 12 janvier dernier. Voici un extrait de ce message : "Les élections législatives seront un tournant politique majeur. Il faut oser prendre des décisions qui peuvent défaire, dès 2017, le régime de Macky Sall. Le Pds seul est capable de secouer rudement le baobab mais pourra, sûrement, avec de bonnes alliances le terrasser. Je vous demande, par conséquent, de prendre langue avec les partis de l’opposition en vue d’une alliance gagnante basée sur un programme minimum, pour défaire le régime de Macky Sall et le mettre hors d’état de nuire. Je demande au Coordonnateur Général du Pds de prendre des dispositions, dès maintenant, pour une alliance gagnante de l’opposition". Le ton est donné. Vaste coalition mais, dans la capitale où le leader est connu, c’est au tour de celui-ci qu’il faut nouer des alliances et il s’agit manifestement de Khalifa Sall qui a pu résister à l’Opa de l’Apr sur la capitale.
Wade a déjà soutenu Kalifa Sall lors des dernières municipales au cours desquelles le Pds n’avait aucun candidat charismatique à Dakar. Et les relations entre les deux hommes sont au mieux car Khalifa lui aurait même rendu visite à Wade Versailles et rien n’avait filtré de leur conversation.
Qui plus est, le maire de Dakar ne cesse de revendiquer sa proximité avec l’ancien président de la République qui, lorsqu’il avait quelque incompréhension avec le maire de Dakar dans ses missions et prérogatives l’appelait au téléphone pour dépasser les divergences et travailler la main dans la main. Le respect d’un adversaire loyal. L’admiration d’un adversaire élégant. Voilà ce qui lie les deux hommes et pourrait les conduire à une alliance circonstancielle, un mariage de raison pour une cause commune : combattre et défaire Macky Sall et les deux dinosaures qui le coachent, en l’occurrence Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse.