Selon lui, avant 1958, le Sénégal était colonisé et, à l’époque, il cherchait à être indépendant. Au même moment, le Général De Gaulle devient le président de la France et crée une constitution française. « Le Sénégal était réellement indépendant en 1959 avec le Mali. La France a envoyé ses juristes au Sénégal et à Bamako, ils ont transcrit la constitution française en Afrique. C’est la constitution française qui a été recopiée pour être africanisée. C’est le fondement de cette constitution qui est toujours là et on l’a empiré », a expliqué la robe noire. Qui ajoute : « Si vous prenez toutes les constitutions sénégalaises, la première phrase c’est : La république du Sénégal mais on dit la République française. Pourquoi on ne dit pas la république sénégalaise, c’est parce que la France considère qu’elle est propriétaire de la notion de république et que nous sommes des territoires à qui on a confié des parties ou des comportements. » Ainsi, Me Doudou Ndoye plaide pour la reprise de toute la constitution en rassemblant les sénégalais aptes à discuter de cela.
DES PIQUES À MACKY ET WADE
De l’avis de Me Doudou Ndoye, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade n’a apporté aucun changement dans la constitution. « Abdoulaye Wade, président de la République a pris Madické Niang, ministre de la Justice avec ses quelques amis, il a rédigé sa constitution à lui en reprenant tout ce qu’il a trouvé et en ajoutant ce qui lui convient. Et il a même été jusqu’à violer les règles de la constitution existante pour nous amener à voter sa constitution à lui par référendum », a dénoncé Me Doudou Ndoye. Quid de Macky Sall ? « Il a fait pire », a-t-il rétorqué.
A l’en croire, Macky Sall a pris la Constitution de Senghor et celle de Me Abdoulaye Wade pour proposer, en 2016, un référendum. De l’avis de Me Doudou Ndoye, pour montrer qu’il est contre cette constitution, il n’a pas accompli son devoir citoyen lors de la dernière élection présidentielle.
POURQUOI JE N’AI PAS VOTÉ
« Je n’ai pas voté. Cette question que notre président Macky Sall nous a modifié comporte des dispositions qu’aucun sénégalais ne devait voter », a soutenu Me Doudou Ndoye, déplorant le fait que la justice, pouvoir judiciaire constitutionnel, soit la sixième institution publique derrière le Conseil Économique social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales. « Cela veut dire qu’aujourd’hui un secrétaire d’Etat au gouvernement est plus important constitutionnellement que le président du Conseil constitutionnel. Comment le Haut Conseil peut passer avant le président de la Cour suprême et avant le président du Conseil constitutionnel qui déclare le président de la République élu », s’interroge-t-il pour le regretter. Donc, conclut-il : « je ne partage ni le point de vue du président de la République ni celui des conseillers qui lui ont inspiré cela. La constitution du Sénégal ne garantit aucun équilibre de pouvoir ».
DES PIQUES À MACKY ET WADE
De l’avis de Me Doudou Ndoye, l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade n’a apporté aucun changement dans la constitution. « Abdoulaye Wade, président de la République a pris Madické Niang, ministre de la Justice avec ses quelques amis, il a rédigé sa constitution à lui en reprenant tout ce qu’il a trouvé et en ajoutant ce qui lui convient. Et il a même été jusqu’à violer les règles de la constitution existante pour nous amener à voter sa constitution à lui par référendum », a dénoncé Me Doudou Ndoye. Quid de Macky Sall ? « Il a fait pire », a-t-il rétorqué.
A l’en croire, Macky Sall a pris la Constitution de Senghor et celle de Me Abdoulaye Wade pour proposer, en 2016, un référendum. De l’avis de Me Doudou Ndoye, pour montrer qu’il est contre cette constitution, il n’a pas accompli son devoir citoyen lors de la dernière élection présidentielle.
POURQUOI JE N’AI PAS VOTÉ
« Je n’ai pas voté. Cette question que notre président Macky Sall nous a modifié comporte des dispositions qu’aucun sénégalais ne devait voter », a soutenu Me Doudou Ndoye, déplorant le fait que la justice, pouvoir judiciaire constitutionnel, soit la sixième institution publique derrière le Conseil Économique social et Environnemental et le Haut Conseil des Collectivités Territoriales. « Cela veut dire qu’aujourd’hui un secrétaire d’Etat au gouvernement est plus important constitutionnellement que le président du Conseil constitutionnel. Comment le Haut Conseil peut passer avant le président de la Cour suprême et avant le président du Conseil constitutionnel qui déclare le président de la République élu », s’interroge-t-il pour le regretter. Donc, conclut-il : « je ne partage ni le point de vue du président de la République ni celui des conseillers qui lui ont inspiré cela. La constitution du Sénégal ne garantit aucun équilibre de pouvoir ».