A l’occasion de ses 100 jours de détention, les avocats de Khalifa Sall ont fait face aux journalistes, ce mercredi 14 juin, à la Ville de Dakar.Trois des 17 avocats de l'édile de Dakar, Maîtres Demba Ciré Bathily, Seydou Diagne et Issa Diop, ont pris part à la rencontre.
Me Seydou Diagne a expliqué que Khalifa Sall a deux arrêts de la Chambre d’accusation qui lui sont défavorables. Ces arrêts sont pendants devant la Cour suprême.
«Cette haute juridiction du pays est chargée de dire, d’abord, si Khalifa Sall doit être libéré immédiatement. Ensuite, elle doit dire si toute la procédure, depuis l’enquête de l’Inspection générale d’Etat (Ige) jusqu’à l’inculpation par le juge d’instruction, et tous les autres actes, doivent voler en éclats et annulés», a-t-il noté. Ces procédures font que leur client ne peut pas être jugé aujourd’hui, même si l’Etat du Sénégal s’empresse à le faire, ajoute-t-il. «Il y a un obstacle de droit qui est la saisine, par deux procédures distinctes, de la Cour Suprême», soutient Me Seydou Diagne.
L’avocat ajoute que ces procédures sont en cours, mais les dates d’audiences ne sont pas encore fixées. Ce qui fait dire à Me Demba Ciré Bathily que leur préoccupation aujourd’hui est de connaître les dispositions que l’Etat va prendre pour permettre à Khalifa Sall d’exercer correctement ses droits civiques. Car, soutient-il, «un candidat aux élections ne peut pas faire l’objet de poursuites, depuis la déclaration de sa candidature, jusqu’aux élections». Me Demba Ciré Bathily estime que l’Etat a accéléré la procédure de Khalifa Sall pour «tout simplement l’empêcher d’être candidat».
Les avocats demandent à l’Etat de libérer leur client afin qu’il puisse accomplir son droit civique et mener sa campagne électorale. «Nous demandons la libération immédiate et sans conditions de Khalifa Sall, afin qu’il puisse accomplir son droit civique et exercer sa campagne électorale pour les législatives du 30 juillet prochain», ont-ils martelé.
Se prononçant sur ses conditions de détention, les avocats notent que leur client vit bien son incarcération. «Khalifa Sall prie, il lit beaucoup, il dort bien, bref il vit bien sa détention préventive», renseigne Me Bathily.
Pour rappel, Khalifa Sall est détenu à Rebeuss depuis le 7 mars 2017. Il est poursuivi pour détournement de deniers publics portant sur 1,8 milliard de francs Cfa, escroquerie aux deniers publics, complicité de faux en écriture de commerce, faux en écriture publique et blanchiment de capitaux.
L'affaire porte sur la gestion de la Caisse d'avance de sa municipalité de Dakar de 2011 à 2015.
Me Seydou Diagne a expliqué que Khalifa Sall a deux arrêts de la Chambre d’accusation qui lui sont défavorables. Ces arrêts sont pendants devant la Cour suprême.
«Cette haute juridiction du pays est chargée de dire, d’abord, si Khalifa Sall doit être libéré immédiatement. Ensuite, elle doit dire si toute la procédure, depuis l’enquête de l’Inspection générale d’Etat (Ige) jusqu’à l’inculpation par le juge d’instruction, et tous les autres actes, doivent voler en éclats et annulés», a-t-il noté. Ces procédures font que leur client ne peut pas être jugé aujourd’hui, même si l’Etat du Sénégal s’empresse à le faire, ajoute-t-il. «Il y a un obstacle de droit qui est la saisine, par deux procédures distinctes, de la Cour Suprême», soutient Me Seydou Diagne.
L’avocat ajoute que ces procédures sont en cours, mais les dates d’audiences ne sont pas encore fixées. Ce qui fait dire à Me Demba Ciré Bathily que leur préoccupation aujourd’hui est de connaître les dispositions que l’Etat va prendre pour permettre à Khalifa Sall d’exercer correctement ses droits civiques. Car, soutient-il, «un candidat aux élections ne peut pas faire l’objet de poursuites, depuis la déclaration de sa candidature, jusqu’aux élections». Me Demba Ciré Bathily estime que l’Etat a accéléré la procédure de Khalifa Sall pour «tout simplement l’empêcher d’être candidat».
Les avocats demandent à l’Etat de libérer leur client afin qu’il puisse accomplir son droit civique et mener sa campagne électorale. «Nous demandons la libération immédiate et sans conditions de Khalifa Sall, afin qu’il puisse accomplir son droit civique et exercer sa campagne électorale pour les législatives du 30 juillet prochain», ont-ils martelé.
Se prononçant sur ses conditions de détention, les avocats notent que leur client vit bien son incarcération. «Khalifa Sall prie, il lit beaucoup, il dort bien, bref il vit bien sa détention préventive», renseigne Me Bathily.
Pour rappel, Khalifa Sall est détenu à Rebeuss depuis le 7 mars 2017. Il est poursuivi pour détournement de deniers publics portant sur 1,8 milliard de francs Cfa, escroquerie aux deniers publics, complicité de faux en écriture de commerce, faux en écriture publique et blanchiment de capitaux.
L'affaire porte sur la gestion de la Caisse d'avance de sa municipalité de Dakar de 2011 à 2015.