L’annonce faite vendredi après-midi à l’université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru par le chef de l’Etat sur la tenue du procès de l’affaire Bassirou Faye, en octobre prochain, a plongé les avocats de policiers cités dans une colère noire. « Il s’agit d’une immixtion regrettable de l’Exécutif sur le pouvoir judiciaire car il n’appartient pas à notre sens, au chef de l’Etat de fixer des dates d’audience pour une procédure dans laquelle, l’instruction n’est même pas encore bouclée. C’est une forme de pression faite au magistrat qui devra rendre sa décision. Ce que nous trouvons peu orthodoxe », a déploré hier, Me Bamba Cissé, avocat du policier Tombon Oualy.
Poursuivant, il note : «Je préfère un long procès qui débouche sur une décision juste, à un procès bâclé qui risque de créer un
fiasco judiciaire et on s’achemine tout droit vers cela. Il faudrait à notre avis que dans cette affaire, la justice n’ait pas à supporter la pression estudiantine et exercer librement son rôle en toute sérénité et en toute impartialité» . A son avis, d’ailleurs, «le Président n’a pas été bien informé. La procédure n’est pas encore terminée et il n’y a pas encore d’accusé pour ce procès-là. Le sort des trois personnes n’est pas encore réglé par devant le doyen des juges». Dans ses précisions à l’endroit du chef de l’Etat, Me Bamba Cissé dit : «on ne peut pas parler de date d’audience sans connaitre qui comparaitra devant le doyen des juges à quelle fin, à quel niveau Je crois que le travail judiciaire, ce n’est pas le travail d’un chef d’Etat».
Avec actunet
Poursuivant, il note : «Je préfère un long procès qui débouche sur une décision juste, à un procès bâclé qui risque de créer un
fiasco judiciaire et on s’achemine tout droit vers cela. Il faudrait à notre avis que dans cette affaire, la justice n’ait pas à supporter la pression estudiantine et exercer librement son rôle en toute sérénité et en toute impartialité» . A son avis, d’ailleurs, «le Président n’a pas été bien informé. La procédure n’est pas encore terminée et il n’y a pas encore d’accusé pour ce procès-là. Le sort des trois personnes n’est pas encore réglé par devant le doyen des juges». Dans ses précisions à l’endroit du chef de l’Etat, Me Bamba Cissé dit : «on ne peut pas parler de date d’audience sans connaitre qui comparaitra devant le doyen des juges à quelle fin, à quel niveau Je crois que le travail judiciaire, ce n’est pas le travail d’un chef d’Etat».
Avec actunet