Les affrontements, hier, entre détenus de la prison de Rebeuss et gardes pénitentiaires qui ont occasionné de nombreuses victimes ont fait réagir les organisations des Droits de l’homme. Pour la Ligue sénégalaise des Droits de l’Homme (LSDH), cette mutinerie doit permettre de tirer les bonnes leçons. «Il faut surtout que les autorités publiques prennent les mesures qui s’imposent, afin de trouver une solution définitive à la problématique de la détention carcérale. Nous invitons les autorités à ne pas entreprendre des mesures de nature à aggraver encore la situation. Pour le moment, nous appelons à l’apaisement. Nous prendrons toutes nos responsabilités afin que des solutions immédiates soient trouvées, tant sur le plan procédural pour les longues détentions, que pour les conditions matérielles de détention qui ne sont plus acceptables. L’importance, aujourd’hui, c’est que l’abcès a été crevé. Il reste maintenant à ce que le calme revienne », a expliqué son président Me Assane Dioma NDIAYE.
Pour le juriste, la construction de nouvelles prisons demeure la seule voie du salut. «Nous allons pousser aussi le gouvernement à des solutions structurelles. Notamment la construction de nouvelles prisons. D’ores et déjà, nous n’accepterons plus que l’on monte des budgets sans l’inscription, au niveau des postes budgétaires, d’une construction de deux ou trois prisons, comme on le fait pour les hôpitaux et pour les écoles. On ne peut pas être dans une société d’exclusion, où ce qui est prioritaire c’est seulement les écoles et que les prisons ne soient pas prises en compte. Ce n’est pas possible. Nous ne nous accommoderons plus d’un discours qui voudrait qu’il faille vendre Rebeuss avant de construire une nouvelle prison. Sur le plan légal, nous allons nous battre pour qu’il y ait la limitation de la détention provisoire en matière criminelle », soutient l’avocat.
WALFnet
Pour le juriste, la construction de nouvelles prisons demeure la seule voie du salut. «Nous allons pousser aussi le gouvernement à des solutions structurelles. Notamment la construction de nouvelles prisons. D’ores et déjà, nous n’accepterons plus que l’on monte des budgets sans l’inscription, au niveau des postes budgétaires, d’une construction de deux ou trois prisons, comme on le fait pour les hôpitaux et pour les écoles. On ne peut pas être dans une société d’exclusion, où ce qui est prioritaire c’est seulement les écoles et que les prisons ne soient pas prises en compte. Ce n’est pas possible. Nous ne nous accommoderons plus d’un discours qui voudrait qu’il faille vendre Rebeuss avant de construire une nouvelle prison. Sur le plan légal, nous allons nous battre pour qu’il y ait la limitation de la détention provisoire en matière criminelle », soutient l’avocat.
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