Le moins que l'on puisse dire est que l'avocat qui fait l'objet d'une procédure d'offense au chef de l'Etat (le fameux article 80) n'est pas encore sorti de l'auberge. Et pour cause? Suite à sa libération provisoire, Me Amadou Sall, ci-devant responsable au Pds, devait faire face au juge hier mardi, mais son face à face avec la Cour a été finalement renvoyé au 26 Janvier 2016.
Poursuivi, faut-il le rappeler pour les délits d'offense au chef de l'Etat, actes et manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves.
Figurez-vous que Me Sall n'en est pas à son premier renvoi. En effet, son audience, constamment enrôlée, est souvent ajournée. Il nous revient que si le procès prévu hier a été reporté, c'est parce que les deux parties s'y sont accordées.
Nous avons pu glaner que Me Sall doit sa mise en liberté provisoire au bâtonnier, Me Ameth Bâ . Qui avait adressé dans ce sens une correspondance au président de la République Macky Sall. Dans cette missive, le bâtonnier sollicitait la clémence du chef de l’Etat. Une demande acceptée par Macky Sall. Après avoir sollicité une demande de renvoi du procès qui a été accepté par la Cour, les avocats du prévenu ont mis sur la table une demande de mise en liberté provisoire. Le parquet étant directement lié au ministère de la Justice, qui prend ses ordres à la présidence de la République, ne s’est pas opposé. La chambre présidée par le président de la Cour d’appel, Demba Kandji, ne s’est pas non plus opposée à la requête. Une décision qui a été accueillie par une salve d’applaudissements des militants du Pds venu soutenir leur camarade. Libre, pour le moment, Me Amadou Sall sera jugé en Janvier prochain à la date indiquée tantôt.
Responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds), il avait soutenu, à l’occasion d’un rassemblement organisé par un mouvement de soutien à Karim Wade à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise que si la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) condamnait Karim Wade, ils (les libéraux) ne l’accepteraient pas. "Macky Sall est un poreux (…) nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon… pour la résistance", disait-il à ses camarades. Des propos jugés graves par le Procureur général qui a ordonné son arrestation.
Poursuivi, faut-il le rappeler pour les délits d'offense au chef de l'Etat, actes et manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves.
Figurez-vous que Me Sall n'en est pas à son premier renvoi. En effet, son audience, constamment enrôlée, est souvent ajournée. Il nous revient que si le procès prévu hier a été reporté, c'est parce que les deux parties s'y sont accordées.
Nous avons pu glaner que Me Sall doit sa mise en liberté provisoire au bâtonnier, Me Ameth Bâ . Qui avait adressé dans ce sens une correspondance au président de la République Macky Sall. Dans cette missive, le bâtonnier sollicitait la clémence du chef de l’Etat. Une demande acceptée par Macky Sall. Après avoir sollicité une demande de renvoi du procès qui a été accepté par la Cour, les avocats du prévenu ont mis sur la table une demande de mise en liberté provisoire. Le parquet étant directement lié au ministère de la Justice, qui prend ses ordres à la présidence de la République, ne s’est pas opposé. La chambre présidée par le président de la Cour d’appel, Demba Kandji, ne s’est pas non plus opposée à la requête. Une décision qui a été accueillie par une salve d’applaudissements des militants du Pds venu soutenir leur camarade. Libre, pour le moment, Me Amadou Sall sera jugé en Janvier prochain à la date indiquée tantôt.
Responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds), il avait soutenu, à l’occasion d’un rassemblement organisé par un mouvement de soutien à Karim Wade à Guédiawaye, dans la banlieue dakaroise que si la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) condamnait Karim Wade, ils (les libéraux) ne l’accepteraient pas. "Macky Sall est un poreux (…) nous ferons face à lui. Que tout un chacun sort son bâton, gourdin, cuillère, pilon… pour la résistance", disait-il à ses camarades. Des propos jugés graves par le Procureur général qui a ordonné son arrestation.