L’ex-président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, reste en prison jusqu’en septembre 2022. Selon des informations de l'Agence France presse (Afp), la justice mauritanienne a annoncé, ce vendredi, la levée du contrôle judiciaire visant 12 de ses co-accusés poursuivis dans un dossier de corruption présumée et le maintien de cette mesure, pour six mois, contre l'ex-chef d'Etat.
Inculpé en mars 2021, en même temps que plusieurs hautes personnalités dont un de ses gendres et deux anciens Premiers ministres, pour des faits présumés de corruption, blanchiment d'argent ou encore enrichissement illicite commis quand il dirigeait le pays de 2008 à 2019, il avait alors été placé sous contrôle judiciaire.
Le parquet de Nouakchott a indiqué, dans un communiqué, ce vendredi, que "les délais de contrôle judiciaire expirent le vendredi 11 mars 2022, à l'exception d'un accusé (l'ex-président Aziz, Ndlr)".
Selon Me Mohameden Ould Icheddou, un des avocats des 12 accusés, qui s’est confié à l’Afp, ces derniers "sont désormais libres de leurs mouvements et ne seront plus soumis à l'obligation de pointer à la police".
La restriction de mouvements qui vise l’ex-président Aziz est due, selon le parquet, à "la période (de six mois) qu'il a passée en détention préventive (qui) n'est pas décomptée de sa période du contrôle judiciaire".
D'après la justice, l’ex-chef d’Etat a été placé en détention, en juin 2021, pour non-respect des mesures de son contrôle judiciaire et trouble à l’ordre public. Cependant, il a été relâché début janvier pour des raisons de santé.
"Le parquet veillera scrupuleusement à continuer à exercer l'action publique dans le dossier, afin de juger les prévenus devant les juridictions compétentes, dans les meilleurs délais possibles", affirme la justice mauritanienne dans son communiqué.
Saisie en août 2020 du rapport d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur des faits présumés de corruption et de détournement de fonds publics pendant les plus de dix années de pouvoir de M. Aziz, la justice mauritanienne a enclenché les poursuites.
Les charges retenues contre eux sont relatives à la gestion des revenus pétroliers, vente de domaines de l'Etat, liquidation d'une société publique assurant l'approvisionnement du pays en denrées alimentaires, activités d'une société chinoise de pêche.
(Avec Afp)
Inculpé en mars 2021, en même temps que plusieurs hautes personnalités dont un de ses gendres et deux anciens Premiers ministres, pour des faits présumés de corruption, blanchiment d'argent ou encore enrichissement illicite commis quand il dirigeait le pays de 2008 à 2019, il avait alors été placé sous contrôle judiciaire.
Le parquet de Nouakchott a indiqué, dans un communiqué, ce vendredi, que "les délais de contrôle judiciaire expirent le vendredi 11 mars 2022, à l'exception d'un accusé (l'ex-président Aziz, Ndlr)".
Selon Me Mohameden Ould Icheddou, un des avocats des 12 accusés, qui s’est confié à l’Afp, ces derniers "sont désormais libres de leurs mouvements et ne seront plus soumis à l'obligation de pointer à la police".
La restriction de mouvements qui vise l’ex-président Aziz est due, selon le parquet, à "la période (de six mois) qu'il a passée en détention préventive (qui) n'est pas décomptée de sa période du contrôle judiciaire".
D'après la justice, l’ex-chef d’Etat a été placé en détention, en juin 2021, pour non-respect des mesures de son contrôle judiciaire et trouble à l’ordre public. Cependant, il a été relâché début janvier pour des raisons de santé.
"Le parquet veillera scrupuleusement à continuer à exercer l'action publique dans le dossier, afin de juger les prévenus devant les juridictions compétentes, dans les meilleurs délais possibles", affirme la justice mauritanienne dans son communiqué.
Saisie en août 2020 du rapport d'une commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur des faits présumés de corruption et de détournement de fonds publics pendant les plus de dix années de pouvoir de M. Aziz, la justice mauritanienne a enclenché les poursuites.
Les charges retenues contre eux sont relatives à la gestion des revenus pétroliers, vente de domaines de l'Etat, liquidation d'une société publique assurant l'approvisionnement du pays en denrées alimentaires, activités d'une société chinoise de pêche.
(Avec Afp)