Maty Mbodj, morte par overdose ou assassinée?

Jusque-là nul ne peut dire avec exactitude ce qui a fait passer de vie à trépas Maty Mbodj. Rappelée à Dieu dans des conditions on ne peut plus mystérieuses, la mort de la belle Thiessoise fait encore couler beaucoup d'encre et de salive. Dans les cafés, restaurants, chaumières, "grand place", marchés bref la  disparition brutale mais saugrenue de Maty Mbodj charrie toutes sortes d'interprétations. Et, d'aucuns croient savoir qu'elle aurait été victime des méfaits d'une jalousie morbide.
Qui peut avoir autant de haine au point d'abréger la vie de Maty Mbodj?  Faudrait-il rappeler ses propos d'Anna Diouf, alors Miss Sénégal. Laquelle, accordant une interview juste après son sacre, disait que la jalousie et les coups bas foisonnent dans le milieu du mannequinat.
"Cela fait 02 ans que j’ai commencé ma carrière de mannequin. Et je peux dire que durant ces deux années, j’ai eu l’opportunité de monter sur de grands podiums de ce pays. Et, la jalousie est bien présente dans ce milieu. Il y a des clans de région parce qu’une telle n’est pas Dakaroise mais Thièssoise et on l’a jalouse. Surtout quand on est nouvelle dans le milieu et contrairement à elles on a l’occasion de participer à de grands défilés. Elles se disent qu’une fille qui n’est pas de la capitale, ne peut pas avoir accès à certaines choses. C’est la raison pour laquelle on dit qu’il faut cacher ses projets sinon on risque de ne pas les réaliser" disait Anna Diouf.

Quoi qu'il en soit, le train-train de ce milieu est connu. En sus du sexe, autant dire de la prostitution d'où la stigmatisation des mannequins,  il nous revient que nombre d'entre ces filles se droguent, mais surtout se chipent des mecs riches. Qui, ont fini de graviter comme de vautours autour de ce milieu du mannequinat catalogué dans  le registre de la  pègre. " Il y'a de l'argent à gogo, du blanchiment, de la bonne chère, de la jalousie entre filles donc facilement on te liquide" nous souffle des sources au fait de ce qui se trame dans les coulisses de ce milieu.

En somme, derrière les rires des jeunes femmes, sourires, marques de joie, beauté, succès, argent, bonheur, bref le tourbillon des flashs... il y'a  cette façade utopique, autrement dit les activités illégales, bref  l'envers du décor...  Que dire de ces mannequins recrutés de plus en plus jeunes et qui sont tenus de  maigrir? Nombre d'entre elles s'abreuvent de cocktails alcool-drogue souvent fournis par leurs "agents", bref  de l'esclavage sexuel pour les hommes ou les femmes riches.
Nous osons espérer que l'enquête des perspicaces éléments du commissaire Ibrahima Diop élucidera cette nébuleuse!