Plusieurs partis politiques africains et autres organisation de la société civile ont adressé une déclaration commune aux autorités sénégalaises.
Elles leur demandent solennellement de procéder à l’ouverture des fosses communes identifiées, dans le cadre du massacre de Thiaroye et aux autorités françaises de restituer au service historique de la défense les archives militaires du 23ème Bima conservées au camp de Bel Air jusqu’à sa dissolution en 2011, afin que la vérité historique soit rétablie et que justice soit faite, à la mémoire des victimes du massacre du camp de Thiaroye, et au nom de leurs proches, de leurs descendants et du continent africain tout entier. «Nous sommes un jour de l’année 2018, en fin de matinée. Derrière des draps blancs tendus pour écarter les curieux, des personnes travaillent autour de la première fosse commune qui vient d’être ouverte. Un crâne, puis des dizaines et des centaines de crânes sont sortis un à un des profondeurs. Ces crânes semblent encore porter la dignité des hommes qu’ils incarnaient», expliquent ces partis politiques et organisations de la société civile.«Des hommes massacrés le 1er décembre 1944 par le commandement français au camp de Thiaroye pour avoir réclamé à la France le paiement de leur solde d’ex prisonniers de guerre. La description de cette scène d’exhumation pourrait bien devenir réalité un jour et contredire la déclaration du Premier ministre français Edouard Philippe s’inspirant d’une citation du président Macky Sall pour affirmer que ‘le problème entre la France et le Sénégal, c’est qu’il n’y a aucun problème’».
Georges Nesta DIOP
Elles leur demandent solennellement de procéder à l’ouverture des fosses communes identifiées, dans le cadre du massacre de Thiaroye et aux autorités françaises de restituer au service historique de la défense les archives militaires du 23ème Bima conservées au camp de Bel Air jusqu’à sa dissolution en 2011, afin que la vérité historique soit rétablie et que justice soit faite, à la mémoire des victimes du massacre du camp de Thiaroye, et au nom de leurs proches, de leurs descendants et du continent africain tout entier. «Nous sommes un jour de l’année 2018, en fin de matinée. Derrière des draps blancs tendus pour écarter les curieux, des personnes travaillent autour de la première fosse commune qui vient d’être ouverte. Un crâne, puis des dizaines et des centaines de crânes sont sortis un à un des profondeurs. Ces crânes semblent encore porter la dignité des hommes qu’ils incarnaient», expliquent ces partis politiques et organisations de la société civile.«Des hommes massacrés le 1er décembre 1944 par le commandement français au camp de Thiaroye pour avoir réclamé à la France le paiement de leur solde d’ex prisonniers de guerre. La description de cette scène d’exhumation pourrait bien devenir réalité un jour et contredire la déclaration du Premier ministre français Edouard Philippe s’inspirant d’une citation du président Macky Sall pour affirmer que ‘le problème entre la France et le Sénégal, c’est qu’il n’y a aucun problème’».
Georges Nesta DIOP