Ces attaques visaient des «sites sensibles et vitaux» à Oujda, Saidia, Fès et Debdou.
Ils prévoyaient de rejoindre Daech en Libye
«Le chef du réseau avait loué une "planque sûre" dans les environs de la ville d'Oujda, qui était réservée à l'hébergement des membres de cette cellule, ainsi qu'à la préparation et la fabrication de charges explosives commandées à distance», selon le ministère de l'Intérieur.
La perquisition effectuée sur place a permis notamment la saisie «de quantités de produits chimiques, pouvant être utilisés dans la fabrication d'explosifs». Les membres de cette cellule prévoyaient de rejoindre les bastions de Daech en Libye via les frontières est du Maroc, après l'exécution de leur projet.
Intensification de la lutte anti-terroriste
Chantre d'un islam modéré et très en pointe dans la lutte contre le djihadisme, le Maroc a été épargné par des attentats meurtriers ces quatre dernières années, contrairement à la France et d'autres pays membres de la coalition internationale contre l'Etat islamique. Le royaume chérifien avait été frappé dans le passé quand des attaques avaient fait 45 morts à Casablanca en 2003 et 17 morts sur un site touristique de Marrakech en 2011.
Les annonces des autorités marocaines, notamment à l'égard de sa diaspora installée en Europe, lors de son discours à la Nation le 22 août dernier, se sont multipliées ces derniers mois. Le pays a intensifié sa lutte contre le terrorisme, en ciblant notamment les cellules de recrutement.
Auteur: Le Parisien - Le Parisien