Mario Balotelli revient (encore) en Italie

Il a fini par se faire une raison : désireux de rejoindre un club qui disputera la prochaine Ligue des champions, Mario Balotelli n’a pas trouvé chaussure à son pied et a dû se résigner à rejoindre le Milan AC. Mais il ne pouvait de toute façon pas trouver mieux. Il peut même s’estimer chanceux tant son niveau de jeu suscite des interrogations.

Pour la quatrième fois de sa carrière, Balotelli fait le trajet entre l’Angleterre et l’Italie. Après l’Inter Milan (2007-2010), Manchester City (2010- janvier 2013), le Milan AC (janvier 2013-2014) et Liverpool (2014-2015), l’Italien retourne chez lui, après une dernière expérience d’une seule saison. Plus le temps passe, moins Balotelli reste longtemps dans ses clubs respectifs.

Lors de l’Euro 2012, Balotelli avait fait fantasmer toute l’Europe avec son but stratosphérique face à l’Allemagne. Depuis, on attend qu’il confirme son talent au plus haut échelon, même si son premier passage au Milan AC avait été satisfaisant avec 26 buts en dix-huit mois. Ce sont ces stats qui avaient d’ailleurs poussé Liverpool à l’acheter pour vingt millions d’euros l’été dernier.

Il a fini par se faire une raison : désireux de rejoindre un club qui disputera la prochaine Ligue des champions, Mario Balotelli n’a pas trouvé chaussure à son pied et a dû se résigner à rejoindre le Milan AC. Mais il ne pouvait de toute façon pas trouver mieux. Il peut même s’estimer chanceux tant son niveau de jeu suscite des interrogations.

Pour la quatrième fois de sa carrière, Balotelli fait le trajet entre l’Angleterre et l’Italie. Après l’Inter Milan (2007-2010), Manchester City (2010- janvier 2013), le Milan AC (janvier 2013-2014) et Liverpool (2014-2015), l’Italien retourne chez lui, après une dernière expérience d’une seule saison. Plus le temps passe, moins Balotelli reste longtemps dans ses clubs respectifs.

Lors de l’Euro 2012, Balotelli avait fait fantasmer toute l’Europe avec son but stratosphérique face à l’Allemagne. Depuis, on attend qu’il confirme son talent au plus haut échelon, même si son premier passage au Milan AC avait été satisfaisant avec 26 buts en dix-huit mois. Ce sont ces stats qui avaient d’ailleurs poussé Liverpool à l’acheter pour vingt millions d’euros l’été dernier.

Liverpool n’a donc pas cherché à le garder et a même eu peur de devoir le supporter six mois de plus tellement les offres n’étaient pas nombreuses. Revoilà donc Balotelli, à 25 ans, au Milan AC, dans un club qu’il connaît et qui a bien changé depuis son dernier passage. Entre 2013 et 2014, il n’y avait quasiment que lui en attaque. Ses concurrents s’appelaient alors Pazzini, Robinho, Matri, Bojan Mbaye Niang ou encore un El Shaarawy sur une jambe : bref, pas de quoi lui faire peur.

Aujourd’hui, c’est bien différent. Les Rossoneri ont laissé passer la crise et ont retrouvé des couleurs sur le plan financier. Ainsi, ils ont réussi à attirer le Colombien Carlos Bacca (FC Séville) contre 30 millions d’euros et Luiz Adriano (Chakhtior Donetsk) avec un chèque de 8 millions d’euros. Ajoutez à cela un Jérémy Menez qui reste sur une saison à seize buts en Serie A et vous obtenez une vraie concurrence. Balotelli devra donc se bouger pour convaincre Sinisa Mihajlovic, un entraîneur au fort caractère qui ne se laissera pas faire face aux caprices de Super Mario. Concurrence + fermeté, le cocktail idéal pour relancer sa carrière ?

Timothé Crépin